Les Missiles des Etats Unis d'Amérique
'' Engins balistiques intercontinentaux américains ''
'' Les dents du
tigre ''
Dans le grondement titanesque de
fusées intercontinentales, le hululement hallucinant des chasseurs
supersoniques, le fracas terrifiant des charges atomiques ou le chuintement
sournois des sous-marins polaires, deux civilisations s'affrontent. Morane
percera-t-il à temps le secret de la terreur verte qui risque d'exterminer
l'humanité ?
Page_187 : les premiers engins
balistiques intercontinentaux américains les célèbres
convair sm_89 atlas dont la production en série
venait de commencer , étaient mis en service à une
cadence plus que triplée ,grâce aux plates-formes de lancement installées depuis
quelque temps déjà au camp cooke sur la côte pacifique et à la base warren dans
le wyoming
A l’époque du roman (
1959 ) les premiers engins balistiques intercontinentaux Américains étaient les
célèbres Convair SM_ Atlas .
Les missiles Atlas ne
devaient en fait être mis en service qu’en 1959… licence artistique .
Voir
http://www.atlasmissilesilo.com/
pour
des photos et des renseignements complets
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Le
début des années cinquante marque le commencement de l’âge d’or du statoréacteur.
C’est à cette époque et jusqu’à la fin des années soixante que les
engins les plus ambitieux furent réalisés et les projets les plus
extraordinaires étudiés.
Naturellement, les nations les plus en pointe dans ce domaine produisirent les résultats
les plus significatifs, avec les avions à statoréacteur en France et divers
missiles de croisière et d’interception en France, aux USA et en URSS.
L’appareil fut assez vite été abandonné sous cette forme pour réapparaître
un peu plus tard avec un turboréacteur et une aile delta .
Les Convair X-11, X-12 & Atlas VIII. Le SM-65B
ou X-12
Le projet démarra en 1946, suite à la capture d'un document
en provenance de l'Allemagne, alors en défaite après la Seconde Guerre mondiale,
à la demande de l'USAF qui cherchait un engin capable de voler entre 2 400 et 8
000 km en emportant une charge nucléaire. Convair présenta son projet MS-774,
mais celui-ci fut abandonné en 1947.
Néanmoins, sur demande de l'USAF, Convair fut autorisé a poursuivre un
développement, qui devient priorité nationale quand la CIA appris l'existence
d'ICBM russe.Le missile reçu d'abord l'appellation de XB-65, mais fut rebaptisé
SM-65 en 1955 puis CGM-16 après 1962
( après l'adoption d'une désignation unique pour l'US Navy, USAF, US Army et
USMC ).
Le premier vol réussi eut lieu en décembre 1957 : ce fut le premier tir réussi
d'un ICBM par les États-Unis.
Le coût unitaire du missile était alors de 1,7 million USD.
Le nombre exact de missiles construits reste inconnu, mais 126 exemplaires ont
été déployés sur bases.
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Après la
conclusion du programme d'essai en vol de l'Atlas-A, dix Atlas-B ( à l’origine
nommé X-12, mais cette dénomination fut vite abandonnée et remplacée par XSM-65B
Atlas B ) furent construits et testés en vol. Ces véhicules étaient très
semblables à l’Atlas A, la différence principale étant le groupe propulseur qui
comprenait un moteur-fusée principal, ainsi que deux moteurs-fusée d’appoint
largables ce qui en faisait un véhicule à un étage et demi comme tous les autres
missiles et lanceurs spatiaux Atlas.
Des modifications mineures de système furent aussi testées et l'agencement des
réservoirs de combustible modifié pour faciliter le chargement en carburant et
oxydant. Le revêtement et la structure de l’Atlas-B étaient, comme pour
l’Atlas-A, essentiellement en acier inoxydable et composé d’un cylindre
monocoque sans gouvernes aérodynamiques, et d'un cône de nez de réentrée
atmosphérique séparable.
Le véhicule de réentrée
était fortement instrumenté et contenait le matériel de télémétrie, une
alimentation en énergie, et des antennes pour transmettre les données aux
stations au sol pendant la partie non propulsée de sa trajectoire.
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Le système de guidage de l’Atlas-B était composé de trois éléments principaux,
une unité inertielle dirigée par radio, un pilote automatique avec transpondeur
et récepteur de commande, un traqueur radar, plus un ordinateur. Le système de
guidage était programmé pour toute la partie propulsée du vol. Le missile était
contrôlé par l’orientation de la tuyère du moteur-fusée principal. A
approximativement 4900 mètres le système de guidage faisait exécuter des
manœuvres au missile afin de le placer sur sa trajectoire balistique.
Une station de guidage
radio suivait le véhicule jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière l'horizon radio.
Après environ 100 secondes de vol, les deux moteurs d’appoint étaient largués.
La station au sol assurait la surveillance du système de stabilisation. Les
informations étaient analysées par ordinateur et les corrections nécessaires
pour placer le véhicule sur une bonne trajectoire étaient transmises par radio
au système de guidage.
La coupure du
moteur-fusée principal se produisait après approximativement 220 secondes de vol
et les moteurs vernier équilibraient le missile pendant les 30 secondes finales
du vol propulsé pendant que le véhicule était toujours sous le contrôle du
système de guidage. Après la coupure du moteur-fusée, le cône de nez, avec sa
surface ablative en cuivre, était séparé du véhicule principal. A ce moment, le
cône de nez devait être sur la bonne trajectoire car il n’y avait plus de
système de guidage ni de correction de trajectoire possible.
Enfin deux moteurs
vernier LR101-NA-7 de 450 kg de poussée permettaient de contrôler l’attitude du
missile. Les deux moteurs d’appoint fonctionnaient seulement pendant les 100
premières secondes du vol. Les missiles de la série B avait une masse au
décollage d’environ 112 tonnes.
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Le premier lancement d'un Atlas-B eu lieu du cap Canaveral, en Floride, le 19
juillet 1958 à partir d’un troisième pas de tir, le « 11 ». Ce fut un échec à
cause d’une perte de puissance au bout de 43 secondes de vol. Il fut suivi du
premier vol à longue portée (4000 km) le 2 août.
Deux autres missions
furent réalisées avec succès le 28 août et le 14 septembre. Le cinquième vol du
programme Atlas B eu lieu le 18 septembre 1958, avec pour résultat un échec du
au blocage d’une turbopompe au bout de 84 secondes de vol. Il fut suivi d’un
autre vol le 17 novembre.
La première mission
intercontinentale avec une distance parcouru de 10176 km eut lieu le 28 novembre
1958. Trois autres vols d’Atlas eurent lieu le 18 décembre, 16 janvier 1959 et 4
février 1959 avec un autre échec pour le vol du 16 janvier.
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Par contre, le vol du 18 décembre fut l’occasion de réaliser une grande première
puisque ce fut la première mission spatiale de l’Atlas avec la mise en orbite du
satellite SCORE. Bien que le SCORE ne pesait que 70 kg, les Américains purent
clamer la mise en orbite d’un énorme satellite puisqu’en fait le missile complet
avait été mis en orbite (sauf les moteurs d’appoint). Il resta 34 jours en
orbite avant de brûler dans l’atmosphère.
Atlas B : portée 9 654 km
Atlas C : portée 9 654 km. La version C fut la première version déclarée
opérationnelle.
Atlas D (CGM-16) : portée 16 669 km. La version D fut la première version
déployée.
Atlas E (CGM-16) : portée 18 503 km
Atlas F (HGM-16) : portée 18 503 km
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Source
de la documentation avion ( Wikipédia
)
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