Les Missiles Chinois de l'Empire Asiat   

                                                  ''  Fusées à statoéacteurs stellaires de kuo-ho-tchan ''             

                                                                                          
                                                               
Emblême de l'Empire Asiat de KU-HO-CHANG

'' Les dents du tigre ''
Dans le grondement titanesque de fusées intercontinentales, le hululement hallucinant des chasseurs supersoniques, le fracas terrifiant des charges atomiques ou le chuintement sournois des sous-marins polaires, deux civilisations s'affrontent. Morane percera-t-il à temps le secret de la terreur verte qui risque d'exterminer l'humanité ?

Les premiers engins balistiques intercontinentaux.
A l’époque du roman ( 1959 ) les premiers engins balistiques intercontinentaux Américains étaient les célèbres  Convair SM_ Atlas . Pour les Soviétiques les premiers engins balistiques intercontinentaux étaient la R-7 Semiorka (du russe Семёрка signifiant «Petit 7 », code OTAN SS-6 Sapwood) est la toute première fusée à avoir placé un satellite en orbite autour de la Terre.
A l'origine, la R-7 était conçue comme missile balistique intercontinental.
En URSS, l’OKB-293 de M.R.Bisnovat étudiait un « avion fusée n°5 » doté d’un statoréacteur RD-700 de M.M.Bondariouk. 
Pour la mise au point de cet appareil et du missile Chtorm, Bisnovat construisit les engins « LM » entre 1946 et 1953. 
Le modèle LM-15 était catapulté depuis le sol et effectua quatre vols d’essais équipé d’un statoréacteur RD-550 de Bondariouk. 
Il y eut une version pilotée de cet engin qui peut être qualifié « d’avion à statoréacteur ».

Page 182 : fusées à statoéacteurs stellaires de kuo-ho-tchan
Pour les Soviétiques les premiers engins balistiques intercontinentaux étaient la R-7 Semiorka     (du russe Семёрка signifiant «Petit 7 », code OTAN SS-6 Sapwood ) est la toute première fusée à avoir placé un satellite en orbite autour de la Terre.
A l'origine, la R-7 était conçue comme missile balistique intercontinental.

                                                                                           
                                        R7A                                                           R7B                                                       R7C

R-7 Semiorka
La R-7 Semiorka (du russe Семёрка signifiant «Petit 7 » ( code OTAN SS-6 Sapwood ) est la toute première fusée à avoir placé un satellite en orbite autour de la Terre.
À la base, cette fusée est formée sur le modèle d'un missile intercontinental russe créé en 1956.
La fusée en elle-même, mise en œuvre par Sergueï Korolev, est effectivement achevée en 1957.
Elle a été construite dans l'Usine n° 1 de Samara.
La version de base du lanceur est de type « un étage et demi », constitué d'un corps central et de quatre accélérateurs.
Chaque élément possède un moteur quadrichambre RD-107 ou RD-108 pour le corps central.
Il s'agit d'un groupe de propulsion comprenant un seul système de pompes et quatre ensembles chambre de combustion/tuyère dont la poussée unitaire ne dépasse pas celle d'un V-2 ( 250 kN ) dont les soviétiques, comme les américains, avaient largement repris la technologie. Des moteurs verniers s'y ajoutaient pour le contrôle en roulis ( quatre sur l'étage central, deux sur chaque accélérateur ).
La fusée était haute de 30 mètres, pour un poids de 267 tonnes, les boosters latéraux étaient hauts de 20 mètres sur 2,6 de diamètre.

                                                                                           
                    R7D                                                R7E                                             R7F                                          R7G


A l'origine, la R-7 était conçue comme missile balistique intercontinental.
Alors que les Américains avaient préféré attendre de disposer de bombes H ( beaucoup plus légères que les bombes A ) pour développer de telles armes, les soviétiques, eux, avaient développé ce missile capable de lancer des bombes A pesant 5 tonnes. En conséquence, le R-7 était deux fois plus grosse que l'Atlas américaine.

Le missile consistait en un étage principal et quatre étages d'accélération ( boosters ).
Cette solution, par rapport à un bi-étage classique, permettait de démarrer tous les moteurs sur le banc de tir, donc d'abandonner le tir en cas de défaillance de l'un d'eux, capacité précieuse pour une fusée conçue au début des années 50, époque où la fiabilité des moteurs était très basse. D'ailleurs, l'Atlas avait été conçue dans la même optique, ayant également tous ses moteurs allumés avant le décollage.

 

Ironiquement, la R-7 peut pratiquement se considérer comme un échec dans le rôle pour lequel elle a été initialement conçue, celui de missile stratégique.
Le missile n'est pas resté en service longtemps.
Trop encombrant pour être lancé d'un silo, trop long à lancer ( à cause de la manipulation de l'oxygène liquide ), surdimensionné une fois les bombes H disponibles il a vite été supplanté par des missiles à ergols liquides stockables.
En revanche, la R-7 est pour beaucoup le lanceur spatial le plus réussi de l'Histoire.

Le projet d'utiliser le missile R-7 comme lanceur spatial commence après que Sergueï Korolev ait expliqué la possibilité d'envoyer un laboratoire orbital appelé Objet D au premier secrétaire du parti communiste, Nikita Khrouchtchev lors d'une inspection en janvier 1956.
Ce projet trop ambitieux prit du retard, et le développement d'un engin de petite taille fut décidé un an après.

 

                                                                  
                               R7H                                                       R7I                                                 R7J    


Les premiers essais de lancement du missile seul sont des échecs. Le 15 mai 1957, le premier tir échoue après un vol de 100 secondes à cause de l'explosion d'un des moteurs.
Les deux suivants ne sont pas plus des réussites ; lors des quatrième et cinquième tirs du 21 août et du 7 septembre, les étages supérieurs de la fusée se désagrègent. Face à la possibilité, d'après les services de renseignement soviétiques, d'un essai américain, il est décidé de lancer le satellite PS-1 le 6, puis le 4 octobre.

C'est donc depuis le cosmodrome de Baïkonour, Kazakhstan, le 4 octobre 1957, que la première fusée R7-Semiorka est lancée avec succès, avec dans sa coiffe le satellite Spoutnik 1.
Il s'agissait d'une version à peine modifiée du missile intercontinental, le satellite et une petite coiffe remplaçant l'énorme ogive atomique et son bouclier atmosphérique.

Fort de ce succès, Khrouchtchev demanda le lancement d'un autre satellite seulement un mois après le premier. Korolev et ses équipes travaillèrent sur le lancement d'un animal, à bord de Spoutnik 2. Le tir suivant se fit donc le 3 novembre 1957 avec succès.

 

La genèse des lanceurs

Le premier engin capable d'assurer un vol spatial suborbital ( inhabité ) fut le missile allemand A4/V2. Il était conçu pour transporter une charge de 1 000 kg à une distance de 400 km.
En service depuis 1944, il fut abondamment utilisé pendant la seconde guerre mondiale.
Cet engin avait été conçu par une équipe d'ingénieurs dirigés par Werner Von braun.
Celui-ci, naturalisé américain après la fin de la guerre, fût à l'origine du programme spatial lunaire américain.

Le soviétique Korolev met au point le premier missile intercontinental R-7/SS-6, le premier tir réussi a lieu en août 1957.
Une version modifiée de ce missile la R-7 Semiorka devient le 4 octobre 1957 le premier lanceur de satellite artificiel en plaçant une sphère métallique de 83 kg en orbite : Spoutnik 1.
Un proche dérivé de ce lanceur, le Semiorka/Soyouz est toujours utilisé de nos jours.

Il est même, au moment où ces lignes sont écrites ( début 2005 ) et en l'absence de la navette spatiale interdite de vol, le seul lanceur capable de placer des hommes en orbite, à l'exception du tout récent lanceur chinois.

Les soviétiques placent un deuxième satellite en orbite le 3 novembre 1957, il s'agit de Spoutnik II d'une masse de 508 kg qui emporte la chienne "Laïka".
Bien évidemment, aucun système de récupération du satellite n'était prévu.

Le 31 janvier 1958, le premier satellite Américain, Explorer I, petit engin de 14 kg est placé en orbite après plusieurs échecs.

Le chimpanzé Ham devient le 31 janvier 1961 le premier "astronaute" au cours d'un vol suborbital de 15 minutes. Ham est récupéré en pleine santé.

                                                                                              
                                   R7plan1                                                    R7plan2                                               R7plan2

                                                                                                                                                                               
Source de la documentation avion
( Wikipédia )    


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