Les
avions Chinois de l'Empire Asiat
D'après les
passages du roman '' Les dents du Tigre '' une aventure de
Bob Morane
par Henri VERNES
Dans le grondement titanesque de
fusées intercontinentales, le hululement hallucinant des chasseurs
supersoniques, le fracas terrifiant des charges atomiques ou le chuintement
sournois des sous-marins polaires, deux civilisations s'affrontent. Morane
percera-t-il à temps le secret de la terreur verte qui risque d'exterminer
l'humanité ?
Voir dossier missiles Soviétique
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l’aviation asiate en dépit de l’importance de
l’armée de l’air russe
,avait vite fait preuve d’une supériorité
écrasante
A l’époque (1958),
la coopération sino soviétique était toujours florissante en matière
aéronautique. La totalité de l’armée de l’air chinoise, la PLAAF (People’s
Liberation Army Air Force ou Composante
aérienne de l’Armée de Liberation du Peuple pour les non Anglophones
) était équipée de matériel soviétique ou
d’origine soviétique. Les seuls avions purement chinois étaient des
modifications locales de modèles soviétiques. En fait un conflit entre les deux
puissances aurait fait apparaître de nombreux problèmes lors des combats dus à
la similarité du matériel.
Mig-9 (Fargo)
Mikoyan-Gurevich MiG-9 Mikoyan-Gurevich MiG-9
Le Mikoyan-Gurevich MiG-9 Fargo
(en russe: Микоян и Гуревич МиГ-9) (à ne pas confondre avec un développement
tardif de la MiG-3 a également appelé "MiG-9") a été une première génération
soviétique turboréacteur de combat et d'attaque avions mis au point par Mikoyan-Gurevich
dans les années immédiatement après la Seconde Guerre
mondiale.
J-2 (Mig-15
Fagot)
J-5 (Mig-17)
J-6 ( Dérivé du
Mig-19 ) à l’époque le seul avion supersonique de la PLAAF.
Shenyang J-6 (Gourevitch MiG-19 Farmer )
Le Shenyang J-6 (designe F-6 dans
ses versions d'exportation) Farmer (designation OTAN) est la version construite
en République Populaire de Chine du chasseur russe Mikoyan-Gourevitch MiG-19
Farmer.
Le Mikoyan-Gourevitch MiG-19 (code
OTAN Farmer) est le premier avion de combat supersonique conçu par l'URSS.
Biréacteur à ailes en flèches, il a été construit à plusieurs milliers
d'exemplaires, principalement sous licence par la Chine, et largement exporté.
Les travaux qui allaient donner
naissance au MiG-19 se déroulèrent au début des années 1950.
Le premier vol du prototype eu lieu en septembre 1953 et l'avion afficha vite
des performances prometteuses, atteignant notamment la vitesse de Mach 1,44. La
production commença en 1955 mais de gros problèmes furent vite découverts.
En particulier, la chaleur dégagée par les réacteurs pouvait faire exploser en
plein vol un des réservoirs de carburant placé dans le fuselage.
Dès 1956, la première série (Farmer
A) fut remplacée par une version améliorée : le MiG-19S (Farmer C). Outre des
modifications aérodynamiques, l'avion était armé de 3 canons de 30mm au lieu des
canons de 23mm installés sur la première version.
En parallèle, la version MiG-19P ( Farmer B ) équipée d'un radar mais avec un
canon de moins fut développée.
La version suivante MiG-19PM ( Farmer E ) n'avait plus de canons mais pouvait
emporter 4 missiles air-air K-5M.
Dans tous les cas, les divers problèmes de conception ou de fiabilité
continuèrent à mécontenter les pilotes russes et le MiG-19 fut assez vite
remplacé par le MiG-21 dans l'armée de l'air soviétique. Pourtant, en situation
de combat aérien, l'avion était efficace et ses 3 canons redoutables.
La Chine commença à produire le
MiG-19 sous licence par Shenyang dans les années 1960, avec la désignation
locale J-6.
Le démarrage de la production fut long et difficile, en raison notamment
d'événements comme le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle mais aussi
de la rupture des relations avec l'URSS. Depuis, des milliers d'exemplaires ont
été construits localement et exportés, et le J-6 équipe toujours l'armée de
l'air chinoise.
De nouvelles versions ont été conçues et produites sur place, en particulier une
version biplace destinée à l'entraînement. Le MiG-19 a même été dérivé en avion
d'attaque au sol, le Q-5 Fantan.
Le nombre de MiG-19 construits
varie du simple au double suivant les sources. Il semble cependant certain que
les Russes aient construit environ 2 000 exemplaires et les Chinois environ 3
000, soit une production totale d'au moins 5 000 appareils. La Tchécoslovaquie a
assemblé l'avion sous licence pour équiper son armée de l'air, sous la
dénomination Avia S-105.
Constructeur :
Mikoyan-Gourevitch |
Rôle :
Avion de chasse |
Premier
vol : Septembre 1953 |
Mise
en service : 1955 |
Nombre
construit : 5 000 |
Équipage :
1 |
Motorisation :
Moteur Tumansky RD-9B - Nombre 2 Type :
Turboréacteurs avec post-combustion - Puissance unitaire : 31,98 kN |
Dimensions :
Envergure : 9,20 m - Longueur : 12,50 m - Hauteur :
3,90 m - Surface alaire : 25 m2 |
Masses :
À vide 5 447 kg - Maximale 7 560 kg |
Vitesse
maximale : 1 455 km/h |
Plafond :
17 500 m |
Armement :
Interne 3 canons de 30mm |
Armement :
Externe 250 kg de charge |
Page
198.199.200
des lung ! s’esclama
t’il d’où peuvent ils bien sortir ?
Ne dites donc pas de bétises sergent
Mais l’officier devait presque aussitôt se rendre compte que son compagnon ne
songeait pas a plaisenter, de larges bréches
soudain ouvertes dans le flanc des icebergs, une multitudes d’avions
jaillissaient , chasseurs ( Shenyang
J-6 , Sukhoi Su-7 et Soukhoï
Su-9 )
bombardiers
légers ( Iliouchine
Il-28 et Yakovlev Yak-28 )
transports de
troupes aux ventres rebondis ( Antonov
An-8 et Antonov An 12 )
les avions de tchan fonçaient vers la
terre ferme.
Les Lung (
dragon ) son une pure invention de l’auteur ( Henri Vernes ) donc le J-6 dérivé
du Mig-19 à l’époque, le seul avion supersonique de la PLAAF.
Le
Shenyang J-6 (designé
F-6 dans ses versions d'exportation) Farmer (designation OTAN) est la version
construite en République Populaire de Chine du chasseur russe
Mikoyan-Gourevitch MiG-19 Farmer.
Sukhoi Su-7
Le Soukhoï Su-7 (code OTAN Fitter
A) est un chasseur-bombardier à ailes en flèches conçu par l'URSS pendant les
années 1950. Il a été construit à plus de 1 800 exemplaires utilisés par une
dizaine de pays différents.
Le Su-7 est très proche du Soukhoï
Su-9 qui dispose lui d'une aile delta. A la fin des années 1960, le Su-7 a été
amélioré pour donner naissance au Soukhoï Su-17 à géométrie variable.
Le Soukhoï Su-7 est issu de la
même demande que celle qui a abouti au MIG-21. Emise en août 1953, cette demande
concernait un avion de chasse supersonique avec soit une aile en flèche soit une
aile delta. Le bureau d'étude de Soukhoï proposa deux projets de chaque type :
les T-1 et T-3 à aile delta, qui
aboutirent au Soukhoï Su-9
les S-1 et S-3 à ailes en flèches
C'est le S-1 qui fut retenu et
donna naissance au Su-7. Il avait une aile avec une flèche de 60°, une entrée
d'air frontale avec un cône ajustable, et devait recevoir le nouveau réacteur
AL-7F d'environ 10 tonnes de poussée.
Un premier prototype fit son vol
inaugural le 7 septembre 1955, avec une version provisoire sans postcombustion
du réacteur.
En janvier 1956, une première série d'essais était terminée et le réacteur AL-7F
définitif installé. Mis en compétition avec le futur MIG-21, le Su-7 était en
avance dans son développement et décrocha une première commande, après avoir
montré sa capacité à atteindre la vitesse de 2070 km/h.
Les avions de pré-série furent testés de septembre 1956 à fin 1958. Le réacteur
AL-7F s'avérait peu fiable, en conséquence il fut décidé d'installer une version
améliorée AL-7F-1 sur les avions de série. Après quelques autres modifications,
les livraisons aux unités opérationnelles commencèrent durant l'été 1959.
Entre temps, l'armée de l'air
soviétique avait émis une nouvelle demande pour un avion d'attaque au sol, et
Soukhoï avait proposé une version modifiée du Su-7.
Les principaux changements étaient un renforcement de la structure de l'avion et
du train d'atterrissage.
Un prototype désigné C22-1 fit son premier vol en mars 1959 avec un réacteur
AL-7F, et fin avril avec un réacteur AL-7F-1. Après une série d'essais, la
production en série fut lancée et les premiers exemplaires livrés durant l'été
1960. L'avion fut déclaré opérationnel en janvier 1962.
Ces premiers Su-7 avait une
autonomie très limité, et Soukhoï travaillait pour résoudre ce problème.
Un prototype S22 apparut en 1961, avec des réservoirs de carburants dans les
ailes et des pylônes d'emport modifiés pour permettre d'installer des réservoirs
externes. Un peu plus tard, des modifications supplémentaires furent faites pour
emporter plus de carburant dans le fuselage et améliorer l'avionique.
Désignée Su-7BM, cette nouvelle version entra en service en 1963 et fut la
première à être exportée (Pologne et Tchécoslovaquie). Elle fut suivie en 1967
par le Su-7BMK destinée à l'export, avec une avionique dégradée, dont sept pays
se portèrent acquéreurs.
Soukhoï s'attaqua ensuite à
l'autre défaut du Su-7 : la longueur importante de piste dont il avait besoin
(2400 mètres pour un décollage à pleine charge).
Un système de soufflage des volets fut testé, mais n'apporta pas d'amélioration
suffisante. La solution finalement retenue fut l'ajout d'une fusée à poudre pour
améliorer l'accélération lors du décollage, et l'installation de deux parachutes
pour le freinage.
En parallèle, des essais furent réalisés avec un train d'atterrissage équipé
d'une sorte de skis, permettant l'utilisation de terrains non préparés. Ceci
abouti à la version Su-7BKL, mise en production à partir de 1965.
Le premier vol d'une version
biplace destinée à l'entraînement eu lieu le 25 octobre 1965, et la production
en série commença dès le mois de mai suivant. Désignée Su-7U (code OTAN
"Moujik"), cette version fut également déclinée en version d'export.
Fiche
Technique :
Sukhoi Su-7
Constructeur :
Soukhoï |
Rôle :
Chasseur-bombardier |
Premier
vol : 7 septembre 1955 |
Mise
en service : 1962 * |
Nombre
construit : 1 847 |
Équipage :
1 pilote |
Motorisation :
Moteur Lyulka AL-7F-1-Nombre 1-Type Turboréacteur avec postcombustion |
Dimensions :
Envergure : 9,31 m -
Longueur : 16,60 m - Hauteur : 4,99 m è Surface alaire :
34 m2 |
Masses : À vide 8 000 kg - Carburant 3 000 kg kg - Avec armement 12 750 kg - Maximale 13 950 kg |
Performances :
Vitesse maximale : 2 120 km/h -Plafond : 18 500 m –
Vitesse ascensionnelle
11 076 m/min -Rayon d'action 1
875 km |
Armement :
Interne 2 canons de 30mm avec 80 coups chacun - Externe 2 000 kg de
bombes, roquettes, missiles, réservoirs, etc. |
Soukhoï Su-9
Le Soukhoï Su-9 (code OTAN Fishpot)
est un avion de chasse à aile delta conçu par l'URSS pendant les années 1950.
Il est très proche du Soukhoï Su-7 qui dispose lui d'une aile en flèche.
Une version améliorée avec un radar plus puissant fut désignée Su-11. Les
différentes versions des Su-9 et Su-11 ont été construites à plus de 1200
exemplaires, dont aucun n'a été exporté.
Le Soukhoï Su-9 est issu de la
même demande que celle qui a abouti au MIG-21. Emise en août 1953, cette demande
concernait un avion de chasse supersonique avec soit une aile en flèche soit une
aile delta. Le bureau d'étude de Soukhoï proposa deux projets de chaque type :
les S-1 et S-3 à ailes en flèches,
qui aboutirent au Soukhoï Su-7
les T-1 et T-3 à aile delta
C'est la formule du T-3 (code OTAN
"Fishpot A") qui donna naissance au Su-9 ("Fishpot B"), après plusieurs
modifications dont le déplacement du radar : initialement inclus dans la lèvre
supérieure de l'entrée d'air frontale ( comme sur le MiG-19PM ), il fut
finalement installé dans un cône placé au milieu de l'entrée d'air ( comme sur
le MIG-21 et le Su-7 ).
Pour le reste, le Su-9 disposait du même réacteur et d'un fuselage très proche
de celui du Su-7. Il était légèrement plus grand et 30% plus lourd que le MiG-21.
Le Su-9 a été construit à 1100
exemplaires et mis en service en 1959. Une version biplace pour l'entraînement a
été produite à 50 exemplaires
Le 4 septembre 1962, un Su-9
modifié a établi un record mondial en atteignant 28 852 mètres d'altitude.
Le Su-11 ( code OTAN Fishpot C )
est une version améliorée du Su-9 avec un réacteur plus puissant et un nez
modifié pour accueillir un radar plus performant. Désigné T-47, le prototype fit
son premier vol en 1961.
Cette version n'a été construite
qu'à une centaine d'exemplaires seulement, probablement en raison de l'arrivée
du Su-15, nettement plus performant. Il semble également que le poids plus élevé
du nouveau radar ait modifié le centre de gravité de l'avion, ce qui a dégradé
sa tenue en vol.
Fiche
Technique :
Sukhoi Su-9
Constructeur :
Soukhoï |
Rôle :
Avion de chasse |
Mise
en service : 1959 |
Nombre
construit : 1250 |
Équipage :
1 pilote |
Motorisation :
Moteur Lyulka AL-7F-1 - Nombre 1 - Type Turboréacteur avec postcombustion
|
Dimensions :
Envergure 8,54 m - Longueur
18,06 m - Hauteur 4,82 m - Surface alaire 34 m² |
Masses :
À vide 7 675 kg - Carburant 3 100 kg kg - Avec armement 11
422 kg - Maximale 12 512 kg |
Performances :
Vitesse maximale 2 120 km/h - Plafond 20 000 m - Vitesse
ascensionnelle 12 000 m/min |
Rayon
d'action : 970 km |
Armement :
Interne aucun |
Armement :
Externe 2 à 4 missiles air-air, ou des pods canons |
Iliouchine Il-28
L'Iliouchine Il-28 (code OTAN "Beagle") est le premier bombardier à réaction
construit en grande série par l'URSS. Il a fait son premier vol en 1948 et a été
construit à plusieurs milliers d'exemplaires (entre 2000 et 6000 suivant les
sources), utilisés par une vingtaine de pays différents.
Immédiatement à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS lança le
développement d'une première génération de bombardiers à réaction. Iliouchine
proposa un avion quadriréacteur désigné Il-22 et dont le prototype vola pour la
première fois le 24 juillet 1947.
A cause de ses réacteurs peu performants, le Il-22 était nettement sous-motorisé
et avait un rayon d'action insuffisant. Cependant, comme l'URSS venait d'obtenir
une licence de fabrication du réacteur anglais Rolls-Royce Nene, Iliouchine put
lancer la construction d'un nouvel avion équipé de deux copies du Nene dès début
1948, en reprenant les travaux menés pour le Il-22.
Le premier prototype du Il-28 fit son vol inaugural le 8 juin 1948, suivi par un
second avion le 30 décembre de la même année. Mis en compétition avec le Tupolev
Tu-14, le Il-28 fut désigné vainqueur en mai 1949. Après l'évaluation des
exemplaires de pré-série, la production fut lancée pour de bon en septembre
1949, les premières avions sortant d'usine en mars 1950.
La version initiale destinée au bombardement fut rapidement suivi de variantes :
Il-28U d'entraînement avec un second poste de pilotage à l'avant et tout
l'armement retiré (premier vol le 18 mars 1950)
Il-28R de reconnaissance, avec des caméras installées dans la soute à bombe et
une capacité en carburant augmentée (premier vol le 19 avril 1950)
Il-28T avec une soute à bombes modifiée pour l'emport de torpilles (premier vol
le 8 janvier 1951)
Le développement de la première bombe atomique soviétique entraina la mise au
point d'une version du Il-28 à capacité nucléaire (Il-28N) qui réalisa un
largage réel lors d'un essai le 23 août 1953. D'autre versions furent réalisés à
quelques exemplaires, notamment pour tracter des cibles ou pour des missions de
guerre électronique. Quelques Il-28 furent même désarmés et cédés à la compagnie
aérienne Aeroflot pour le transport du courrier.
Le Il-28 fut le bombardier principal de l'armée de l'air soviétique pendant
toutes les années 1950, avant d'être remplacé par des avions plus modernes. Le
Il-28 fut exporté vers une vingtaine de pays au total, dont la Tchécoslovaquie
qui construisit l'avion sous licence. Le principal utilisateur fut Chine : les
livraisons commencèrent en 1952 et concernèrent plusieurs centaines
d'exemplaires. Ce pays a également construit lui-même le Il-28, sans licence et
avec des modifications locales, sous la désignation de H-5. Le premier
exemplaire produit en Chine vola en septembre 1964 et certains de ces avions
furent exportés.
Fiche
Technique :
L'Iliouchine Il-28 ( code OTAN "Beagle" )
Constructeur :
Iliouchine |
Rôle :
Bombardier |
Premier
vol : 8 juillet 1948 |
Mise
en service : 1950 |
Nombre
construit : 3000 ? |
Équipage :
3 |
Motorisation :
Moteur Klimov VK-1 - Nombre 2 - Type Turboréacteurs - Puissance unitaire :
25 kN |
Dimensions :
Envergure 21,45 m - Longueur 17,65 m - Hauteur 6,70 m - Surface
alaire 60,80 m2 |
Masses :
À vide 11 890 kg - Avec armement 17 700 kg - Maximale 21 000 kg |
Performances :
Vitesse maximale 900 km/h (Mach 0,73) - Plafond 12 300 m - Vitesse
ascensionnelle 900 m/min |
Rayon
d'action : 2 270 km |
Armement :
Interne 3 000 kg de bombes - Externe 4 canons de 23 mm |
Yakovlev Yak-28
Le Yakovlev Yak-28 (code OTAN : Brewer) était un bombardier réaction conçu par
l'URSS à la fin des années 1950.
Il a été construit à environ 700 exemplaires dans différentes versions destinées
également à l'interception (code OTAN : Firebar), la reconnaissance, la guerre
électronique ou l'entraînement (code OTAN : Maestro).
Conçu à partir de l'intercepteur Yak-25 en tant qu'avion de combat polyvalent,
le bombardier moyen supersonique Yak-28, mis en service en vue de remplacer
l'Il-18, se caractérisait par des ailes médianes en flèche accentuée et par deux
réacteurs montés dans des nacelles sous voilure. L'appareil, qui porte le nom de
code OTAN de " Brewer ", effectua son vol initial en 1960 et fut utilisé au
départ pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de soutien
électronique.
Cet appareil était doté d'un atterrissage monotrace dont les jambes
s'escamotaient vers l'avant et vers l'arrière, et de balancines
( roulettes placées aux extrémités des ailes ).
Le poste de pilotage était recouvert d'une verrière allongée, et le nez de
l'appareil était vitré. Le radar de bombardement était abrité dans un radôme
volumineux situé sous le nez de l'avion.
Conçus en tant que bombardiers supersoniques mais très rapidement surclassés,
les Yak-28 "Brewer-A", "Brewer-B" et "Brewer-C" furent transformés en avions
d'escorte électronique.
A la fin des années soixante, le "Brewer-E", extrapolé du "Brewer-D", entra en
service comme appareil de reconnaissance électronique. L'opérateur des systèmes
y est installé dans une cabine vitrée logée dans le nez. Le "Brewer-E" se
caractérise par des capteurs et des brouilleurs montés à l'avant de la soute à
bombes.
Les nacelles sous voilure, que l'on considère habituellement comme des paniers à
roquettes, pourraient être en fait des lance-leurres ou des lance-fusées.
Deux autres versions du Yak-28 ont été fabriquées : une d'entraînement, le
"Maestro" et une de chasse tout temps, baptisée Yak-28P, avec un radar " Skip
Spin ", redésignée "Firebar" et pourvue d'un fuselage long de 21,70 m.
Variantes
Yak-28B Brewer A : version initiale de bombardement
Yak-28L Brewer B : système de visée modifié
Yak-28I Brewer C : radar de bombardement amélioré
Yak-28U Maestro : version biplace d'entraînement
Yak-28R Brewer D : version de reconnaissance
Yak-28PP Brewer E : version de guerre électronique
Yak-28P Firebar : version d'interception
Fiche
Technique :
Yakovlev Yak-28 (code OTAN : Brewer)
Constructeur :
Yakovlev |
Rôle :
Bombardier |
Premier
vol 5 : mars 1958 |
Équipage :
2 |
Motorisation :
Moteur Toumansky R-11AF2-300 -
Nombre 2 - Type Turboréacteur - Puissance unitaire : 60 kN |
Plus moderne le Yak 38 Différent schéma du Yak 28 conçu par l'URSS à la fin des années 1950. |
Dimensions :
Envergure 11,78 m - Longueur 20,02 m - Hauteur 4,30 m - Surface
alaire 35,25 m² |
Masses :
À vide 13 150 kg - Maximale 17 465 kg |
Performances :
Vitesse maximale 1 350 km/h (Mach 1,09) - Plafond 15 000 m - Rayon
d'action 2 200 km |
Armement :
Interne 1 canon GH-23 de 23 mm - Externe 2 000 kg de bombes |
Antonov An-8
L'Antonov An-8 (Code OTAN Camp)
est un avion de transport biturbopropulseur moyen-courrier civil et militaire.
À la fin de la Seconde Guerre
mondiale l’URSS avait besoin d’un avion de transport moderne plus performant que
le Lisunov Li-2 et plus gros que l’Iliouchine Il-12 en cours de développement.
Après avoir envisagé divers projets Aeroflot et les V-VS se mirent d’accord sur
un projet révolutionnaire en URSS et très ambitieux pour l’OKB Antonov, un cargo
à rampe de chargement arrière, doté d’une voilure haute de grand allongement.
Avion cargo moyen courrier équipé
de deux turbines à hélice Kuznetsov NK-6-TV-2 de 5 100 ch, l’Antonov An-8 fit
son premier vol le 11 février 1956, le prototype étant présenté à Tushino la
même année.
Les turbomoteurs souffrant de problèmes de jeunesse, les 150 appareils de série
produits à l'usine GAZ-34 de Tashkent jusqu'en 1961 reçurent des Ivchenko AI-20K
(ex Kuznetsov NK-4) de 4 000 ch.
L'An-8 a été développé dans le
début des années 1950 et construit dans la GAZ-34 usine de Tachkent
L'An-8 était une plus grande
capacité de remplacement pour le Li Lisunov antérieure-2
(DC-3) et avaient une emprise
importante non pressurisé.
Il était équipé d'une position
d'artillerie queue et un nez vitré avec un bulbe menton radar pour l'équipement
de navigation.
Il a servi le Soviet Air Force
avant les années 1970 sur la ligne de front des tâches militaires, ne soit
connue par l'OTAN comme le Camp.
Beaucoup ont ensuite été
transférés à Aeroflot pour être utilisés comme avions-cargos.
Quelques aéronefs ont été observés en battant le Libéria et l'Angola en Afrique.
Bien que Antonov a retiré les
certificats de navigabilité du type en 2004, mettant ainsi fin à un usage légal
de l'avion.
Les versions
An-8 : Transport militaire
tactique.
An-8B : Projet de toplivovoz, dont
un prototype fut expérimenté en 1959.
An-8F : Projet de classe volante
de navigation proposé sans succès en 1960 à l'aviation militaire de l'URSS.
An-8Iou : Prototype testé en 1963
avec de fusées d’assistance au décollage NIDA-159.
An-8N : Transport commercial
destiné à Aeroflot et aménagé pour 70 passagers.
An-8P : Projet de version de lutte
ASM proposé sans succès en 1958 à la marine militaire de l'URSS.
An-8PS : Projet de version SAR
proposé sans succès en 1958 à la marine militaire de l'URSS.
Constructeur :
Antonov |
Rôle :
Transport |
Équipage :
6 |
Premier
vol : 11 février 1956 |
Mise
en service : 1958 |
|
Dimensions :
Longueur 30,74 m - Envergure 37,0 m - Hauteur 9,7 m - Aire des
ailes 117,2 m2 |
Masse
et capacité d'emport : Max. à vide 21,25 t - Max. au décollage 43,4
t - Passagers 70 |
Motorisation :
Moteurs 4 Ivchenko AI-20K - Puissance unitaire 4 000 ch |
Performances :
Vitesse de croisière maximale 480 km/h - Vitesse maximale 520 km/h
- Plafond : 9 600 m |
Autonomie :
2 280/3 900 km |
Antonov An 12
l'An-10 civil et l'An-12
militaire vont partager de nombreux systèmes et
équipements : Voilure, empennages, motorisation, section avant du fuselage et
train d’atterrissage étaient identiques. Avec une section centrale du fuselage
commune, les prototypes An-10 ( pressurisé ) et An-12 ( non pressurisé )
avaient 86% de pièces communes. En cours de production cependant les deux
appareils vont sensiblement diverger.
Les principales différences entre les deux appareils portent principalement sur
le dessin du fuselage arrière, très relevé sur l’An-12 pour intégrer une rampe
de chargement, des équipements spécifiques à une utilisation militaire et cargo,
l’absence de pressurisation sur le cargo ( Certains appareils recevront un
compartiment pressurisé pour 14 passagers à l’avant de la soute ). On note aussi
sur l’An-12 la présence d’une tourelle arrière recevant 2 canons NR-23 de 23 mm.
L'Antonov An-12 ( désignation OTAN
Cub ) est un avion de transport militaire moyen. Souvent considéré comme
l'équivalent soviétique du célèbre Hercules américain, il n'a cependant pas été
produit en aussi grand nombre et n'a pas eu le même succès que son concurrent
occidental.
Aeroflot jugeant le futur An-8
insuffisant pour ses besoins, les plus hautes instances soviétiques ordonnèrent
le 30 novembre 1955 à l’OKB 473 dirigé par O.K. Antonov de développer un nouvel
appareil de transport, quadriturbopropulseur.
Le choix de la motorisation était laissé à l’appréciation de l’OKB entre les
turbopropulseurs Kuznetsov NK-4 et Ivchenko AI-20, mais deux versions devaient
être réalisées en parallèle, un appareil cargo à vocation militaire désigné ‘T’
et un appareil commercial désigné ‘U’. Dès le départ le NK-4 fut préféré par les
ingénieurs du bureau d’études, et les deux avions étant développés en parallèle.
Le 22 juillet 1956 une commission
officielle inspecta la maquette d’aménagement du projet ‘T’, dont le prototype (
c/n 7900101 ) effectua
son premier vol le 16 décembre 1957 aux mains des pilotes d’essais Ya.I.
Vernikov et G.I. Lysenko.
Ce prototype fut remis six moins plus tard au NII VVS, mais il fut victime d’un
accident le 26 juin 1958 à l'atterrissage sur l’aérodrome central de Moscou (Khodinka).
Situé près du centre ville, ce terrain entouré d’obstacles nécessitait une
certaine pratique.
Ors G.I.Lysenko, après une approche à vitesse de descente minimale, réduisit les
gaz des moteurs internes juste après avoir passé la clôture du terrain à 25 m
d’altitude.
Manquant de puissance, le prototype s’enfonça et heurta le sol à 65 m du seuil
de piste. L’appareil était réparable mais pour ne pas retarder les essais
officiels on le remplaça par un appareil de série rapidement achevé.
Effectués entre juillet 1958 et juin 1959, ces essais officiels devaient
conduire à la mise en service de l’An-12 fin 1959.
Dès 1960 cependant on remplaça les moteurs NK-4 par des AI-20M, seuls les deux
premiers appareils de série et le prototype ayant reçu des NK-4.
Oleg Konstantinovitch Antonov
reconnaitra lui-même certains défauts à cet appareil, en particulier la rampe
arrière, qui fut abandonnée sur la plupart des appareils, le chargement
s’effectuant portes relevées depuis le plateau de véhicules.
Mais avec une soute cargo de 122,9 m3 (13,5 x 2,6 x 3,5 m) l'An-12 avait une
valeur certaine qui justifia la production de 1 243 exemplaires.
L’An-12 a aussi connu un franc
succès à l’exportation : commandé à 183 exemplaires par 9 forces aériennes et
conservé par certains pays issus de l’URSS, il fut aussi apprécié sous sa forme
civile. On comptait une centaine d'opérateurs civils en août 2006 pour environ
179 appareils.
Les premiers appareils de série
sortirent dès 1957 de la GAZ-90 d’Irkoutsk, où 155 machines furent construites
jusqu’en 1962.
Fiche
Technique :
Constructeur :
Antonov |
Rôle :
Transport militaire |
Équipage :
5 |
Premier vol : 16 décembre 1957 |
Mise
en service : 1959 |
Dimensions :
Longueur 33,10 m - Envergure 38 m - Hauteur 10,53 m - Aire des ailes 121,7
m2 |
Masse et capacité d'emport : Max. à vide 28 t - Max. au décollage 61 t - Fret : 20 000 |
Passagers
cabine : pour 14 |
Motorisation :
Moteurs 4 turbopropulseurs Ivchenko AI 20k - Puissance unitaire 3
495 ch |
Performances :
Vitesse de croisière maximale 670 km/h - Vitesse maximale 777 km/h -
Plafond 10 200 m |
Autonomie :
3 600/5 700 km |
Charge
des ailes : 461 kg/m2 |
Certain était opérationnel mais pas en service , mais pour les besoin d’un tel conflit , d’un coté pour conquérir le monde tel l’Empire Asiat de KU-HO-CHANG et de l’autre pour le défendre ! |
Source
de la documentation avion ( Wikipédia
)
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