GRAY  ( Haute Saône )


                                                                                                
Gray (Haute-Saône)
ARMOIRIES Le Blason de Gray : Azur billeté d'or, au lion couronné naissant d'or, armé et lampassé de gueules en chef; de gueules chargé de trois flammes d'or posées 2 et 1, en pointe.
Les flammes désignent les trois incendies qui ravagèrent la ville ( 1324, 1477 et 1479 ) .
La devise est donc "Triplex Victoria Flammis" : trois fois victorieuse des flammes.

                                             
                 De cet immense brasier déchirant les ténèbres , trois mots s’échappent alors :  ‘’ Triplex Victoria Flammis ‘’  ( Vue de chez moi )

 La devise de Gray ( devise ancienne ) :

EX TRIPLICI CINERE, NOVUS IGNIS                                             

D'une triple cendre, un feu nouveau

Les armes de Gray

Coupé : au 1er de BOURGOGNE-COMTE, défaillant à la pointe, c'est-à-dire : d'azur, semé de billettes d'or au demi-lion du même, armé et lampassé de gueules, mouvant du coupé ; au 2e d'argent, à trois flammes au naturel (alias : de gueules à trois flammes d'or)

Historique de la devise de Gray

"Armes parlantes (au 2e quartier), soit au point de vue de son nom ( Ignis Graïus ), soit au point de vue de son histoire et des incendies successifs auxquels fait allusion sa devise : EX TRIPLICI CINERE, NOVUS IGNIS."

"Jeanne de Bourgogne, femme de Philippe le Long, releva Gray de ses ruines après un incendie terrible, en 1324, et, la même année, accorda aux habitants leur charte de commune.

"Après la mort de Charles le Téméraire (1477), une garnison française sous les ordres de Salazar occupa la place ; mais, une nuit, elle se laissa massacrer par surprise et la ville passa une fois de plus par les flammes (6 août 1478).

"Quand Charles d'Amboise mit à nouveau le siège devant Gray (1480), il ne restait plus debout que trente-deux maisons qu'il détruisit encore de fond en comble." 

                                               
                Vue de chez moi                       Vue du Pont de Pierre amont et aval                                 la Saône                                   la Plage


Gray est construite sur les rives de la Saône :

C'est la dernière ville importante de Franche-Comté sur la Saône avant la Bourgogne.

Les grands quais de pierre témoignent de l'intense activité portuaire de la ville depuis le Moyen-Age, son port ayant été le principal centre marchand de la Franche-Comté.

La ville est fière de son patrimoine architectural.

Au fil des rues du "Vieux Gray", anciennes demeures et hôtels particuliers se succèdent.

Il y a une belle vue sur la ville depuis le pont en pierre du 18ème siècle.

Aujourd'hui, Gray bénéficie du label "Station verte de vacances".

C'est un site idéal pour la pêche et toutes autres activités nautiques.

Située au Sud-Ouest de la Haute-Saône, aux confins de la Bourgogne et de la Franche-Comté, la ville de Gray est à peu près équidistante de Dijon, Dole, Langres, Besançon et Vesoul.

Gray ( se prononce'Grè en Franc-Comtois ) est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Graylois et les Grayloises.

Gray est la cinquième ville la plus peuplée du département après Vesoul, Héricourt, Lure et Luxeuil-les-Bains.

C'est une ville de moyenne importance pour la Franche-Comté.

                                               
           Place du 4 Septembre                      La Poste                          L'Hôtel de Ville                        Le Tribunal                             Chez Dan


Histoire :

Un bourg castral, possession des comtes de Bourgogne s'installe sur le rebord du plateau au XIe siècle, protégé par un fossé. Au bord de la Saône une ville basse s'organise au pied du bourg. L'acte de fondation de l'hôpital du Saint-Esprit atteste que cette ville basse est déjà fortifiée en 1238. La ville se développe ensuite de façon très importante par l'action d'Othon IV, époux de Mahaut d'Artois. Sa fille, Jeanne de Bourgogne, continue l'œuvre de son père, fonde une corporation de marchands, accorde une charte aux habitants et reconstruit la ville après l'incendie de 1324.

La ville et ses remparts sont détruits par Louis XI en 1479. Le XVIe siècle est un véritable âge d'or pour la ville, grâce au dynamisme du commerce fluvial et à la présence continue d'une élite politique qui gravite des Flandres à la Comté. La Renaissance rayonne, l'église est reconstruite, l'Hôtel de ville achevé, Claude Arnoux dit Lulier et Denis le Rupt sont à l'origine de la fameuse école de sculpture de Dole. Charles Quint installe à Gray son prévôt Gauthiot d'Ancier.

Si le XVIe siècle a été un siècle radieux, le XVIIe est austère, religieux et désastreux, largement éprouvé par la guerre de Dix Ans et celle qui s'achève par l'annexion de la Franche-Comté au royaume de France. De nombreux couvents s'établissent. L'arrivée en 1613 de la statuette de "la Vierge à l'enfant" sculptée dans un morceau de chêne miraculeux attire de nombreux pèlerins. Pierre Fourier de Mattaincourt, fondateur de la congrégation Notre-Dame, que sa fidélité envers les ducs de Lorraine oblige à s'exiler, arrive à Gray en 1636. Il y meurt en 1640 et est béatifié en 1730. Grâce à ces deux événements la renommée spirituelle de la ville ne fait que s'amplifier.

Le siècle suivant redonne à Gray sa prospérité perdue avec la construction de l'hôpital, de la caserne et la reprise du commerce fluvial. L'essor économique se concrétise par l'aménagement des quais, l'organisation du centre ferroviaire, le développement des quartiers du bas de la ville avec la construction de chais, d'entrepôts à grain et de moulins. Le développement de la culture s'affirme à Gray par la construction de la bibliothèque et du théâtre.

En 1790, Gray est choisie pour abriter le chef-lieu du département. Il est transféré à Vesoul en 1800. De 1806 à 1827 Gray et Arc-lès-Gray ne forment qu'une seule commune, avant de se séparer à nouveau.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

                                                               Vue du Château sur la ville              Les remparts                       La Basilique                  Collège Augustin-Cournot           Tertre du Château


Lieux et monuments :

L’hôtel de ville :

Bâti en 1568, c'est un édifice élégant qui se caractérise par ses arcades de style Renaissance et le dessin en damier de son beau toit de tuiles vernis.

Un des plus beaux bâtiments de la Renaissance en Franche-Comté. Érigée de 1567 à 1572, la façade principale, longue d’environ 37 m, comporte deux travées rythmées par des colonnes corinthiennes et composites superposées en marbre rouge de Sampans (Jura). Elle s’ouvre sur la place par neuf arcades en plein cintre. L’hôtel de ville est couvert d’un toit de tuiles vernissées polychrome de tradition bourguignonne.

 

                                                           
         
                      L'Hôtel de Ville, un des plus beaux bâtiments de la Renaissance en Franche-Comté, érigée de 1567 à 1572 .


La basilique :

De style gothique, la basilique a été construite de 1478 à 1559. Son clocher, reconstruit en 1940, a la forme bulbe spéciale aux clochers franc-comtois. Le porche de style néogothique n'a été réalisé qu'en 1863.

Située non loin de l'ancienne forteresse des ducs de Bourgogne et entièrement restaurée en 1996, elle domine la ville. Sa première pierre est posée en 1478 mais elle n’est achevée qu’en 1559 et érigée en Basilique par Pie XII en 1948. La nef est couverte d’une voûte entièrement nervurée en étoile, exemple de gothique flamboyant unique dans toute la province. Le vitrail central du chœur est orné d’un arbre de Jessé réalisé au milieu du XVIe siècle par des imagiers flamands qui ont travaillé à Brou jusqu’en 1532.

Une remarquable statue du Christ mort réalisée par Claude Arnoux dit Lulier vers 1553 en albâtre se trouve dans une chapelle située dans le premier collatéral gauche. À voir également, la cuve de la chaire à prêcher en pierre (1612) et quelques tableaux importants : "La Vierge remettant un collier à Ste Thérèse d’Avila" par Mazzanti (1686-1775), "l’Annonciation" (1760) par Montesanto.

L’histoire de la statuette de Notre Dame de Gray est racontée en images sur le vitrail situé dans la chapelle aménagée en 1807 à gauche du chœur. La nef est dominée par le magnifique orgue du facteur bisontin Claude Valentin (1726), achevé par Riepp de Dijon.

 

                                                                      
                            La Basilique, de style gothique, la basilique a été construite de 1478 à 1559 et possède un Orgue magnifique.


Orgue de la Basilique :
L'orgue est composé de trois claviers (grand orgue : 15 jeux, positif : 7 jeux ; récit : 3 jeux). Le buffet du grand orgue comprend 3 tourelles en V, celle du centre étant plus petite.4 plates-faces cintrées les reliant sont dotées de claires-voies ouvragées. Le Buffet du positif comprend 3 tourelles en mitre. 2 plates-faces bombées les relient. Le décor du positif est en poirier et noyer. Les anges du grand orgue sont en merisier. Le reste du décor est en chêne.
Iconographie : ornementation (pot, fleur) ; figures bibliques (ange : instrument de musique)
Précision représentation : Les tourelles des extrémités sont surmontées de pots à fleurs sculptés, celle du centre est couronnée par un groupe d'anges musiciens. Les plates-faces reçoivent 2 anges en couronnement. Les tourelles du positif sont surmontées aux extrémités par 2 pots à feu.

           
          L'Orgue de la Basilique


Le théâtre :

Après 10 années de fermeture, le magnifique théâtre à l'italienne de Gray a été inauguré au printemps 2006.

L'opération de restauration intérieure qui vient de se terminer fait suite à une étude exécutée par Paul Barnoud, architecte en chef des Monuments Historiques qui s'est attaché à faire disparaître les stigmates des restaurations successives et faire apparaître un théâtre à l'identique.

Il fut construit entre 1846 et 1849 à proximité de la promenade des Tilleuls par l’ingénieur bisontin J.-B. Martin. Présentant une façade épurée, l’intérêt de ce monument réside surtout dans l’architecture de sa salle de spectacle (plan à l’italienne, avec loges d’avant-scène, machinerie, décor et rideau de scène, magnifique plafond rayonnant illustré de muses et de bacchantes).

 

                                                     
        Théâtre à l'italienne de Gray, construit entre 1846 et 1849 à proximité de la promenade des Tilleuls par l’ingénieur bisontin J.-B. Martin.


La bibliothèque :

Le fond patrimonial a pour origine en partie la confiscation des biens du Clergé déclarés biens nationaux en 1789. La plupart des manuscrits et incunables proviennent des couvents de la ville et des environs. La première bibliothèque est installée dans trois salles du Couvent des Cordeliers (aujourd'hui disparu) et est inaugurée le 30 mars 1798. Elle contenait environ 12 000 volumes. Transférée au collège des Jésuites au début du XIXème siècle, elle sera ensuite installée dans un bâtiment spécialement construit en 1858, accolé à l'Hôtel de Ville.

À l'origine constituée essentiellement d'un fond théologique, elle s'est vue enrichie au fil des années de livres de philosophie, de philologie, d'art, d'histoire, de géographie, de récits d'expéditions, d'explorations, de sciences, de mathématiques, de physique… (en particulier les ouvrages de Romé de l'Isle, A. Cournot, E. Bour…), ainsi que des ouvrages curieux et étonnants : les registres de comptes des Impératrices Joséphine et Marie-Louise, tenus et donnés par leur intendant Ballouhey, originaire de Citey, ou les formats "éléphant" de la description de l'Egypte par Champollion.

La salle, entièrement restaurée en 1996, impressionne les visiteurs par son aspect majestueux, ses boiseries et sa galerie supérieure à laquelle on accède par un escalier en colimaçon.

                                                                                                       
  À l'origine constituée essentiellement d'un fond théologique, elle s'est vue enrichie au fil des années de livres de philosophie, de philologie, 
 
de philologie, d'art, d'histoire, de géographie, de récits d'expéditions, d'explorations, de sciences, de mathématiques, de physique…


L'hôtel Dieu :p>

RéaRéalisé par l’architecte bisontin Jacques François Tripard, selon un plan en croix grecque, il est bâti entre 1716 et 1750. Une chapelle est située au centre de la croix grecque. L’apothicairerie est remarquable avec ses boiseries et ses 119 pots à pharmacie en faïence (Nevers, Igny en Haute-Saône) du XVIIème au XIXème siècle, ses 25 pots en bois tourné et ses 27 pots en verre.

 

                                                                        
                      Réalisé par l’architecte bisontin Jacques François Tripard, selon un plan en croix grecque, il est bâti entre 1716 et 1750.  


Le château du musée Baron Martin :p>

Du château fort médiéval ne subsistent que la Tour crénelée, les remparts et les sous-sols voûtés en plein cintre (XIVème siècle) qui correspondent à la reconstruction de la forteresse par Jeanne de Bourgogne après l'incendie de 1324. Après la conquête de la Franche-Comté en 1674, le château de Gray devient propriété du roi de France. Il est transformé à la fin du XVIIème siècle en résidence de plaisance avec jardins.

SonSon dernier propriétaire princier, le Comte de Provence, frère de Louis XVI, le dote de plafonds ouvrés, de boiseries sculptées, de parquets chevillés, de cheminées de marbre et d'un Salon des glaces. Profondément remanié après la Révolution par Alexandre Martin (Baron d'Empire et Maire de la ville entre 1805 et 1815) qui l'achète en 1796. En 1864, il devient propriété du banquier Louis Revon, puis de la famille Mougin qui le cède à la ville en 1901 pour y installer un musée.

Dans les salons du château réaménagé au XIXe siècle par le Baron Martin, le musée d'art et d'archéologie de Gray abrite une collection de peintures et de mobilier datant du moyen-âge au début du XXe siècle. Dans les caves sont présentées les collections archéologiques alors qu'une grande salle à l'étage accueille les expositions temporaires.p>

                                                         
              Du château fort médiéval ne subsistent que la Tour crénelée, les remparts et les sous-sols voûtés en plein cintre ( XIVème siècle )


Le Musée Baron Martin :pan>

Ce musée d'art est installé dans le Château du Comte de Provence, frère de Louis XVI, qui remplaça au 18ème siècle la forteresse des ducs de Bourgogne.

                                                                           
               Salon des glaces                  L'Impératrice Joséphine          '' L'Enfant au chien ''       P.P. Prud'hon 1758-1823    La dame à l'ombrelle


La La tour de Paravis datant du 12ème siècle est le dernier vestige de la forteresse et offre une belle vue panoramique sur la vallée de la Saône.

Le musée rassemble en 24 salles un grand nombre de collections, plus de 1 200 oeuvres du 15ème au 20ème siècle.

Au coeur du centre ancien de Gray, le château du XVIIIe siècle abrite les collections du musée Baron Martin. Vous repérerez facilement la tour crénelée médiévale qui marque l’entrée du parc de cette belle demeure officiellement convertie en musée dès 1903.

De la forteresse médiévale, seuls subsistent les caveaux du château et la tour du Paravis, tous deux du XIVe siècle. Anciennement propriété des Ducs de Bourgogne, le château fut peu à peu réaménagé lorsqu’il intégra le domaine royal au XVIIe siècle, à la suite de la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV. Réaménagé entre 1777 et 1783 par le comte de Provence, frère de Louis XVI et futur Louis XVIII, il devint une agréable demeure de plaisance.

                                                                                           
                          ''Le galant colporteur ''                                   ''  La mort de Hyacinthe ''                          '' Les ennemis des serpents ''

Un parc intimiste et ombragé abrite le château dans un écrin de verdure tout en offrant au visiteur curieux une vue incomparable sur les toits de la ville et la vallée de la Saône.p>

LesLes vastes salons XVIIIe et XIXe siècles du rez-de-chaussée offrent un cadre tout à fait approprié à la présentation de chef-d’oeuvres de la peinture et de la sculpture, de la fin du Moyen-Age au début du XXe siècle.

La grande galerie située à l’étage, avec ses hautes cimaises et son éclairage zénithal, accueille les expositions temporaires tandis que les caveaux médiévaux présentent des objets issus de fouilles archéologiques locales et une intéressante série de vases grecs des IVe et Ve siècles avant notre ère.an style="mso-spacerun:yes">  
http://www.museebaronmartin.fr/

                                                                                                                  
                                               Le Musée et la Basilique vu de mon balcon                                                                      Musée vu de la cour


La chapelle des Carmélites :pan>

La chapelle est construite en 1667.

Depuis 1978 elle représente 8 siècles d'art sacré en Haute-Saône avec des collections constituées de tableaux, sculptures, objets religieux...

Les Carmélites s'installent à Gray en 1644.

La chapelle, construite en 1667, est consacrée en 1691.

Elle a eu un rôle religieux et de bienfaisance jusqu'à la moitié du XXème siècle.

En 1978, elle est transformée en dépôt départemental d'art sacré, dont la vocation est de protéger les objets religieux provenant des différentes communes du département de la Haute-Saône.

Dans le cadre de la chapelle se trouve l'exposition permanente de quelques pièces magnifiques ("Vierge à l'enfant", École Bourguignonne du XVème siècle) et, à l'étage, une exposition temporaire différente chaque année.

         
          La chapelle est construite en 1667.

 

Le muséum d'histoire naturellepan> :

Héritier des cabinets de curiosité du XVIIIe siècle, le muséum conserve une collection d'oiseaux naturalisés et d'échantillons paléontologiques et géologiques. S'y trouve aussi l'herbier de René Maire.
La La présentation des des richesses locales est complétée par des expositions temporaires.


Le Nacia Esperanto Muzeo
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Fondé par Georges Junier (1913-2000), ce musée unique en France conserve et met en valeur une riche collection de documents, de périodiques, d'archives photographiques et diverses concernant la langue internationale esperanto, son histoire et sa culture. La présence de ce musée à Gray fait que le nom de cette ville est connu au loin, parmi la communauté des gens de tous pays qui parlent et pratiquent cette langue.


Tour Saint - Pierre- Fourier :pan>

Du nom du célèbre prêtre lorrain, la tour est connue pour son escalier de bois pivotant.

Unique en Europe : escalier pivotant dans un cylindre de bois Pièce et passage "secret " menât à une petite pièce d'époque renaissance dans le haut d'un tour.

L'accès se fait par la rue des Ursules ( attention nombreux escaliers ) .

Ambiance émouvante de la logette ( 1538 ) occupée en 1636 par Pierre Fourier, célèbre prêtre lorrain, qui se dévoua sans compter et lutta jusqu'à sa mort 1640 contre les horreurs de la guerre de 10 ans >

http://www.ville-gray.fr/
 Le site de la Ville de GRAY
A voir également les environs de GRAY                                                                                                          

                                                                                                       

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