Région Franche-Comté Environs de Gray
'' Pesmes
/ Gy
/ Champlitte / Marnay ''
Une BD dont l'histoire se passe à
Pesmes et sa région à été réalisé '' Le
relais de la chance au Roy ''dans la série " Signe de piste "
Les pays perdus ( Editions du Lombard ) |
Pesmes :
Altitude 254 m. - 4000 habitants - à 60 Km de
Vesoul, 20 Km de Dole, 35 Km de Besançon, et 40 Km de Dijon.
Dans un des cantons les plus riches en patrimoine
de la Haute-Saône, venez découvrir l'un des plus beaux villages de France.
19 monuments classés ou inscrits au patrimoine.
Du haut de son promontoire, Pesmes offre une vue
splendide sur la vallée.
A 20 km au sud de Gray, ce village classé parmi
les cent plus beaux villages de France, conserve de nombreux vestiges de son
passé, comme l'église Saint-Hilaire.
Situé sur les rives de l'Ognon, il représente un
site champêtre propice aux loisirs ( pêche, promenade ou baignade ).
Communauté de Communes du Val de Pesmes
D'origine médiévale, Pesmes se situe au carrefour
de 4 départements : Haute-Saône, Doubs, Jura et Côte d'Or. Née au Moyen Âge,
autour d'un château, Pesmes a souvent fait l'objet de nombreuses convoitises.
Avant de devenir française sous Louis XIV, elle fut franque, germanique,
bourguignonne et espagnole.
Patrimoine : classé parmi les plus beaux villages
de France, Pesmes possède de nombreux édifices et monuments valant le détour. Il
en est ainsi de l'église datant du XIIème, de la Maison Royale (XVII-XVIIIème),
des vestiges de l'ancien château érigé au Xème siècle, l'hôtel Châteaurouillaud
(XIV-XVIème), la maison Grandvelle (XVIème), le Musée des Forges (XVIIème),le
Château des Forges ( XVIIIème).
Le Château de Pesmes :
le Château a été construit au Xème siècle sur les flancs d'une falaise dominant
l'Ognon.
Maintes fois modifié, il fut très endommagé
pendant la guerre de 100 ans puis à nouveau au XVIIème.
Henri IV y
séjourna pendant 10 jours tant il le trouvait confortable et Louis XIV y passa
une nuit lors de la conquête de cette province.
Le Château des Forges :
ce château du XVIIème était la résidence du maître des Forges.
Des remises, des écuries et 26 logements ouvriers
avaient été également construits.
Le château
est situé au fond de la cour d'honneur, il est construit en forme de U.
Le corps central est orné d'une serlienne et d'un
fronton triangulaire.
Ce vaste ensemble comportait également un jardin
d'agrément, un potager et une orangeraie.
Fontaines et lavoirs :
La Fontaine-lavoir de Coulance, se situe à l’angle de la rue des Loups et de la
route de Broye, près du Musée des Forges, on ignore la date de sa construction,
les archives indiquent une première réparation en 1805, puis de profondes
modifications en 1881.
Elle a été récemmment aménagée avec le concours
de la Maison Familiale de Chargey-les-Gray.
Dans un très beau cadre paysager clôturé, la
fontaine actuelle en eau, comporte 8 colonnes surmontées d’un toit en tuiles,
plusieurs bassins extérieurs
On trouve aussi la Fontaine de Theuriot, non
rénovée.
Les Sites remarquables :
• L'église datant du XIIème. • La Maison Royale (XVII-XVIIIème). • Des vestiges
de l'ancien château érigé au Xème siècle. • L'hôtel Châteaurouillaud
(XIV-XVIème). • La maison Grandvelle (XVIème). • Le Musée des Forges (XVIIème).
• Le Château des Forges (XVIIIème)
Gy :
A 19 km à l'est de Gray, c'est une importante
forteresse féodale, propriété des archevêques de Besançon durant 700 ans.
Plusieurs fois reconstruite et réaménagée, elle
est aujourd'hui redevenue privée et se visite l'été.
Gy est mentionné pour la première fois dans des
écrits officiels en 1049.
Le site fut cependant occupé bien avant, puisque
des tombes antiques y ont été retrouvées.
En 1595, Gy fut envahi et brûlé par Tremblecourt.
Quelques vestiges de la période antique sont
visibles à Gy, notamment un tumulus dans le bois de Plumont et un camp fortifié
romain.
De
nombreux monuments architecturaux témoignent par ailleurs de l'importance
historique de Gy :
- le château des Archevêques de Besançon qui
domine le bourg fut construit aux XVIème et XVIIIème siècles.
On pourra notamment admirer sa belle tour d'escalier gothique et les
appartements du XVIIIème siècle.
Ecole et collège jusqu'en 1974, ce château est aujourd'hui un musée privé.
- La mairie de style classique date du XIXème
siècle.
- Une maison du chemin "Derrière-les-Tours"
possède un corps de logis, des ailes et deux tours du XVème siècle, une galerie
et des cheminées du XVIIIème siècle et un riche décor intérieur.
- Des maisons gothiques et plusieurs maisons des
XVIIème et des XVIIIème sont disséminées dans le bourg.
L'architecture sacrée n'est pas en reste.
L'élégante église Saint-Symphorien du XVIIIème siècle abrite en effet une cuve
baptismale du XVème siècle, un Christ en bois scupté du XVIIème, et un important
mobilier du XVIIIème siècle.
Sur la route de Gray se trouve en outre un
oratoire du XVIIIème siècle qui contient une Vierge à l'enfant du XIVème siècle
et deux statues du XVIIème siècle.
Outre cette importante architecture, on pourra
visiter à Gy le Musée du Vin et sa salle des pressoirs.
Gézier-et-Fontenelay (70700)
Tournage de scènes de la vie rurale dans les années 1950
par le réalisateur Alain Baptizet, cinéaste de Vesoul.
le 25-08-2010
Fermes de Fontenelay Sylvie Chantal Alain, Chantal, Emma, Sylvie |
En attendant le tournage de l'après-midi la patience est de mise |
Sylvie & Stéphane Pose de Miss Sylvie L'heure de la pose Chantal, Emma, Sylvie |
Dan chef de table Miss Sylvie, retour au XXème Siècle |
Alain Baptizet :
Alain Baptizet a commencé sa carrière en tant que
cinéaste des cavernes. En tant que Spéléologue aguerri il détient le record du
Monde de l'homme qui est descendu le plus profond sous Terre et de l'avoir
filmé.
Considéré comme le Steven Spielberg des films
spéléologiques il a son actif des classiques qui ont fait sa renommée telle que
" Les Cascades de la Nuit " ou encore " Les pionniers du sous-sol ".
Alain Baptizet continua son aventure caméra à
l'épaule, mais cette fois-ci sa passion le porta sur l'Afrique Noire et plus
spécialement le Cameroun. C'est à lui que l'on doit des documentaires que
beaucoup on vue dans les chaînes de télévisions tel que " Les chasseurs de
Python " où un jeune noir met sa jambe dans un trou de Python pour mieux
l'appâter et le tuer. Des images choc que tout le monde connait. On lui doit
aussi un documentaire sur Les Peul's M'Bororos qui est le dernier peuple libre
mais vraiment libre sur cette planète. Alain fera énormément de documentaires
spectaculaires dans le monde africain.
Par la suite, Alain porte un regard sur la
fiction, ainsi il écrivit des scénarios de court-métrages qui a eu beaucoup de
succès dans les Festivals de films.
Portant un amour immodéré pour la caméra et son
AATON LTR Super 16 mm et ayant énormément de connaissance dans le cinéma, Alain
fonde son Association TRAVELLING qui se situe à Vesoul.
Alain très heureux de faire connaitre et
transmettre sa passion aux nouveaux qui viennent dans l'Association et leur
permettant de leur donner une chance dans leur projet de court-métrage.
Ainsi c'est souvent que son expérience de
documentaliste permet de sauver des tournages parfois difficiles.
Toujours la passion au cœur, Alain Baptizet a
réalisé son premier long-métrage " La légende des Milles Etangs " qui est en
cours de montage à l'heure actuelle pour une sortie prévue en fin d'année 2009.
Alain est devenu un des plus importants
collaborateurs de Skylla Production et qui a son actif + de 150 films.
Tournage de scènes de la vie rurale dans les années 1950 par le réalisateur Alain Baptizet '' Chantal, Emma, Sylvie '' figurantes |
Champlitte :
Le Bourg de Champlitte, ancienne ville fortifiée
sur le Salon, affluent de le Saône, a des origines lointaines et a su conserver
malgré les avatars du temps, son patrimoine urbain qui témoigne de sa prospérité
d'alors.
Tout un dédale de rues et ruelles silencieuses,
des impasses, des places aux élégantes fontaines séduisent les visiteurs qui s'y
attardent.
Des maisons Renaissance dites espagnoles, des
statuettes aux encoignures de vieilles demeures et deux tours de défense époque
Charles Quint le château (XVIe-XVIIIe s.), ancien château médiéval des sires de
Vergy et transformé en
Musée.
Musée des Arts et Traditions Populaires relate la
vie familiale, les artisans, les boutiques traditionnelles, la médecine
ancienne, les fêtes, le musée des pressoirs.
A 23 km au nord de Gray, Champlitte est une
ancienne ville fortifiée au milieu d'un vignoble dans une vallée verdoyante. La
cité est connue pour son château-musée et les nombreux vestiges des différentes
périodes de son passé : remparts, ruelles pavées, maisons de la Renaissance...
La fête de la St Vincent (22 janvier), dont l'origine remonte au 18ème siècle,
honore le patron des vignerons.
La ville abrite 3 musées :
Musée des Arts et Traditions Populaires
Fondé en 1956 par Albert Demard, il est hébergé
dans le prestigieux château dont la façade Renaissance est insésée dans un corps
de bâtement avec rotonde du 18ème siècle. La vie paysanne du 19ème siècle est
reconstituée à travers 40 salles aux intérieurs rustiques. Le musée fait revivre
les activités et les objets de la vie courante de cette époque.
Musée de la Vigne et des Pressoirs
Aménagé dans une autre partie du château, le
musée évoque la tradition du vignoble de Champlitte et présente une collection
de pressoirs des 17ème et 19ème siècles et des ateliers de distillation et de
tonnellerie.
Musée 1900, Arts et Techniques
Ce musée retrace la vie d'un bourg de 1900 à 1920
avec ses mutations techniques. Deux rues ont été reconstitué et évoquent la vie
et le travail des commerçants, artisans et des métiers liés aux transports
(machine à vapeur et voitures anciennes).
Marnay :
Marnay et son histoire.
L'histoire de Mamay est intimement liée à l'histoire de son château.
La cité est bâtie sur un éperon rocheux qui domine la
rive droite de l'Ognon.
La terre faisait partie, à l'époque féodale, du domaine des comtes de Bourgogne
qui la donnèrent au XIIème siècle, en apanage, à leur branche cadette, les
Chalon.
Ceux-ci sont à l'origine du point fortifié édifié sur l'éperon rocheux pour
surveiller le passage de la rivière.
Les habitants se sont groupés à ses pieds.
Après avoir été la résidence de Béatrix de Chalon, dame de Marnay, la forteresse
est entrée en possession, au XVIème siècle, de la famille de Gorrevod, qui l'a
embelli et agrandi pour en faire un imposant château.
Les Gorrevod, famille originaire de Bresse, étaient au service de Marguerite
d'Autriche, régente des Pays Bas. Commandant le passage de la vallée de l'Ognon,
le château de Marnay fut l'objet de nombreux sièges.
Vendu à la Révolution comme bien national, celui-là a progressivement été
démantelé.
Il a conservé une partie de ses fossés. La porte présente encore une façade aux
pilastres cannelés.
On y voit toujours le logement des flèches du pont levis.
Dans la cour, transformée en place publique, subsistent le bâtiment des
archives, avec sa tourelle ronde et surtout, au fond de la cour, la façade du
logis seigneurial flanquée d'une tourelle polygonale abritant un large escalier
à vis. La partie du château qui domine le canal du moulin a conservé une
tourelle carrée construite en encorbellement.
L'Hôtel de Santans ( aujourd'hui
hôtel de ville ) avec sa belle façade Renaissance nous donne une idée des
habitations remarquables édifiées à cette époque dont Marnay a conservé de très
beaux exemples.
La tradition rapporte qu'au cours des invasions, un tableau de la Vierge put
être sauvé des flammes d'une façon jugée miraculeuse. Comme à Faverney, le
miracle fut reconnu et célébré.
Chaque année, le premier dimanche de juillet, une procession rappelle et célèbre
cet événement. Le tableau est exposé dans l'église Saint Symphorien.
Les rives de l'Ognon virent se développer jadis tanneries, scieries, moulins,
huileries, etc... Désormais bordées de saules pleureurs, elles offrent un cadre
romantique à l'ensemble des îles et barrages qui agrémentent le cours de la
rivière.