Le secret de l’espadon  
                                                                                                  

            

 

Les dents du tigre &  Le secret de l’espadon

A l’époque la menace était bien réelle, avec les deux puissances USA_URSS ( la guerre froide ) mais la menace du péril jaune était également d’actualité .
Pas mal d’ouvrages à l’époque  ( romans BD ) traitant du sujet en on fait des fiction !
Dans le genre , Edgar P. Jacobs  et ses personnages Black et Mortimer affronte le mystérieux " Empire Jaune " de Basam Damdu " l’usurpateur " dans ( Le secret de l’espadon ) 
Première publication 1950
1947. Alors que dans le monde se multiplient les pactes et les conférences destinées à sauvegarder la paix, le mystérieux " Empire Jaune " de Basam Damdu " l’usurpateur ", empereur du Tibet, lance une offensive généralisée. 
En quelques heures, la gigantesque armada anéantit les principales villes de la planète. Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l’état de ruines fumantes, la flotte américaine du Pacifique gît au fond de l’océan, tandis que les couleurs de l’empereur sont hissées par ses parachutistes sur les gratte-ciel du nouveau monde…

           Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l’état de ruines fumantes

C’est en 1959 que  Henri Vernes et son personnage Bob Morane se retrouve dans le même genre de conflit !  ( Les dents du tigre ) dans les deux titre on retrouve des noms d’animaux  l’espadon pour l'un et le tigre  pou l'autre?
Beaucoup de similitudes dans entre les 2 histoires, disons globalement, cette fois c’est le mystérieux '' KU-HO-CHANG '' ( appeler le clown de Pékin ) qui domine le monde . dans l'autre cas c'est "  BASAM- DAMDU " (  l'usurpateur )
Egalement pour la région les deux dictateurs son au Tibet, a Lhassa pour
Blake & Mortimer et dans des cavernes sur les hauts-plateaux du Tibet pour Bob Morane
Dans le grondement titanesque de fusées intercontinentales, le hululement hallucinant des chasseurs supersoniques, le fracas terrifiant des charges atomiques ou le chuintement sournois des sous-marins polaires, deux civilisations s'affrontent. Morane percera-t-il à temps le secret de la terreur verte qui risque d'exterminer l'humanité ?

                                                                           

                Lhassa la capitale de la Région autonome du Tibet, région autonome chinoise, appelée plus couramment Tibet.

Résumé
L'Empereur du Tibet, Basam-Bandu, déclenche une attaque générale pour envahir le monde entier.
En quelques heures, les plus grandes villes du monde sont réduites à néant et ses armées victorieuses. Mais le gouvernement britannique, renseigné, a pris certaines précautions et construit une base secrète pour y préparer une riposte.
Le capitaine Francis Blake du MI5, le contre-espionnage britannique, et son ami Philip Mortimer, physicien nucléaire, partent donc à bord de l'avion le Golden Rocket, emportant les plans de l'Espadon, une arme révolutionnaire conçue par Mortimer.
Ils sont traqués par le colonel Olrik, un occidental chef des services secrets tibétains.
Le Golden Rocket est abattu au-dessus de l'Iran et Blake et Mortimer sont capturés par des Iraniens aux ordres des Tibétains. Ils parviennent à s'échapper grâce au sergent Ahmed Nasir, un Indien de l'armée britannique, et à parvenir à Turbat, au Pakistan où ils sont hébergés par Zahan-Kahn.
À la fin du tome 1, Blake et Mortimer sont dénoncés par Razul, un bezendjas, et sur le point d'être capturés Blake, Mortimer et Nasir parviennent à quitter Turbat grâce à une insurrection.
Quelques jours plus tard, ils atteignent les falaises du Makran où Mortimer, venu récupérer les plans perdus par Blake dans la montagne, est capturé non sans avoir dissimulé les plans.
Trois mois plus tard, alors que Blake et l'amiral Sir William Gray dirigent la résistance depuis une base sous-marine secrète dans le détroit d'Ormuz entre Oman et l'Iran, Mortimer est détenu par Olrik à Karachi, au Pakistan.
Un soir, alors que Blake récupère les plans dont la cachette lui a été transmise par Mortimer par l'intermédiaire de Nassir, ce dernier est reconnu par Razul, près de la prison de Mortimer.
Mortimer s'évade le soir même à l'aide de Blake et Nasir et embarque dans un sous-marin.
Un mois est passé depuis l'évasion de Mortimer.
À Karachi, un convoi d'intellectuels en déportation est libéré par des résistants. Parmi eux, Donald Bell, ingénieur à l'Atomic Energy Commission se lie d'amitié avec Jack Harper, ancien chef de district dans le nord des Indes et ami de son frère le lieutenant Archie Bell. Après un long voyage, le convoi atteint le Makran d'où, grâce à un passage secret, ils parviennent à la base de la résistance.
Là, depuis presque un mois, tout est fait pour accélérer la naissance de l'Espadon, un avion supersonique ultra-maniable qui peut également aller sous l'eau.
Harper est alors nommé au Controle Corps chargé de la sécurité et un certain Mallow lui fait visiter la base.
Mais, après avoir neutralisé ce dernier, il vole des explosifs et détruit plusieurs installations de la base.
Après une brève enquête, Blake et Mortimer découvrent que Bell, qui est en vérité Olrik, avait neutralisé Harper et usurpé son identité.
Mais Olrik parvient à s'enfuir dans un scaphandre et ne peut être rattrappé. Mortimer décide de brusquer les choses et de simplifier son Espadon pour que dans soixante heures deux exemplaires soient opérationnels.
Olrik organise un assaut générale sur la base, qui est sur le point de tomber lorsque le premier Espadon piloté par Blake puis le deuxième commandé par Mortimer réduisent à néant l'aviation et la flotte des attaquants.
Partout dans le monde commencent alors des insurrections qui ébranlent le pouvoir de Basam-Bandu en quelques jours.
Ce dernier, pris de folie meutrière décide de lancer une destruction nucléaire générale, mais une escadrille d'Espadons attaque sa capitale et détruit son arsenal dans les rampes de lancement, mettant fin à son empire.

                                                                     
                  "  BASAM- DAMDU " (  l'usurpateur )                                      '' KU-HO-CHANG '' ( appeler le clown de Pékin )               

Péril jaune
Le « péril jaune » ( Yellow peril ) est défini à la fin du XIXe siècle « comme le danger supposé que les peuples d’Asie vont surpasser les Blancs et gouverner le monde ». Désignant dans un premier temps le péril « chinois », l’expression est employée au tournant du XIXe siècle pour stigmatiser le Japon lors du conflit qui l'oppose à la Russie en 1904.

« On craint que les Japonais fusionnent avec les Chinois, les modernisent, en fassent des « citoyens » et ne deviennent ainsi la première puissance du monde.

C’est ce qu’on appelle le Péril jaune dont nous démontrerons la puérilité » .

De son côté, Jacques Novicow analyse ainsi le phénomène en 1897 : «Le sociologue qui entend démontrer non sans ironie l’infondé des craintes du péril jaune, oriente sa démonstration sur le terrain économique plutôt que militaire.

 «Le «péril jaune» est signalé de toutes parts.

Les Chinois sont quatre cents millions.

Théoriquement, ils peuvent mettre trente millions d’hommes sur pied de guerre.

Un beau matin, ils devraient envahir l’Europe, massacrer ses habitants et mettre fin à la civilisation occidentale.

Cela paraissait un dogme inattaquable.

Mais, on s’est aperçu dans ces derniers temps que les Chinois éprouvent une horreur insurmontable contre le service militaire.

Depuis qu’ils se sont laissés battre par les Japonais, dix fois moins nombreux, les pessimistes ont fait volte face.

Le «péril jaune» n’est plus à craindre sous une forme militaire, du moins pour une période qui peut entrer dans nos préoccupations, le «péril jaune» vient surtout de l’ouvrier chinois qui se contente de cinq sous».

L’Occident, surtout les Etats-Unis (Californie) et l’Australie, connaîssent alors les premières vagues d’immigration chinoise.

Souvent couplée à la métaphore entomologique de la «fourmilière» asiatique, l’expression serait à l’origine allemande, «gelbe Gefahr», attribuée à Guillaume II qui l’aurait forgée lors de la tentative du souverain allemand de «fédérer» les nations occidentales ayant des colonies en Asie contre le péril de la montée en puissance de la Chine et du Japon.

A peu près à la même période, l’expression fait fortune dans les pays anglo-saxons.

En 1898, l’écrivain anglais P. Shield fait paraître une série de courtes histoires intitulée The Yellow danger, dont la trame s’inspire du meurtre de deux missionnaires allemands en Chine en 1897.

D’après l’interprétation de Jacques Decornoy, le «péril jaune» est donc une invention des «Blancs impérialistes et colonialistes» et «s’inscrit dans la continuité du mythe des Barbares avec lequel il partage l’expression occidentale d’une peur de la décadence»

En 1904, un article du New York Times du 15 février fait état de la réactivation du phénomène : «Our Berlin dispatches report that the sentiment in the ruling class in Germany is one of dread at what is called the «Yellow peril» and the cause of Russia is favored in the belief that Russia can and will repress the agression of the Asiatic under the lead of Japan».

Au tournant du siècle, la métaphore de la couleur en charge de désigner le combat des «races» connaît une véritable fortune éditoriale alimentée par l’actualité «brûlante» qui concerne plus particulièrement «les nations européennes engagées dans les affaires de la Chine» selon l’expression d’un Edmond Théry.

Le « péril jaune » vient désigner le danger que le Japon, cette jeune «nation», ce «meilleur disciple de la Révolution française» paraît faire courir aux «nations» occidentales et colonialistes lors du conflit qui l’oppose à la Russie de 1904 à 1905.

La rhétorique du « péril jaune » prend à cette époque un nouveau sens et sert à désigner le « péril japonais », ultérieurement décliné
en « japanese bashing » ( années 1980-90 ).


Cette histoire de « rétro-anticipation » mettant en scène les soubresauts de la civilisation face aux « jaunes » de Basam Damdu, empereur despotique du Tibet souhaitant envahir le monde aurait de quoi surprendre aujourd'hui.

Ce racisme non feint étant quelque peu exagéré.

Replacée néanmoins dans le contexte de la directe après guerre mondiale, cette lutte des anglais contre l'envahisseur est pourtant bien compréhensible et rappelle d'ailleurs avec peu de détour les souffrances récentes endurées par l'Europe face aux armées du 3eme Reich.

L'aspect « rétro » étant donc expliqué, il reste l'anticipation, que les plans de l'engin du professeur Mortimer et la base secrète anglaise ultra sophistiquée suffiront à justifier.

Il se détache toutefois de l'album un autre aspect aujourd'hui d'avantage compréhensible, mais moins évident pour le jeune lecteur de l'époque, et c'est celui de l'invasion du Tibet par les troupes chinoises (1950) que l'actualité de ses dernières années (manifestations lors des JO de Pekin entre autres) ont rendu encore plus perceptibles à chacun.  Les essais nucléaires lancés ces dernières semaines par la Corée du Nord et l'Iran étant d'autres exemples étonnant d'une menace similaire.

...Etrange comme d'un coup, le dictateur asiatique de l'époque en devient d'autant plus « réaliste ».

Voir :  

http://www.blakeetmortimer.com/  

http://blake-jacobs-et-mortimer.over-blog.com/article-19000212.html

 http://1caseenmoins.canalblog.com/archives/2009/06/01/13932007.html

Le Secret de l’espadon reprend le thème de l’avion submersible, dont le point de départ date du début du XXème siècle et fut popularisé par Jules Verne dans Le Maître du monde ( 1904 ).

Durant l’entre-deux-guerres l’idée fut utilisée par la bande dessinée dans Tim Tyler’s Luck (Raoul et Gaston) de Lyman Young et même chez Walt Disney avec le « submarplane » des Aventures de Mickey.

Cependant il y a une différence taille entre ces histoires et l’Espadon : la solidité exemplaire du scénario et surtout la conception de l’engin-robot dont le profil aérodynamique n’est pas près de se démoder.

Pour créer l’engin libérateur, le scrupuleux Jacobs a d’ailleurs hésite entre plusieurs systèmes dont l’un d’entre eux n’est autre qu’une préfiguration stupéfiante du système Polaris ! Mais, finalement, c’est l’extraordinaire « espadon » bleu et blanc qui l’a emporté et qui continue de nous fasciner. Nous sommes là très loin des inventions approximatives qui ont précédé la création de Jacobs.

                                                                                                
               Divers couvertures du Secret de l'Espadon du grand   '' Edgar P. Jacobs ''  et ses personnages Black et Mortimer


Correspondance entre Claude le Gallo et Edgar P. Jacobs, 20 novembre 1967

« Afin de me permettre la revanche et la libération des Nations vaincues par la foudroyante attaque de « l’Empire Jaune », il me fallait trouver, en plus d’une base opérationnelle (la base secrète du détroit d’Ormuz), une arme quasi invulnérable et suffisamment puissante pour neutraliser l’énorme machine de guerre de l’envahisseur, mais en même temps assez maniable et assez peu encombrante pour échapper à ses recherches. Ce qui excluait, d’emblée, toute idée de base ou d’engin de surface.

En effet nous ne disposions pas, ou presque pas, de documents sur l’armement récent et pratiquement rien sur les armes nucléaires, les fusées, les radars,etc. Nous en étions encore l’armement conventionnel et aux avions à hélice… Ma première idée s’était portée sur quatre projets possibles :

Un avion supersonique à armement nucléaire

Un sous-marin porteur de fusées (tirant en plongée)

Une base sous-marine de fusées (au fond d’un lac)

Un avions supersonique opérant à partir d’une base sous-marine.

J’avais finalement opté pour l’avion sous-marin mais celui-ci, bien que très audacieux pour l’époque, restait néanmoins un engin de type classique, sauf qu’il possédait un moteur à réaction, qu’il était conçu pour être télécommandé et qu’il émergeait de l’eau. Son comportement en l’air était à peu près celui des « stukas ». chose curieuse, alors que j’avais extrapolé avec une incroyable audace dans Le Rayon U , la crainte de l’invraisemblance, jointe à mon allergie pour la science fiction à l’américaine, me paralysait positivement. C’est alors qu’au cours d’une discussion sur ce problème avec un vieil ami, celui-ci, balayant mes scrupules et toutes mes objections techniques, m’incita à passer outre à cette soudaine timidité et à foncer franchement en avant en pleine science-fiction (ou plutôt ce que l’on croyait encore être de la science-fiction !). Bref il parvint à me convaincre et ce fut « l’Espadon » !

« Le principe une fois admis, je me mis au travail avec impétuosité. Tenant compte, pour la cellule, des différents milieux dans lesquels elle serait appelée à évoluer, c’est à dire l’air et l’eau, je fis un certain nombre de croquis très sommaires et assez vite j’arrivai à une ligne qui me sembla répondre aux performances désirées. Partant de là, j’établis une épure, plan, face, profil, etc, que j’allai soumettre pour examen à un expert ès question navales et aéronautiques. Ce dernier, ayant estimé qu’aucune impossibilité majeur ne s’opposait à la réalisation d’un tel projet, exécuta une maquette à l’échelle. A sa vue, un nom me vint spontanément : Espadon ! Ce nom, il l’avait d’ailleurs bien mérité, puisque je m’étais inspiré de la ligne de ce poisson (ainsi que de celle du requin) pour établir, du point de vue aérodynamique, le profil de mon engin.

Il est intéressant de noter qu’à l’époque où fut réalisé ce sous-marin volant, l’avion à fuselage effilé et à ailes courtes n’était pas du tout
« dans le vent ». au contraire, on en était en plein aux « ailes volantes » et aux appareils sans queue.
Je fis d’ailleurs, de ce type d’avion, une version personnelle avec l’ »aile rouge » du colonel Olrik.
Je rappelle aussi en passant la création, toujours pour la même histoire d’un chasseur « Jaune » surnommé le « requin Volant ».
Sept ans plus tard, en 1953, les Américains sortirent un extraordinaires avion, considéré comme le plus évolué du moment : le « Douglas X3 » , surnommé ‘the spearfish of the sky », d’une linge presque identique à celle de « l’Espadon ». Enfin – consécration suprême – vingt ans plus tard, les Américains annoncent la mise au concours entre 44 constructeurs d’un projet de sous-marin volant ! et l’U.S Navy précise bien qu’il ne s’agit nullement d’un projet de science-fiction, les techniques existantes lui paraissant suffisantes pour entreprendre, dès à présent, l’étude d’un tel engin…

Quelques précisions techniques : l’espadon a été conçu pour être télécommandé et ce n’est que talonné par le temps et les événements que les héros Blake et Mortimer, risquant le tout pour le tout, tentent l’hasardeuse expérience de piloter eux-mêmes l’engin partiellement équipé, remplaçant ainsi le dispositif de radio-commande.

L’emploi et le fonctionnement des commandes sont absolument semblables en vol comme en plongée. En vol, l’alimentation des réacteurs en carburant se fait par l’air. En plongée l’entrée d’air se bloque au contact de l’eau et déclenche automatiquement la mise en circuit des réservoirs d’oxygène.

A noter : le nez de l’appareil se détache pour l’éjection du pilote.

Armement : roquettes et missiles à charge nucléaire et à guidage infra-rouge.

 

Les avions dans  ‘’ Le secret de l’espadon ’’

Les avions de l’aventure sont apparemment tous imaginaires mais d’après des avions réel !
Gloster Meteor :

Le capitaine Francis Blake est l’une des personnalité du centre de recherches de Scaw-Fell .

Son temps est même précieux et il pilote lui-même l’avion qui le ramène de Londres.

Pas n’importe qu’elle avion.

Dans la petite silhouette vue sur le tarmac, depuis la tour de contrôle, on devine un Gloster Meteor.

Une belle réussite, cet avion, qui fit son premier vol en 1943.

Avec le Messerschmitt ME-262 auquel il n’eu jamais eu l’occasion de se mesurer, il marque l’entrée dans l’ère de la réaction.

En temps que tueur de V1, il fit du bien au moral des Anglais, civils et militaires.

Sa robustesse lui valut de rester en service jusqu’en ….1987 !

                       1*MD-2         

                           Le Gloster Meteor est le premier avion à réaction militaire mis en service par le Royaume-Uni .

 


Les chasseurs chinois
chasseur « Jaune
» surnommé le « requin Volant » inspiré du Lockheed P80 qui servi de modèle à l’avion chinois personnellement j’aurais plus vu Northrop-X4-Bantam.
Lockheed P-80 Shooting Star :

Jacobs veux dessiner une machine de guerre invulnérable et surpuissante.

Privé d’élément scientifiques, il élabore plusieurs projet avant de se décider pour un

sous-marin volant baptisé ‘’ Espadon ‘’

L’inventeur ne se doute pas encore que, sept ans plus tard, les américains sortiront le Douglas X-3 de configuration très proche de sa création .

La réalité à rattrapé la fiction Jacobsienne…..et le dessinateur, en tire une très grande fierté.

Le Lockheed P-80 Shooting Star, lui a bien été créé pour l’armée Américaine et réutilisé dans le secret de l’Espadon .

Sa photo en vol à été publié  quelques mois plus tôt, en Février 1946 dans le national Géographic.
(
National Géographic Janvier 2004 / Spécial Blake & Mortimer
)

                     

                          Le Lockheed P-80 Shooting Star est le second avion de chasse à réaction conçu par les États-Unis.

 


Northrop X-4 Bantam :

Le X-4 Bantam est un petit prototype d'avion-jet en 1948.

Origine du projet : en avril 1946, l'USAAF et le Naca voulurent évaluer les capacités d'un avion dépourvu d'empennages horizontaux à voler à grand vitesse, jusqu'à Mach 1.

A cette époque, les phénomènes d'interaction aérodynamique entre les surfaces portantes, en régime transsonique étaient mal comprises et l'on pensait que la solution la plus radicale pour s'affranchir du problème était d'éliminer les stabilisateurs horizontaux. Northrop fut naturellement choisi pour ce projet en raison de son expérience inégalé sur les ailes volantes.

Nombre d'exemplaire construits : deux : X-4 n°1 et 2

Matériaux principaux de construction : magnésium (aile) et alliage d'aluminium.

Configuration générale : le X-4 était un biréacteur monoplace montés un train d'atterrissage tricycle. La voilure en flèche, pourvue en bord de fuite de deux volets d'atterrissage (servant aussi d'aérofreins) et de élevons, s'implantait à mi-hauteur sur un fuselage surmonté à l'arrière du plan fixe vertical équipé d'un gouvernail de direction.

L'idée a du mérite, mais les systèmes de contrôle de vol de l'époque a empêché le X-4 de toute réussite.

                                                                                

                                   Le X-4 Bantam a été l'un des avions X-américain à volé dans les années fin-1940 et 1950.


le Golden Rocket :

Ne ressemble apparement à aucun avion connu 
?  hybride inspiré du Boeing B17 et du de Havilland Comet.
La fuite est rarement glorieuse.

Mais quand on na pas le choix et qu’il s’agit de préparé le salut du monde on n’hésite pas.

Tel son Francis Blake et Philip Mortimer, qui doivent rallier la lointaine base secrète base du détroit d’Ormuz en emportant les précieux plans secret de l’Espadon.

Il leur faut une machine puissante, rapide et même stratosphérique.

Le bureau d’étude de E .P . Jacops se met à l’œuvre.

Il faut faire vite : on utilisera ce qui peu l’être dans le matériel existant.

Le bébé baptisé Golden Rocket, est donc un curieux hybride.

L’arrière, en particulier l’empennage vertical provient incontestablement du B-17 Forteresse volante.

Au plus intense de l’effort de guerre, les Etats-Unis produisaient cet énorme quadrimoteur à la cadence de quatre par heure !

Justement, à propos de moteurs, les 4 gros Wright du B-17 ( 1200 ch. chacun ) manqueraient de souffle pour monter le Golden Rocket jusqu’a la stratosphère.

Qu’a cela ne tienne : empruntons ses quatre réacteurs au DH 106 Comet et plaçons les dans l’aile tout contre le fuselage.
 Pionnier et martyr ce Comet, depuis la guerre mondiale, toutes les têtes pensantes de l’aviation savaient que l’avenir du transport aérien était à réaction.

Mais dans ce domaine tout était à inventer, et sans ordinateur s’il vous plait, et à la main !

C’est De Havilland qui coiffe les concurrents.

Le Comet 1, qui à fait son premier vol en Juillet 1951, et mis en service le 2 Mai 1952.

D’emblée l’avion vol magnifiquement, presque deux fois plus vite que les meilleurs long-courriers à hélice et assez haut pour échapper au mauvais temps.

Le succès est au rendez-vous mais, entre le 2 Mai 1953 et le 8 Avril 1954, quatre Comet disparaissent corps et biens dans des conditions aussi inquiétantes que mystérieuses.

Afin de comprendre ce qui se passe, on drague la Méditerranée sur des centaines de kilomètres ! travail gigantesque couronné de succès.

On découvre que le fuselage n’était pas assez solide pour résister aux contraintes imposées par les montées répétées à haute altitude avec une cabine présurisée.

Trois ans après le bel avion est guéri et peu reprendre ses vols, mais la confiance est perdue.

Et puis les Boeing 707 et douglas DC8 occupent le ciel.

Bon maintenant qui à dit que Comet n’existait pas encore en 1946,  puisque qu’il fit son premier vol en Juillet 1951 ? croyez vous qu’E. P . Jacobs en soit à un voyage dans le futur près ?

( Extrait de  Science & vie / Spécial Blake & Mortimer )

                               
            Golden Rocket             Golden Rocket, avion hybride inspiré du Boeing B17  Flying Fortress et du de Havilland Comet.           


l’Espadon
: avion amphibie qui ressemble à un avion connu mais non amphibie ! et seulement
produit au stade expérimental,  l’auteur c’est inspiré du Douglas-X3 Stiletto.
Douglas X-3 Stiletto :

L’Espadon, avion ou engin imaginaire ?

Si le centre secret du détroit d’Ormuz fut seul à produire des Espadon, cela n’empêche pas une telle machine de prétendre à une existence bien réelle .

Mortimer n’est tout de même pas le seul de cette planète à fourmilier d’idées originales, damned !

Naturellement il est très en avance, d’autres le suivent.

Ainsi Science & vie de Février 1956 rend comte du brevet pris par un ingénieur Américain, Donald Doolittle, pour un ‘’ avion sous-marin  ‘’ qui intéresse la marine Américaine .

Sans suite directe,  mais le même science & vie , informe en Octobre 1969, que 44 ( pas moins ) constructeurs de matériels naval et aériens Américains sont mis en concours pour l’étude et la réalisation d’engins ( triphibie ) capables de se déplacer sous l’eau, en surface et dans les airs….

Notons que l’Espadon, muni d’ailes et de gouvernes, possède tout ce qu’il faut pour voler parfaitement.

D’ailleurs devant la photos du X-3 Stiletto, qui pourrait douter que les ingénieurs de Douglas avaient potassé les plans de Mortimer.
( Extrait de  Science & vie / Spécial Blake & Mortimer )


L
'aile volante : ( l'aile rouge du colonel Olrik ! ) qui était d'actualité à l'époque le Northrop YB-49
le Northrop YB-49 est un prototype d'aile volante à réaction développé par Jack Northrop pour l'United States Air Force peu après la Seconde Guerre mondiale.
Northrop YB-49 :

Il fallait à Olrik une monture digne de ses ambitions ?

Pour le satisfaire ‘’ les jaunes ‘’ n’ont d’autres solution que de copier les Américains ?

Le conflit mondial a donné à la recherche US en avion militaire un formidable coup d’accélérateur ?

La firme Northrop à tenu le raisonnement suivant  l’essentiel dans un avion c’est l’aile, supprimons tout le reste nous en obtiendrons l’avion le plus efficace .

On construisit alors toute une famille d’ailes volantes, pour aboutir en 46 à l’impressionnant modèle Y-49.

Avec elle Olrik ne risque pas de passer inaperçu !

Malheureusement on ne tira pas de cette formule toutes les satisfactions escomptées.

Exigeant beaucoup de puissance pour une vitesse et une autonomie insuffisantes, l’avion était très instable et difficile à faire voler.  

Il faudra attendre la fin des années quatre-vingt pour que l’aile volante soit sauvée par la mise au point des commandes électriques assistée par ordinateur.

C’est ainsi que naquit le bombardier B-2 Spirit.
( Extrait de  Science & vie / Spécial Blake & Mortimer )

                                                         
          le Northrop YB-49 est un prototype d'aile volante à réaction développé par Jack Northrop pour l'United States Air Force


Boeing
B24 Libérator :
Les bombardiers de Basam Damdu sont des Boeing
B24 Libérator.
L’usurpateur Batam-Damdu est bien décidé à envoyer ses hordes jaunes à conquérir le monde .

Mais le monde est vaste, et au départ de Lhassa, il vaut mieux que de vagues couscous ou autres trapanelles pour transporter des milliers d’hommes.

E . P . Jacobs nonobstant la noirceur de son personnage se doit de le doter d’un avion efficace, une véritable machine de guerre.

Comment faire en 1946 ?

C’est assez simple : regarder se qu’on vient de vivre, et puiser dans le catalogue du matériel qui à fait ses preuves.

Pas d’hésitation, Basam-Damdu disposera du Boeing B-24 Liberator.

Appareil glorieux s’il en est.

Conçu pour le bombardement il est mis en service en 1939, il fut construit en 19200 exemplaires.

Il participa à toutes les batailles de l’Europe au Pacifique.

Petit détail le B-24 est équipé de gros moteurs à pistons animant de grandes hélices alors que, il est clair que l’avenir est aux réacteurs.

Qu’a cela ne tienne, en deux coups de gomme et trois coups de crayon, quatre réacteur prennent la place des moteurs à hélices !

Et tant pis pour les esprits chagrins , qui jugeront qu’il est plus difficile de rentrer un train d’atterrissage ….dans un réacteur  que dans le fuseau qui prolonge ; sur l’original, les capots d’un moteur à étoile.
( Extrait de  Science & vie / Spécial Blake & Mortimer )

 

                                    

                        Bombardiers de Basam Damdu , le B-24 Consolidated Liberator est un bombardier lourd américain.

 

Dans les projets de  Jacobs on retrouve des similitudes avec les aventures de Bob Morane ! quelques années plus tard , hasard ???

Un avion supersonique à armement nucléaire  ( Oasis K ne répond plus )

Une base sous-marine de fusées au fond d’un lac  ( Tempête sur les Andes )

Un avions supersonique opérant à partir d’une base sous-marine  ( L’oiseau de feu )

L’espadon

Il s'agit d'un engin triphibie télécommandé ou piloté, opérant à partir d'une base sous-marine, capable de jaillir des flots telle une fusée, de fondre sur l'objectif et de replonger, mission accomplie - ou encore d'attaquer en surface en glissant sur l'eau à la manière d'un hors-bord, soit enfin de torpiller en plongée comme un submersible.

                                              1*MD            
        Espadon ! Ce nom, il l’avait d’ailleurs bien mérité, puisque je m’étais inspiré de la ligne de ce poisson  ''   Edgar P. Jacobs ''


Le Douglas-X3 Stiletto

Dans les années 1950 le X Douglas-3 était un des avions jet expérimental des États-Unis avec un fuselage mince et un nez conique long, fabriqué par Douglas Aircraft Company.

Sa mission principale était d'étudier les caractéristiques de conception d'un appareil conçu pour des vitesses supersoniques soutenue, qui comprenait la première utilisation du titane dans les composantes majeures de cellules

Bien que l'avion de recherche a été une déception, les concepteurs de Lockheed ont utilisés les données du X-3 essais pour le F-104 Starfighter qui a utilisé un dessin ou modèle similaire . 

                                      
                                    Dans les années 1950 le X Douglas-3 était un des avions jet expérimental des États-Unis .


Le X-3 Stiletto Douglas a été la plus élégante de l'avion expérimental au début, mais ses réalisations de recherche n'étaient pas ceux initialement prévus. L'objectif de l'appareil était ambitieux - il devait décoller du sol par ses propres moyens, monter à la haute altitude, de maintenir une vitesse de croisière soutenue de Mach 2, puis sur terre sous son propre pouvoir. L'avion était aussi de tester la faisabilité d'ailes à faible allongement, et l'utilisation à grande échelle de titane dans les structures d'aéronefs.

La construction du X-3 a été approuvé le 30 Juin 1949.

Au cours du développement, le X-3 les moteurs Westinghouse J46 ont été incapables de répondre à la poussée, la taille et de poids, de manière moins poussée turboréacteurs Westinghouse J34 ont été substitués, produisant seulement 4900 lbf (21,8 kN) de poussée avec postcombustion plutôt que sur les 7000 prévus lbf (31,3 kN).

Le premier appareil a été achevé et livré à la Edwards Air Force Base, Californie, le 11 Septembre 1952.

Le X-3 en vedette une forme inhabituelle désinvolte d'un fuselage cylindrique long avec de petites ailes trapézoïdales.

L'une des considérations de conception était de créer le plus petit et plus mince "forme possible, afin de parvenir à une forme plane rationalisé. 

                                                     
    Si le centre secret du détroit d’Ormuz fut seul à produire des Espadon, cela n’empêche pas une telle machine de prétendre à une
    existence bien réelle .


Le nez a été étendu pour permettre la fourniture d'équipements de test alors que le semi-enterré et pare-brise du poste de pilotage a été conçu pour atténuer les effets du "buisson thermique" conditions.

Le rapport d'aspect bas, non balayée des ailes ont été conçues pour la grande vitesse et plus tard l'équipe de conception Lockheed à utilisé les données du X-3 avec des tests similaires pour la conception du F-104 Starfighter .

Due à la fois moteur et des problèmes de la cellule, le second avion est partiellement achevé a été annulé, et ses composants ont été utilisés pour les pièces de rechange .

 

Caractéristiques générales

Rôle :  Expérimental 

Fabricant : Douglas 

Premier vol : 15 Octobre 1952 

Retraité : 23 Mai 1956 

Les principaux utilisateurs : United States Air Force , NACA 

Nombre construit : 1   

Equipage : 1

Longueur :  20,3 m

Envergure :  6,9 m

                                                                       
                     Lockheed à utilisé les données du X-3 avec des tests similaires pour la conception du F-104 Starfighter .

Hauteur :  3,8 m

Surface alaire :  15,47 m²

Poids à vide :  7,310 kg

Poids maxi au décollage : 10,810 kg

Motorisation: 2 × Westinghouse J34 turboréacteur postcombustion

Vitesse maximale : 1125 km / h

Autonomie : 800 km)

Plafond pratique : 11,600 m

Poussée / poids: 0.40

*MD =   photos montage Dan Kelbert  )
Source de la documentation avions  ( Wikipédia )



Retour