Les
dents du tigre & Le
secret de l’espadon
A
l’époque la menace était bien réelle, avec les deux puissances USA_URSS (
la guerre froide ) mais la menace du péril jaune était également d’actualité
.
Pas mal d’ouvrages à l’époque (
romans BD ) traitant du sujet en on fait des fiction !
Dans
le genre ,
Edgar P. Jacobs
et ses personnages Black et Mortimer affronte le mystérieux "
Empire Jaune " de Basam Damdu " l’usurpateur " dans ( Le secret
de l’espadon )
Première publication 1950
En quelques heures, la gigantesque armada anéantit les principales villes de la
planète. Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l’état de ruines
fumantes, la flotte américaine du Pacifique gît au fond de l’océan, tandis
que les couleurs de l’empereur sont hissées par ses parachutistes sur les
gratte-ciel du nouveau monde…
Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l’état de ruines fumantes |
C’est
en 1959 que Henri Vernes et son personnage Bob Morane se retrouve dans le même
genre de conflit ! ( Les dents
du tigre ) dans les deux titre on retrouve des noms d’animaux
l’espadon
pour l'un et le tigre
pou l'autre?
Beaucoup
de similitudes dans entre les 2 histoires, disons globalement, cette fois
c’est le mystérieux ''
KU-HO-CHANG ''
( appeler le clown de Pékin ) qui
domine le monde .
Egalement pour la région les deux dictateurs son au Tibet, a Lhassa pour
Blake & Mortimer et dans des
cavernes sur les hauts-plateaux du Tibet pour Bob
Morane
Lhassa la capitale de la Région autonome du
Tibet, région autonome chinoise, appelée plus couramment Tibet |
Résumé
L'Empereur
du Tibet, Basam-Bandu, déclenche une attaque générale pour envahir le monde
entier.
En
quelques heures, les plus grandes villes du monde sont réduites à néant et
ses armées victorieuses. Mais le gouvernement britannique, renseigné, a pris
certaines précautions et construit une base secrète pour y préparer une
riposte.
Le
capitaine Francis Blake du MI5, le contre-espionnage britannique, et son ami
Philip Mortimer, physicien nucléaire, partent donc à bord de l'avion le Golden
Rocket, emportant les plans de l'Espadon, une arme révolutionnaire conçue par
Mortimer.
Ils
sont traqués par le colonel Olrik, un occidental chef des services secrets tibétains.
Le
Golden Rocket est abattu au-dessus de l'Iran et Blake et Mortimer sont capturés
par des Iraniens aux ordres des Tibétains. Ils parviennent à s'échapper grâce
au sergent Ahmed Nasir, un Indien de l'armée britannique, et à parvenir à
Turbat, au Pakistan où ils sont hébergés par Zahan-Kahn.
À
la fin du tome 1, Blake et Mortimer sont dénoncés par Razul, un bezendjas, et
sur le point d'être capturés
Quelques
jours plus tard, ils atteignent les falaises du Makran où Mortimer, venu récupérer
les plans perdus par Blake dans la montagne, est capturé non sans avoir
dissimulé les plans.
Trois
mois plus tard, alors que Blake et l'amiral Sir William Gray dirigent la résistance
depuis une base sous-marine secrète dans le détroit d'Ormuz entre Oman et
l'Iran, Mortimer est détenu par Olrik à Karachi, au Pakistan.
Un
soir, alors que Blake récupère les plans dont la cachette lui a été
transmise par Mortimer par l'intermédiaire de Nassir, ce dernier est reconnu
par Razul, près de la prison de Mortimer.
Mortimer
s'évade le soir même à l'aide de Blake et Nasir et embarque dans un
sous-marin.
À
Karachi, un convoi d'intellectuels en déportation est libéré par des résistants.
Parmi eux, Donald Bell, ingénieur à l'Atomic Energy Commission se lie d'amitié
avec Jack Harper, ancien chef de district dans le nord des Indes et ami de son
frère le lieutenant Archie Bell. Après un long voyage, le convoi atteint le
Makran d'où, grâce à un passage secret, ils parviennent à la base de la résistance.
Là,
depuis presque un mois, tout est fait pour accélérer la naissance de
l'Espadon, un avion supersonique ultra-maniable qui peut également aller sous
l'eau.
Harper
est alors nommé au Controle Corps chargé de la sécurité et un certain Mallow
lui fait visiter la base.
Mais,
après avoir neutralisé ce dernier, il vole des explosifs et détruit plusieurs
installations de la base.
Après
une brève enquête, Blake et Mortimer découvrent que Bell, qui est en vérité
Olrik, avait neutralisé Harper et usurpé son identité.
Mais
Olrik parvient à s'enfuir dans un scaphandre et ne peut être rattrappé.
Mortimer décide de brusquer les choses et de simplifier son Espadon pour que
dans soixante heures deux exemplaires soient opérationnels.
Olrik
organise un assaut générale sur la base, qui est sur le point de tomber
lorsque le premier Espadon piloté par Blake puis le deuxième commandé par
Mortimer réduisent à néant l'aviation et la flotte des attaquants.
Partout
dans le monde commencent alors des insurrections qui ébranlent le pouvoir de
Basam-Bandu en quelques jours.
Ce
dernier, pris de folie meutrière décide de lancer une destruction nucléaire générale,
mais une escadrille d'Espadons attaque sa capitale et détruit son arsenal dans
les rampes de lancement, mettant fin à son empire.
" BASAM- DAMDU " ( l'usurpateur ) '' KU-HO-CHANG '' ( appeler le clown de Pékin ) |
Péril
jaune
« On craint que les
Japonais fusionnent avec les Chinois, les modernisent, en fassent des «
citoyens » et ne deviennent ainsi la première puissance du monde.
C’est ce qu’on appelle le
Péril jaune dont nous démontrerons la puérilité » .
De son côté, Jacques
Novicow analyse ainsi le phénomène en 1897 : «Le sociologue qui entend
démontrer non sans ironie l’infondé des craintes du péril jaune, oriente
sa démonstration sur le terrain économique plutôt que militaire.
«Le
«péril jaune» est signalé de toutes parts.
Les Chinois sont quatre
cents millions.
Théoriquement, ils peuvent
mettre trente millions d’hommes sur pied de guerre.
Un beau matin, ils
devraient envahir l’Europe, massacrer ses habitants et mettre fin à la
civilisation occidentale.
Cela paraissait un dogme
inattaquable.
Mais, on s’est aperçu dans
ces derniers temps que les Chinois éprouvent une horreur insurmontable
contre le service militaire.
Depuis qu’ils se sont
laissés battre par les Japonais, dix fois moins nombreux, les
pessimistes ont fait volte face.
Le «péril jaune» n’est
plus à craindre sous une forme militaire, du moins pour une période qui
peut entrer dans nos préoccupations, le «péril jaune» vient surtout de
l’ouvrier chinois qui se contente de cinq sous».
L’Occident, surtout les
Etats-Unis (Californie) et l’Australie, connaîssent alors les premières
vagues d’immigration chinoise.
Souvent couplée à la
métaphore entomologique de la «fourmilière» asiatique, l’expression
serait à l’origine allemande, «gelbe Gefahr», attribuée à Guillaume II
qui l’aurait forgée lors de la tentative du souverain allemand de
«fédérer» les nations occidentales ayant des colonies en Asie contre le
péril de la montée en puissance de la Chine et du Japon.
A peu près à la même
période, l’expression fait fortune dans les pays anglo-saxons.
En 1898, l’écrivain
anglais P. Shield fait paraître une série de courtes histoires intitulée
The Yellow danger, dont la trame s’inspire du meurtre de deux
missionnaires allemands en Chine en 1897.
D’après l’interprétation
de Jacques Decornoy, le «péril jaune» est donc une invention des «Blancs
impérialistes et colonialistes» et «s’inscrit dans la continuité du
mythe des Barbares avec lequel il partage l’expression occidentale d’une
peur de la décadence»
En 1904, un article du New York Times du 15 février fait état de la
réactivation du phénomène : «Our Berlin dispatches report that the
sentiment in the ruling class in Germany is one of dread at what is
called the «Yellow peril» and the cause of Russia is favored in the
belief that Russia can and will repress the agression of the Asiatic
under the lead of Japan».
Au tournant du siècle, la
métaphore de la couleur en charge de désigner le combat des «races»
connaît une véritable fortune éditoriale alimentée par l’actualité
«brûlante» qui concerne plus particulièrement «les nations européennes
engagées dans les affaires de la Chine» selon l’expression d’un Edmond
Théry.
Le « péril jaune » vient
désigner le danger que le Japon, cette jeune «nation», ce «meilleur
disciple de la Révolution française» paraît faire courir aux «nations»
occidentales et colonialistes lors du conflit qui l’oppose à la Russie
de 1904 à 1905.
La rhétorique du « péril
jaune » prend à cette époque un nouveau sens et sert à désigner le « péril
japonais », ultérieurement décliné |
Cette histoire de «
rétro-anticipation » mettant en scène les soubresauts de la civilisation face
aux « jaunes » de Basam Damdu, empereur despotique du Tibet souhaitant envahir
le monde aurait de quoi surprendre aujourd'hui.
Ce racisme non feint étant quelque
peu exagéré.
Replacée néanmoins dans le
contexte de la directe après guerre mondiale, cette lutte des anglais contre
l'envahisseur est pourtant bien compréhensible et rappelle d'ailleurs avec peu
de détour les souffrances récentes endurées par l'Europe face aux armées du 3eme
Reich.
L'aspect « rétro » étant donc
expliqué, il reste l'anticipation, que les plans de l'engin du professeur
Mortimer et la base secrète anglaise ultra sophistiquée suffiront à justifier.
Il se détache toutefois de
l'album un autre aspect aujourd'hui d'avantage compréhensible, mais moins
évident pour le jeune lecteur de l'époque, et c'est celui de l'invasion du Tibet
par les troupes chinoises (1950) que l'actualité de ses dernières années
(manifestations lors des JO de Pekin entre autres) ont rendu encore plus
perceptibles à chacun.
Les essais nucléaires lancés ces dernières semaines
par la Corée du Nord et l'Iran étant d'autres exemples étonnant d'une menace
similaire.
...Etrange comme d'un coup, le
dictateur asiatique de l'époque en devient d'autant plus « réaliste ».
Voir :
http://www.blakeetmortimer.com/
http://blake-jacobs-et-mortimer.over-blog.com/article-19000212.html
http://1caseenmoins.canalblog.com/archives/2009/06/01/13932007.html
Durant l’entre-deux-guerres l’idée
fut utilisée par la bande dessinée dans Tim Tyler’s Luck (Raoul et Gaston) de
Lyman Young et même chez Walt Disney avec le « submarplane » des Aventures de
Mickey.
Cependant il y a une différence
taille entre ces histoires et l’Espadon : la solidité exemplaire du scénario et
surtout la conception de l’engin-robot dont le profil aérodynamique n’est pas
près de se démoder.
Pour créer l’engin libérateur, le
scrupuleux Jacobs a d’ailleurs hésite entre plusieurs systèmes dont l’un d’entre
eux n’est autre qu’une préfiguration stupéfiante du système Polaris ! Mais,
finalement, c’est l’extraordinaire « espadon » bleu et blanc qui l’a emporté et
qui continue de nous fasciner. Nous sommes là très loin des inventions
approximatives qui ont précédé la création de Jacobs.
Divers couvertures du Secret de l'Espadon du grand '' Edgar P. Jacobs '' et ses personnages Black et Mortimer |
Correspondance entre Claude le
Gallo et Edgar P. Jacobs, 20 novembre 1967
« Afin de me permettre la revanche
et la libération des Nations vaincues par la foudroyante attaque de « l’Empire
Jaune », il me fallait trouver, en plus d’une base opérationnelle (la base
secrète du détroit d’Ormuz), une arme quasi invulnérable et suffisamment
puissante pour neutraliser l’énorme machine de guerre de l’envahisseur, mais en
même temps assez maniable et assez peu encombrante pour échapper à ses
recherches. Ce qui excluait, d’emblée, toute idée de base ou d’engin de surface.
En effet nous ne disposions pas,
ou presque pas, de documents sur l’armement récent et pratiquement rien sur les
armes nucléaires, les fusées, les radars,etc. Nous en étions encore l’armement
conventionnel et aux avions à hélice… Ma première idée s’était portée sur quatre
projets possibles :
Un avion supersonique à
armement nucléaire
Un sous-marin porteur de
fusées (tirant en plongée)
Une base sous-marine de
fusées (au fond d’un lac)
Un avions supersonique
opérant à partir d’une base sous-marine.
« Le principe une fois admis, je
me mis au travail avec impétuosité. Tenant compte, pour la cellule, des
différents milieux dans lesquels elle serait appelée à évoluer, c’est à dire
l’air et l’eau, je fis un certain nombre de croquis très sommaires et assez vite
j’arrivai à une ligne qui me sembla répondre aux performances désirées. Partant
de là, j’établis une épure, plan, face, profil, etc, que j’allai soumettre pour
examen à un expert ès question navales et aéronautiques. Ce dernier, ayant
estimé qu’aucune impossibilité majeur ne s’opposait à la réalisation d’un tel
projet, exécuta une maquette à l’échelle. A sa vue, un nom me vint spontanément
: Espadon ! Ce nom, il l’avait d’ailleurs bien mérité, puisque je m’étais
inspiré de la ligne de ce poisson (ainsi que de celle du requin) pour établir,
du point de vue aérodynamique, le profil de mon engin.
Il est intéressant de noter qu’à
l’époque où fut réalisé ce sous-marin volant, l’avion à fuselage effilé et à
ailes courtes n’était pas du tout
« dans le vent ». au contraire, on en était en plein aux « ailes volantes » et
aux appareils sans queue.
Je fis d’ailleurs, de ce type d’avion, une version personnelle avec l’ »aile
rouge » du colonel Olrik.
Je rappelle aussi en passant la création, toujours pour la même histoire d’un
chasseur « Jaune » surnommé le « requin Volant ».
Sept ans plus tard, en 1953, les Américains sortirent un extraordinaires avion,
considéré comme le plus évolué du moment : le « Douglas X3 » , surnommé ‘the
spearfish of the sky », d’une linge presque identique à celle de « l’Espadon ».
Enfin – consécration suprême – vingt ans plus tard, les Américains annoncent la
mise au concours entre 44 constructeurs d’un projet de sous-marin volant ! et
l’U.S Navy précise bien qu’il ne s’agit nullement d’un projet de
science-fiction, les techniques existantes lui paraissant suffisantes pour
entreprendre, dès à présent, l’étude d’un tel engin…
Quelques précisions techniques :
l’espadon a été conçu pour être télécommandé et ce n’est que talonné par le
temps et les événements que les héros Blake et Mortimer, risquant le tout pour
le tout, tentent l’hasardeuse expérience de piloter eux-mêmes l’engin
partiellement équipé, remplaçant ainsi le dispositif de radio-commande.
L’emploi et le fonctionnement des
commandes sont absolument semblables en vol comme en plongée. En vol,
l’alimentation des réacteurs en carburant se fait par l’air. En plongée l’entrée
d’air se bloque au contact de l’eau et déclenche automatiquement la mise en
circuit des réservoirs d’oxygène.
A noter : le nez de l’appareil se
détache pour l’éjection du pilote.
Armement : roquettes et missiles à
charge nucléaire et à guidage infra-rouge.
Les avions dans
‘’ Le
secret de l’espadon ’’
Les avions de l’aventure sont apparemment tous
imaginaires mais d’après des avions réel
!
Le capitaine Francis Blake est
l’une des personnalité du centre de recherches de Scaw-Fell .
Son temps est même précieux et il
pilote lui-même l’avion qui le ramène de Londres.
Pas n’importe qu’elle avion.
Dans la petite silhouette vue sur
le tarmac, depuis la tour de contrôle, on devine un Gloster Meteor.
Une belle réussite, cet avion, qui
fit son premier vol en 1943.
Avec le Messerschmitt ME-262
auquel il n’eu jamais eu l’occasion de se mesurer, il marque l’entrée dans l’ère
de la réaction.
En temps que tueur de V1, il fit
du bien au moral des Anglais, civils et militaires.
Sa robustesse lui valut de rester
en service jusqu’en ….1987 !
1*MD-2
Le Gloster Meteor est le premier avion à réaction militaire mis en service
par le Royaume-Uni . |
Les chasseurs chinois
chasseur « Jaune
» surnommé le « requin Volant » inspiré
du
Lockheed P80 qui servi de modèle à l’avion chinois personnellement j’aurais plus
vu Northrop-X4-Bantam
Jacobs veux dessiner une machine
de guerre invulnérable et surpuissante.
Privé d’élément scientifiques, il
élabore plusieurs projet avant de se décider pour un
sous-marin volant baptisé ‘’
Espadon ‘’
L’inventeur ne se doute pas encore
que, sept ans plus tard, les américains sortiront le Douglas X-3 de
configuration très proche de sa création .
La réalité à rattrapé la fiction
Jacobsienne…..et le dessinateur, en tire une très grande fierté.
Le Lockheed P-80 Shooting Star,
lui a bien été créé pour l’armée Américaine et réutilisé dans le secret de
l’Espadon .
Sa photo en vol à été publié
quelques
mois plus tôt, en Février 1946 dans le
national Géographic.
(
National Géographic Janvier 2004
/
Spécial Blake & Mortimer
Le Lockheed P-80 Shooting Star est le second avion de chasse à réaction
conçu par les États-Unis. |
Northrop X-4 Bantam :
Le X-4 Bantam est un petit
prototype d'avion-jet en 1948.
Origine du projet : en avril 1946,
l'USAAF et le Naca voulurent évaluer les capacités d'un avion dépourvu
d'empennages horizontaux à voler à grand vitesse, jusqu'à Mach 1.
A cette époque, les phénomènes
d'interaction aérodynamique entre les surfaces portantes, en régime transsonique
étaient mal comprises et l'on pensait que la solution la plus radicale pour
s'affranchir du problème était d'éliminer les stabilisateurs horizontaux.
Northrop fut naturellement choisi pour ce projet en raison de son expérience
inégalé sur les ailes volantes.
Nombre d'exemplaire construits :
deux : X-4 n°1 et 2
Matériaux principaux de
construction : magnésium (aile) et alliage d'aluminium.
Configuration générale : le X-4
était un biréacteur monoplace montés un train d'atterrissage tricycle. La
voilure en flèche, pourvue en bord de fuite de deux volets d'atterrissage
(servant aussi d'aérofreins) et de élevons, s'implantait à mi-hauteur sur un
fuselage surmonté à l'arrière du plan fixe vertical équipé d'un gouvernail de
direction.
L'idée a du mérite, mais les
systèmes de contrôle de vol de l'époque a empêché le X-4 de toute réussite.
Le X-4 Bantam a été l'un des avions X-américain à volé dans les années
fin-1940 et 1950. |
le Golden Rocket :
Ne ressemble apparement à
aucun avion connu ?
hybride inspiré du Boeing B17 et du de Havilland Comet.
La fuite est rarement
glorieuse.
Mais quand on na pas le choix et
qu’il s’agit de préparé le salut du monde on n’hésite pas.
Tel son Francis Blake et Philip
Mortimer, qui doivent rallier la lointaine base secrète base du détroit d’Ormuz
en emportant les précieux plans secret de l’Espadon.
Il leur faut une machine
puissante, rapide et même stratosphérique.
Le bureau d’étude de E .P . Jacops
se met à l’œuvre.
Il faut faire vite : on utilisera
ce qui peu l’être dans le matériel existant.
Le bébé baptisé Golden Rocket, est
donc un curieux hybride.
L’arrière, en particulier
l’empennage vertical provient incontestablement du B-17 Forteresse volante.
Au plus intense de l’effort de
guerre, les Etats-Unis produisaient cet énorme quadrimoteur à la cadence de
quatre par heure !
Justement, à propos de moteurs,
les 4 gros Wright du B-17 ( 1200 ch. chacun ) manqueraient de souffle pour
monter le Golden Rocket jusqu’a la stratosphère.
Qu’a cela ne tienne : empruntons
ses quatre réacteurs au DH 106 Comet et plaçons les dans l’aile tout contre le
fuselage.
Pionnier et martyr ce Comet, depuis la guerre mondiale, toutes les têtes
pensantes de l’aviation savaient que l’avenir du transport aérien était à
réaction.
Mais dans ce domaine tout était à
inventer, et sans ordinateur s’il vous plait, et à la main !
C’est De Havilland qui coiffe les
concurrents.
Le Comet 1, qui à fait son premier
vol en Juillet 1951, et mis en service le 2 Mai 1952.
D’emblée l’avion vol
magnifiquement, presque deux fois plus vite que les meilleurs long-courriers à
hélice et assez haut pour échapper au mauvais temps.
Le succès est au rendez-vous mais,
entre le 2 Mai 1953 et le 8 Avril 1954, quatre Comet disparaissent corps et
biens dans des conditions aussi inquiétantes que mystérieuses.
Afin de comprendre ce qui se passe, on drague la Méditerranée sur des centaines de kilomètres ! travail gigantesque couronné de succès.
On découvre que le fuselage
n’était pas assez solide pour résister aux contraintes imposées par les montées
répétées à haute altitude avec une cabine présurisée.
Trois ans après le bel avion est
guéri et peu reprendre ses vols, mais la confiance est perdue.
Et puis les Boeing 707 et douglas
DC8 occupent le ciel.
Bon maintenant qui à dit que
Comet n’existait pas encore en 1946,
puisque qu’il fit son premier vol en Juillet 1951 ?
croyez vous qu’E. P . Jacobs en soit à un voyage dans le futur près ?
Golden Rocket Golden Rocket, avion hybride inspiré du Boeing B17 Flying Fortress et du de Havilland Comet. |
l’Espadon
:
avion amphibie qui ressemble à un avion connu mais non amphibie ! et seulement
produit au stade expérimental,
l’auteur
c’est inspiré du
Douglas-X3 Stiletto.
Douglas X-3 Stiletto
L’Espadon, avion ou engin
imaginaire ?
Si le centre secret du détroit
d’Ormuz fut seul à produire des Espadon, cela n’empêche pas une telle machine de
prétendre à une existence bien réelle .
Mortimer n’est tout de même
pas le seul de cette planète à fourmilier d’idées originales,
damned !
Naturellement il est très en
avance,
d’autres le suivent.
Ainsi Science & vie de
Février 1956
rend comte du brevet
pris par un ingénieur Américain, Donald Doolittle, pour un ‘’ avion sous-marin
‘’ qui intéresse la marine Américaine .
Sans suite directe,
mais
le même science & vie , informe en Octobre 1969, que 44 ( pas moins )
constructeurs de matériels naval et aériens Américains sont mis en concours pour
l’étude et la réalisation d’engins ( triphibie ) capables de se déplacer sous
l’eau, en surface et dans les airs….
Notons que l’Espadon, muni d’ailes
et de gouvernes, possède tout ce qu’il faut pour voler parfaitement.
D’ailleurs devant la photos
du X-3 Stiletto, qui pourrait douter que les ingénieurs de Douglas avaient
potassé les plans de Mortimer.
L'aile
volante : (
l'aile rouge du colonel Olrik ! ) qui était d'actualité à l'époque
le Northrop YB-49
Northrop
YB-49
Il fallait à Olrik une monture
digne de ses ambitions ?
Pour le satisfaire ‘’ les jaunes
‘’ n’ont d’autres solution que de copier les Américains ?
Le conflit mondial a donné à la
recherche US en avion militaire un formidable coup d’accélérateur ?
La firme Northrop à tenu le
raisonnement suivant l’essentiel dans un avion c’est l’aile, supprimons tout le
reste nous en obtiendrons l’avion le plus efficace .
On construisit alors toute une
famille d’ailes volantes, pour aboutir en 46 à l’impressionnant modèle Y-49.
Avec elle Olrik ne risque pas de
passer inaperçu !
Malheureusement on ne tira pas de
cette formule toutes les satisfactions escomptées.
Exigeant beaucoup de
puissance pour une vitesse et une autonomie insuffisantes, l’avion était très
instable et difficile à faire voler.
Il faudra attendre la fin des
années quatre-vingt pour que l’aile volante soit sauvée par la mise au point des
commandes électriques assistée par ordinateur.
C’est ainsi que naquit le
bombardier B-2 Spirit.
|
Boeing
B24 Libérator
:
Les bombardiers de Basam Damdu sont des Boeing
B24 Libérator.
L’usurpateur Batam-Damdu
est bien décidé à envoyer ses hordes jaunes à conquérir le monde .
Mais le monde est vaste, et au
départ de Lhassa, il vaut mieux que de vagues couscous ou autres trapanelles
pour transporter des milliers d’hommes.
E . P . Jacobs nonobstant la
noirceur de son personnage se doit de le doter d’un avion efficace, une
véritable machine de guerre.
Comment faire en 1946 ?
C’est assez simple : regarder se
qu’on vient de vivre, et puiser dans le catalogue du matériel qui à fait ses
preuves.
Pas d’hésitation, Basam-Damdu
disposera du Boeing B-24 Liberator.
Appareil glorieux s’il en est.
Conçu pour le bombardement il est
mis en service en 1939, il fut construit en 19200 exemplaires.
Il participa à toutes les
batailles de l’Europe au Pacifique.
Petit détail le B-24 est équipé de
gros moteurs à pistons animant de grandes hélices alors que, il est clair que
l’avenir est aux réacteurs.
Qu’a cela ne tienne, en deux coups
de gomme et trois coups de crayon, quatre réacteur prennent la place des moteurs
à hélices !
Et tant pis pour les esprits
chagrins , qui jugeront qu’il est plus difficile de rentrer un train
d’atterrissage ….dans un réacteur
que dans le fuseau qui prolonge ; sur l’original,
les capots d’un moteur à étoile.
Bombardiers
de Basam Damdu
, le B-24 Consolidated Liberator est un bombardier lourd américain. |
Dans les projets de
Jacobs on retrouve des similitudes avec
les aventures de Bob Morane !
Un avion supersonique à armement nucléaire
Une base sous-marine de fusées au fond d’un lac
Un avions supersonique opérant à partir d’une base sous-marine ( L’oiseau de feu )
L’espadon
Il s'agit d'un engin triphibie
télécommandé ou piloté, opérant à partir d'une base sous-marine, capable de
jaillir des flots telle une fusée, de fondre sur l'objectif et de replonger,
mission accomplie - ou encore d'attaquer en surface en glissant sur l'eau à la
manière d'un hors-bord, soit enfin de torpiller en plongée comme un submersible.
1*MD Espadon ! Ce nom, il l’avait d’ailleurs bien mérité, puisque je m’étais inspiré de la ligne de ce poisson '' Edgar P. Jacobs '' |
Le Douglas-X3 Stiletto
Dans les années 1950 le X
Douglas-3 était un des avions jet expérimental des États-Unis avec un fuselage
mince et un nez conique long, fabriqué par Douglas Aircraft Company.
Sa mission principale était
d'étudier les caractéristiques de conception d'un appareil conçu pour des
vitesses supersoniques soutenue, qui comprenait la première utilisation du
titane dans les composantes majeures de cellules
Bien que l'avion de recherche a
été une déception, les concepteurs de Lockheed ont utilisés les données du X-3
essais pour le F-104 Starfighter qui a utilisé un dessin ou modèle similaire .
Dans les années 1950 le X Douglas-3 était un des avions jet expérimental des États-Unis . |
Le X-3 Stiletto Douglas a été la
plus élégante de l'avion expérimental au début, mais ses réalisations de
recherche n'étaient pas ceux initialement prévus. L'objectif de l'appareil était
ambitieux - il devait décoller du sol par ses propres moyens, monter à la haute
altitude, de maintenir une vitesse de croisière soutenue de Mach 2, puis sur
terre sous son propre pouvoir. L'avion était aussi de tester la faisabilité
d'ailes à faible allongement, et l'utilisation à grande échelle de titane dans
les structures d'aéronefs.
La construction du X-3
a été approuvé le 30 Juin 1949.
Au cours du développement, le X-3
les moteurs Westinghouse J46 ont été incapables de répondre à la poussée, la
taille et de poids, de manière moins poussée turboréacteurs Westinghouse J34 ont
été substitués, produisant seulement 4900 lbf (21,8 kN) de poussée avec
postcombustion plutôt que sur les 7000 prévus lbf (31,3 kN).
Le premier appareil a été achevé
et livré à la Edwards Air Force Base, Californie, le 11 Septembre 1952.
Le X-3 en vedette une
forme inhabituelle désinvolte d'un fuselage cylindrique long avec de petites
ailes trapézoïdales.
L'une des considérations de
conception était de créer le plus petit et plus mince "forme possible, afin de
parvenir à une forme plane rationalisé.
Si le centre secret du détroit d’Ormuz fut seul à produire des Espadon, cela n’empêche pas une telle machine de prétendre à une existence bien réelle . |
Le nez a été étendu pour permettre
la fourniture d'équipements de test alors que le semi-enterré et pare-brise du
poste de pilotage a été conçu pour atténuer les effets du "buisson thermique"
conditions.
Le rapport d'aspect bas, non
balayée des ailes ont été conçues pour la grande vitesse et plus tard l'équipe
de conception Lockheed à utilisé les données du X-3 avec des tests similaires pour la
conception du
F-104 Starfighter .
Due à la fois moteur et des
problèmes de la cellule, le second avion est partiellement achevé a été annulé,
et ses composants ont été utilisés pour les pièces de rechange .
Caractéristiques générales
Rôle :
Expérimental
|
Fabricant : Douglas
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Premier vol : 15 Octobre
1952 |
Retraité : 23 Mai 1956
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Les principaux
utilisateurs : United States Air Force , NACA
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Nombre construit : 1
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Equipage : 1 |
Longueur :
20,3 m |
Envergure :
6,9
m |
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Hauteur :
3,8
m
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Surface alaire :
15,47
m² |
Poids à vide : 7,310 kg |
Poids maxi au décollage :
10,810 kg |
Motorisation: 2 × Westinghouse
J34 turboréacteur postcombustion |
Vitesse maximale : 1125 km / h |
Autonomie : 800 km) |
Plafond pratique : 11,600 m |
Poussée / poids: 0.40 |
*MD =
(
photos montage Dan Kelbert )
Source
de la documentation avions
( Wikipédia
)
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