"  Le mystére de l'ile des géants "



Lieux Géographiques  et Historiques
des aventures de Dany Ballantine et du professeur Joseph Winter



Lieux :
Amérique du sud, Amazonie Mato Grosso, région du Xingu, Rio Xingu Sud, Sud-Ouest .
Mato Grosso de nos jours et à l'époque du Dévonien par un trou noir !
Quelque part sur terre, à l'époque primaire ( Dévonien )
Océan Pacifique, Ile de Paques en l'an 810. 
( Volcan Maunga-Térévaka 10 km de la Baie d'Anakéna, Volcan Rano-Raraka, Volcan Puna Pau ) Péninsule de Poike .

Cartes géographiques des lieux de l'aventure :

                                                                               
              Carte Mato Grosso ( Brésil )            Carte du Dévonien         Situation ile de Pâques                ile de Pâques ( Chili )

Parcours :
du Mato Grosso région du Xingu à l'époque du Dévonien ( aucun lieu précis ) par un trou noir.
du Dévonien à l'ile de Paques en 810 ( vaisseau temporel )

Epoque :
De nos nos jours .
A l'époque du Dévonien ( par un trou noir )
A l'ile de Paques en l'an 810 ( vaisseau temporel )
Durée : 
Dans la premiére partie de l'hitoire, environs 1 mois ? dans le Mato Grosso !
Dans la partie 2 plusieurs voyages temporels donc pas vraiment déterminé ? 

                                                         
               Carte Sat baie d'Akénaka              Plan Mato Grosso       Plan de la cité du Grand Païtiti      Parcour de l'aventure

Dossier Temporel :
Temps /  Hyper Espace /   Espace-temps /  Trou noir / Paradoxe Temporel /  Univers parallèle/    La quatrième dimension /   
Vitesse de la lumière /

                                                               

Les lieux ( voyages hors du temps )
De nos nos jours .
à l'époque du Dévonien ( par un trou noir )
à l'ile de Paques en l'an 810 ( vaisseau temporel )


001 Le
mystère de l'ile des géants   / BRESIL ( Mato Grosso )   CHILI ( Ile de PAQUES )


GEOGRAPHIE

Le Mato Grosso
est un des États amazoniens situés dans la partie occidentale du Brésil.
Comme le laisse entendre son nom qui signifie « épaisse forêt » ou jungle épaisse, il a été et reste l'une des zones les plus riches du monde en Biodiversité, mais il est fortement touché par la déforestation et la fragmentation écologique par les routes et l'agriculture intensive.
Les états voisins sont (de l'ouest dans le sens des aiguilles d'une montre) Rondônia, Amazonas, Pará, Tocantins, Goiás et Mato Grosso do Sul. Il également frontières la Bolivie au sud-ouest.
À l'exception de la capitale de l'état, Cuiabá, les villes sont peu développées.
Le Mato Grosso est divisé en 3 zones distinctes:

                                                      
                  Jalapão Chapada                           Rio Xingu                            Serra  da Messa                            Tocantins.

le Plateau du Mato Grosso, situé au centre et au sud-est de l'État, est, avec la Serra dos Parecis, massif montagneux qui le prolonge au centre-ouest, la ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Amazone au nord et celui du Paraguay au sud.
Formé de chapadas (hauts plateaux), sa végétation est dominée par le cerrado (savane brésilienne).
les dépressions du rio Xingu et du rio Araguáia, séparées par la Serra do Roncador, sont situées au nord de Cuiabá et du Plateau du Mato Grosso. Le Xingu et l'Araguáia sont alimentés par de plus petits rios venus du Pantanal ou de diverses serras.
Le Xingu se déverse dans l'Amazone plus au nord, dans l'État du Pará; l'Araguáia se jette dans le rio Tocantins qui est également un affluent de l'Amazone.
Le territoire est presqu'entièrement dominé par la forêt amazonienne.
le Pantanal occupe 50,000 km² du sud-ouest de l'État. Il s'agit d'un grand marais, suite de la plaine alluviale du rio Paraguay.
Plus grande zone humide du Brésil abritant une grande diversité d'animaux, il reste fragile car il est insuffisamment protégé par le gouvernement brésilien.

                                                      
                     Rio Tocantins                     Rio Araguaia (  lever soleil )          Rio Araguaia                    Rio Araguaia ( chute )

La Transpantaneira est une route de terre qui a à l'origine été prévue pour le traverser mais, construit dans les années 1970, il n'a jamais été terminé et est maintenant la plupart du temps employé pour les excursions touristiques.
Hors forêt, le Mato Grosso est un état essentiellement agraire, à l'économie basée sur l'élevage bovin et le soja.
Si seuls 7 % du territoire sont cultivés ou réservés à l'élevage, cette proportion tend à s'accroître à cause de l'avancée du front pionnier et de la déforestation suivie de l'utilisation de pesticides pour le défrichement, qui menacent plus encore
la survie des indiens de l'ethnie Enawene Nawe.
L'état possède un parc national : le Chapada do Guimarães. L'université fédérale du Mato Grosso est répartie sur l'étendue de l'état avec quatre campus, cinq centres d'éducation à distance, une ferme expérimentale, une base de recherches au
Pantanal, l'hôpital universitaire et 10 postes d'enseignement.
L'université est dirigée depuis 2000 par le recteur Paulo Speller qui devrait rester en place jusqu'en 2008.
Les Indiens Bororo vivent dans la région de Mato Grosso.
Climat
Le climat du Mato Grosso est typique de la forêt amazonienne, très humide et tropicale. La température annuelle est de 26°.
Il y tombe plus de 1000 millimètres de pluie annuellement.
Dans le cerrado du sud, le climat est plus sec. Il y a également une saison sèche dans le Pantanal qui s'assèche alors presque complètement.

Païtiti
Païtiti est une cité légendaire inca perdue, qui est censée avoir été située sur le versant oriental des Andes, au Pérou ou en Bolivie, dans la forêt amazonienne, et aurait servi de refuge aux derniers Incas de la dynastie et aux trésors qu'ils auraient caché aux conquistadors.
L'explorateur Thierry Jamin la recherche depuis une dizaine d'années dans la région de Madre de Dios Cités d'or
Les cités d'or sont un mythe qui s'est développé principalement après la découverte de l'Amérique de 1492, lorsque les conquistadors ont exploré le Nouveau Monde à la recherche de villes regorgeant de richesses.
Les origines de ce mythe remontent au XIIe siècle mais c'est à partir de 1539 que la légende prit de l'ampleur avec le récit de Marcos de Niza, moine franciscain envoyé en exploration en Amérique du Nord et qui prétendit alors avoir découvert
l'existence de sept immenses et riches cités qui ne furent jamais retrouvées.
Le mythe a par la suite évolué en engendrant plusieurs autres légendes qui ont inspiré de nombreuses œuvres de fiction et durablement marqué l'imaginaire collectif.

                                                       
                  Ruines de la cité ?                Ruines de la cité Paititi ?    Rayonnement d'or de la cité          Paititi " la cité d'or " 

HISTOIRE
Lors du traité de Tordesillas partageant le Nouveau Monde entre le Portugal et l'Espagne, le Mato Grosso était compris dans la région attribuée à ce dernier pays. Le premier noyau véritable de peuplement « blanc » ne fut cependant créé qu'en 1680 par les Jésuites mais ceux-ci furent rapidement expulsés par certains explorateurs sans scrupules.
En 1718, une expédition de recherche portugaise découvre de l'or près des berges du rio Coxipos, au centre-sud du futur État.
Un an plus tard, un poste frontière y est fondé, Arraial de Forquilha.
Les premiers colons blancs s'y installent par la même occasion.
Voulant garantir sa nouvelle frontière, le Portugal crée la capitainerie du Mato Grosso dont le premier gouverneur est Rodrigo Cesar de Mezenes.
Celui-ci intensifie la colonisation dans la région et installe un système de défense vis-à-vis les Espagnols. Arrial prend le nom de Cuiabá en 1727.
Les frontières sont officialisées lorsque le Portugal signe avec l'Espagne le traité de Madrid en 1750 suivi de celui d'Ildefonso en 1777.

                                                      
          Araguaia ( roches étranges )                Rio Araguaia                   Serra do Espirito Santo          Serra do Espirito Santo

La colonisation reste cependant limitée à la région de Cuiabá, le reste du territoire étant habité par des Indiens plutôt insoumis.
À partir du milieu du XIXe siècle, la production d'or commence à décliner.
À la fin du siècle, les seringueiros (producteurs
de caoutchouc) et les éleveurs commencent à s'établir dans la région. Les éleveurs lorgnent surtout vers le cerrado, au sud
de Cuiabá, alors que les seringueiros s'intéressent aux forêts près de la frontière bolivienne.
De 1901 à 1917, un mouvement séparatiste contrôle temporairement le Mato Grosso mais le gouvernement fédéral finit par intervenir. L'État reprend véritablement son développement après la Seconde Guerre mondiale, organisé principalement par les frères Villas Boas, qui créent la Fondation du Brésil Central dont le but est de favoriser le peuplement de la région par les habitants de la Côte.
Ce sont également eux qui établissent les premiers véritables contacts avec les Indiens habitant le Haut-Xingu.
En 1977, le Mato Grosso do Sul est séparé du Mato Grosso pour former un nouvel État.
Le gouverneur actuel du Mato Grosso est Blairo Maggi .

                                                    
               Serra da Capivara                    Serra da Capivara                  Rio Tocantins ( Goias )          Rio Tocantins 2 ( Goias )

Rio Xingu
Cette rivière était peu connue jusqu'à son exploration par Karl von den Steinnen en 1884-1887. Parti de Cuiabá, il parcourut d'abord 380 km avant d'atteindre le rio Tamitataoba, 55 mètres de large, issu d'un lac de 40 km de diamètre.
Ensuite, l'explorateur descendit cette rivière jusqu'au rio Romero qui, par l'ouest, reçoit le rio Kuliseu dont les eaux viennent de la Serra do Roncador.
Ces trois rivières, en se réunissant, forment le Xingu, qui descend ensuite vers le nord, jusqu'à l'Amazone.
Après 120 kilomètres de navigation tranquille, le voyageur franchit une succession de rapides pendant plus de 640 kilomètres.
À 170 kilomètres de son embouchure, la rivière fait une courbure à l'est puis trouve son chemin à travers une barrière rocheuse.
Ensuite, elle descend sur un plan incliné pendant 5 kilomètres, la grande cataracte d'Itamaraca.
Celle-ci aboutit alors à un saut final appelé la chute d'Itamaraca.
Près de son confluent, la rivière devient un immense lac dont les eaux finissent par se mélanger à ceux de l'Amazone à travers un labyrinthe de canaux naturels.
Les rivières alimentant le Xingu au sud découlent du cerrado (la savane tropicale) mais, plus on monte vers le nord, plus le paysage devient forestier. La grande savane herbeuse laisse alors la place à la grande forêt amazonienne.

                                                      
          Coucher soleil sur le Xingu            Affluent du Xingu                    Xingu à Santa Rosa                   Xingu à Sao Felix

Epoque Dévonien
Le Dévonien est un système géologique s’étendant de 416 ± 2.8 à 359.2 ± 2.5 millions d’années[1]. Il est suivi par le Carbonifère et précédé par le Silurien. Le Dévonien est nommé d’après le Devonshire en Angleterre où les affleurements de couches datant de cette époque sont communs.
Durant le Dévonien les poissons évoluent vers des formes qui vont conduire aux premiers tétrapodes puis aux amphibiens.
Les insectes et araignés commencent à coloniser les habitats terrestres.
Les premiers Progymnospermes s'étendent sur les terres en formant des forêts.
Dans les océans les requins primitifs sont
plus nombreux que pendant l'Ordovicien supérieur ou le Silurien.
De nouvelles formes d'Ammonites et de trilobites apparaissent. Les brachiopodes sont communs ainsi que les grands récifs coralliens.
La paléogéographie est dominée par le supercontinent Gondwana dans l'hémisphère sud et de plus petit continent au nord,
Siberia et de Laurussia, constitué de l'Amérique du Nord et d'une partie de l'Europe entre les deux.
Le Dévonien est nommé d’après le Devonshire en Angleterre où les affleurements de couches datant de cette époque sont communs.
Dans les textes du XIXe siècle le Dévonien est couramment nommé âge du Vieux grès rouges, d’après des strates caractéristiques de cette époque.

                                                       
                  Dévoniens ( Flore )               Dévonien ( marins )            Dévonien ( carrière Maroc )    Dévonien ( carrière France )

Le Dévonien est aussi connu sous le nom d’âge à effet de serre ou encore d’âge des fougères.
Ces noms sont incorrects et proviennent de l’échantillonnage biaisé des géologues européens du XIXe.
leurs études portaient sur des régions proche de l’équateur lors du Dévonien tandis que le climat y est globalement plus froid.
L’établissement du Dévonien comme période géologique a été l’aboutissement d’une importante controverse qui s’étale de 1830 à 1837 environ, et dont quelques uns des principaux protagonistes comptent parmi les membres les plus en vue de la communauté géologique britannique de cette époque : Murchison, De la Beche, Sedgwick ou Greenough.
Avant 1830, on considérait que la période du Carbonifère succédait directement à celle du Silurien.
Mais ce découpage chronologique sera remis en question à la suite notamment de la découverte de la présence de charbon dans des couches géologiques datées de la période du Silurien, ce qui n’était pas cohérent avec la chronologie acceptée jusqu’alors.
Cette controverse a donné lieu à une étude dans les domaines de la sociologie et de l’histoire des sciences: The Great Devonian Controversy de Martin Rudwick (1985).
Dans cet ouvrage, l’auteur cherche à mettre en évidence les influences sociologiques dans l’évolution de la polémique, et en particulier, dans le processus de négociation vers un consensus sur le contenu scientifique.

Ile de Pâques
L’île de Pâques (en espagnol Isla de Pascua, en langue maori Rapa Nui « la grande lointaine ») est une île isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, particulièrement connue pour ses statues monumentales (les moaïs) et son unique écriture océanienne, le rongorongo.
L’île se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti, l’île habitée la plus proche étant Pitcairn à plus de 2 000 km à l’ouest.
Coordonnées : 27°09'S 109°27'W / -27.15, -109.45.
L’île de forme triangulaire, d'environ 23 km dans sa plus grande dimension, couvre 162 km².
La population comptait 3 304 habitants en 2002 [1]. Son chef-lieu est Hanga Roa.

                                                      
           Baie d'Anakena ( Moais )      Baie d'Anakena ( Moais )                 Baie d'Anakena               Baie d'Anakena ( plage )

Elle fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques, le 5 avril 1722, et comptait alors près de 4 000 habitants.
Elle fut annexée par l’Espagne en 1770 et devint une possession chilienne en 1888.
Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO.
Des parcs ou réserves naturelles, parfois surveillés, enserrent les zones des vestiges. La communauté rapanui veille jalousement sur les traces de son histoire et constitue un pouvoir parallèle au gouvernement officiel chilien.
Peuplement de l'Océanie
Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s’installer à Taïwan.
Vers 2 000 av. J.-C., des migrations ont lieu de Taïwan vers les Philippines.
De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l’archipel indonésien.
Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au-delà, vers les îles du Pacifique, occupées dans les années 600 à 800 ap. J.C. Les Austronésiens seraient les premiers navigateurs de l'histoire de l’humanité.
Découverte
On pense que l’île a été découverte par des Polynésiens dans les années 900.
Les Polynésiens, sur de pirogues à balancier ou bien sur des catamarans offrant plus de charge utile, seraient partis des îles Marquises (situées à plus de 3200 km) ou bien des iles plus proches des Tuamotou (Mangareva, à 2600 km) ou de Pitcairn (située à 2000 km).
Une reconstitution effectuée en 1999 à partir de Mangareva sur des embarcations polynésiennes à demandé 17 jours de navigation.
Les premiers moaïs ressemblent beaucoup aux tikis que l’on peut voir dans les îles de Polynésie (Hiva Hoa des Marquises, Tahiti…).
Des mesures au radiocarbone effectués dans les années 1950 avaient estimé la date du peuplement de l’île vers 400 +/- 80 ans.
De nouvelles études ont mis en évidence des pollutions sur les mesures effectuées impliquant un âge plus récent.
Les dernières mesures en 2006 de radiocarbone ont daté des implantations beaucoup plus tardives, vers 1200, dans un secteur
autre que le littoral.
Rapa Nui et les Pascuans
Les premiers migrants avaient réussi à construire, à partir de ressources assez limitées, une société technologiquement avancée.
Ils avaient dressé des centaines de statues.
Les importantes ressources en arbres dont ils disposaient le long de la côte furent épuisées en quelques siècles.
Dès les années 1500 à 1600, l’île aurait perdu la majeure partie de sa végétation; l'agriculture souffrant alors de l'érosion des sols.

                                                     
    Anakena vue générale de la baie )               Raraku                           MaungaTerevaka                   Péninsule de  Poike 

Les habitants subirent des luttes tribales et à partir de cette époque la construction des statues et des plateformes cérémonielles diminue considérablement.
Puis les maladies apportées par des nouveaux venus (européens) et les déportations (l'esclavage pratiqué par les blancs) réduisirent encore la population.
Société de clans
À l'époque de la découverte par Jakob Roggeveen, neuf vai'hu (clans familiaux) se partageaient l'île : Aka'hanga, Anakena, Heiki'i, Mahetua, Taha'i, Tepe'u, Tongariki, Va'i Mata et Vinapu. Leurs territoires se rencontraient au centre de l'île, en un lieu (sacré, et réservé aux palabres) appelé Te pito o te fenua (« le nombril de la terre » souvent traduit à tort
comme "le nombril du monde").
Les ahu (plate-formes à moaï) étaient aussi appelés Mat'a kite u'rani (les yeux qui regardent le ciel ou du ciel, ce qui est logique pour des représentations d'ancêtres divinisés, mais a été interprété par les européens de manière parfois très fantaisiste).
Moaîs
Les statues proviennent de la carrière de Rano Raraku, située sur les flancs et dans le cratère d’un volcan.
On peut y voir un très grand nombre de moaïs (près de 400).
Certains sont terminés et dressés au pied de la pente et d’autres non terminés, de l’ébauche à la finition. Le plus grand qui ait été érigé fait 10 m de haut et pèse 75 tonnes; un des derniers resté inachevé fait 21 m de hauteur pour une masse estimée de 270 tonnes.
L’île de Pâques est surtout connue pour le mystère, longtemps inexpliqué, qui entourait la fabrication, mais surtout le transport, de blocs de basalte allant de 2,5 à 10 m de haut et l’élévation des moaïs.
Un mystère qui ne fut éclairci que lorsque l'on comprit que l'île avait été boisée, et après que des reconstitutions des méthodes probablement employées eurent été faites sur le terrain.

                                                                               
                              Grotte Ana Te Pahu                                    Hanga Roa                                    Cratère d'un volcan

Rongorongo
D'autres interrogations portaient sur la découverte des plaquettes de bois couvertes de signes (les plaquettes Rongo-Rongo) qui restent en partie indéchiffrables malgré la traduction partielle de Steven Fischer, contestée par les linguistes spécialisés dans la langue austronésienne (qui voient des groupes verbaux, nominaux ou des phrases là où lui trouve des symboles conceptuels). Bien que toute la Polynésie soit jalonnée d'écritures, ces plaquettes ajoutent au mystère de l’île de Pâques car elles sont uniques en leur genre (la culture polynésienne étant considérée comme de tradition orale).
Les premières civilisations pascuanes ont laissé des tablettes et des sculptures en bois, des pétroglyphes dont la signification précise n’est pas encore déchiffrée, mais dont les répétitions de symboles (par exemple : oiseau-pénis-poisson-vulve-humain) ont été rapprochées[6] des refrains traditionnels des hymnes généalogiques polynésiens (« les oiseaux ont copulé avec les poissons et ainsi ont été engendrés les premiers hommes »).
L’origine des différentes vagues de peuplement est controversée (il semblerait qu'ils soient d'origine polynésienne) mais il est acquis que la langue maori est austronésienne, avec toutefois des mots communs aux langues d'Amérique du Sud (par exemple « kumara », la patate que les pascuans ont été cherché sur le continent).
Explorations

                                                               
                                                                                     Isla de Paqua ( Ile de Pâques )

Le premier Européen à avoir aperçu ces îles, fut en 1687, le « pirate » Edward Davis à bord de son navire le Bachelor’s Delight alors qu’il voulait contourner les îles Galápagos au large du cap Horn. Il aperçut l’île plutôt par hasard et crut avoir trouvé le légendaire continent du Sud.
Cependant, aucun débarquement ne suivit sa découverte.
Son nom actuel vient du Hollandais Jakob Roggeveen qui y accosta, parti en expédition avec trois navires sur ordre de la Société commerciale des Indes occidentales.
Il la découvrit le dimanche de Pâques 1722.
Il l’appela Paasch-Eyland (île de Pâques). Le Mecklenbourgeois Carl Friedrich Behrens participait à l’expédition et son rapport publié à Leipzig orienta l’attention de l’Europe vers cette région du Pacifique à peine connue.
L’explorateur suivant fut l’Espagnol Felipe González de Haedo qui avait reçu du vice-roi du Pérou l’ordre d’annexer l’île
Roggeveens pour le compte de la couronne espagnole.
L'expédition de González de Haedo débarqua le 15 novembre 1770. Après une visite rapide et très partielle de l'île, exploration d'une demi-journée dans un seul secteur, après un contact amical avec une population à structure sociale hiérarchisée, Felipe González de Haedo décide d'annexer cette terre (il ne pense pas qu'il s'agit de l'Île de Roggeveen) à la couronne d'Espagne et la nomme Île de San Carlos.
Il fit planter plusieurs croix sur la pointe du Poike.
Durant les années qui suivirent, l’Espagne ne se soucia que très peu de sa nouvelle possession. Preuve fut faite en cartographie qu'il s'agissait bien de la découverte du Hollandais Roggeveen, donc cette terre lointaine ne pouvait
appartenir à l'Espagne.
Au cours de sa deuxième expédition du Pacifique Sud, James Cook a visité du 13 mars 1774 au 17 mars 1774 l’île de Pâques.
Il n’a pas été enthousiasmé par l’île et a écrit dans son livre de bord : « Aucune nation ne combattra jamais pour l’honneur d’avoir exploré l’Île de Pâques, […] il n'y a pas d'autre île dans la mer qui offre moins de rafraîchissements et de commodités pour la navigation que celle-ci. »[7] Cependant, son séjour a apporté des constatations essentielles sur la constitution géologique, la végétation, la population et les statues — qui avaient déjà été renversées dans leur majorité.
Nous devons de posséder des images témoins de cette époque au naturaliste allemand Johann Reinhold Forster et son fils
Johann Georg Adam Forster qui participaient à l’expédition Cook.
Reinhold Forster a dessiné les premiers croquis des statues (moaïs) qui, gravés et publiés dans un style alors typiquement romantique, firent sensation dans les salons.
En 1786, débarqua sur l’île de Pâques le comte français Jean-François Galaup de La Pérouse lors de sa circumnavigation terrestre effectuée sur l’ordre du roi Louis XVI.
La Pérouse avait l’ordre de dessiner des cartes précises afin de contribuer, avec l’étude des peuples du Pacifique à laformation du dauphin.
Les maladies introduites par des explorateurs européens comme la tuberculose et la syphilis ont provoqué une diminution constante de la population.
Un chapitre particulièrement sombre est écrit à ce sujet par un marchand d’esclaves péruvien qui fit armer plusieurs navires en 1862 et kidnappa, lors de plusieurs raids, environ 1500 insulaires pour les envoyer travailler aux îles Guano.
Tout cela, ajouté à des épidémies constantes à partir de 1864 provoqua une forte diminution de population dont le nombre était tombé à seulement 111 personnes en 1877.
En 1882, la canonnière allemande S.M.S. Hyäne (la Hyène) visita durant cinq jours l’île de Pâques au cours d’une expédition
dans le Pacifique.
Le capitaine-lieutenant Geiseler avait l’ordre de l’amirauté impériale d’entreprendre des études scientifiques pour le département ethnologique des musées royaux prussiens à Berlin.
L’expédition a fourni entre autres les descriptions très détaillées des us et coutumes, de la langue et de l’écriture de l’île de Pâques ainsi que des dessins exacts de différents objets culturels, des statues (moaïs), des croquis de maison et un plan détaillé du lieu de culte Orongo.
Le médecin de navire William Thomson a pris les premières photos de statues (moaïs) en 1886 alors qu’il visitait l’île à bord du navire américain Mohi. e

Source WIKIPEDIA : L'encyclopédie libre .
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