BoB
MORANE (Robert)
Le
personnage ( Analyse de Gilles Dubus )
Coria
Bob Morane
“Toujours, il avait haï les gens, savants ou autres qui, pour quelque motif
que ce fût, violaient la chair et l’esprit d’autres êtres vivants, hommes
ou bêtes.
Jamais il ne pouvait songer à ce qui s’était passé jadis dans les camps de
concentration nazis, et à ce qui se passait journellement dans les laboratoires
de vivisection, sans se sentir empli de dégoût et de colère.” (89/68)
De son vrai nom Robert, Bob est né à Paris un
16 octobre (37/96), il est Balance ascendant Scorpion (159/76)
La toute première édition de 1958 des Dents du Tigre recèle un élément
important concernant l’âge de Bob.
On
y lit en effet page 190 : "Peut-être ne suis-je plus ce que j'étais en
1942 quand, à seize ans, m'étant échappé de la France occupée, je
m'engageai dans la Royal Air Force en, profitant
Pourtant,
je ne suis pas encore bon pour la retraite, loin de là.
J'ai à peine passé le cap de la trentaine et ai encore bon pied bon oeil .
Donc Bob est né en… 1926 .
Une autre théorie parfois avancée est qu’il serait né en 1925.
Etant en effet né en octobre il est possible qu’il ait quitté la France à
l’occasion des vacances à la fin de l’année scolaire.
De taille variable suivant les romans : 1,82 (36/140), 1,84 (93/15) ou 1.85 (BD
“Les sortilèges e l’Ombre Jaune” page1, il pèse 83 kg 600, chausse du 42
(174/41) et est de groupe sanguin O rhésus négatif (93/15).
Son chiffre porte bonheur est le 9 (73/11 - 147/123)
De sa jeunesse, on ne sait pas grand chose.
Il a été orphelin jeune et les aventures du Capitaine Corcoran ont
enchanté sa jeunesse (01/146) ainsi que les récits de Curwood
et Jack London (127/114) et
Alexandre Dumas avec “Les Trois
Mousquetaires” (188/155).
Egalement qu’il a beaucoup joué au jeu de Kim (183/20
- 195/91)
Un jour il rencontre Bruno Akim, un condisciple de lycée. Bruno lui dit : “Au
lycée, tu dérouillais tous ceux qui te cherchaient la bagarre...” (186/9) enfant
(il) allait passer ses vacances chez son oncle dans le Massif Central, il avait
fait pas mal d’escalades dans la montagne (03/379i)
“Quand il était enfant, il s’était promené fièrement, au cours des
foires, avec un ballon de baudruche ce qui provoquait chez lui, comme chez tous
les enfants, des larmes de regret vite séchées ” (108/59)
Il a “gardé les trains électriques avec lesquels je m’amusais quand j’étais
môme” (122/19)
Souvenir de ses 10 ans : “Je ne me souviens plus d’avoir été à une soirée
costumée depuis mes dix ans...
C’était pour l’anniversaire d’un de mes copains dont le père était
ambassadeur et qui...” (160/20)
“Quand j’étais enfant et que je cherchais des fossiles dans les carrières
” (169/130)
Engagé pendant la guerre, il participe à la Bataille d’Angleterre comme
pilote de chasse et finit la guerre avec le grade de «Flying Commander» (1/21i)
avec 53 victoires (07/73) ce qui en fait le pilote le plus décoré de France
(18/120)
Bob qui utilise très rarement son grade se présente à Titus comme
commandant des FFL (195/106)
Démobilisé il finit ses études d’ingénieurs (01/5) à Polytechnique
(03/345i), et a fait quelques études d’entomologie (174/64).
A cette école, Bob s’est entraîné à l’escrime (208/140)
Il possède un appartement à Paris, quai Voltaire (l’immeuble
entier lui appartient d’ailleurs), un palazzo à
Venise, la “Vallée du Lac Bleu” et
l’abbaye du Périgord
Grand
amateur de livres, il possède une bibliothèque richement fournie.
Il aime le hockey (71/6), le parfum du lilas (160/47), se plonger dans son bain
jusqu’au cou (71/108), il est passionné de films d’horreurs (108/85).
Il ne connaît pas une seule note de musique ou presque (84/153) mais joue du
luth comme un
Sportif,
il court le 100 mètres en un peu moins de 11 secondes (155/25), puis 12
secondes et quelques centièmes (163bis/1057) et ensuite en un peu moins de 13
secondes (164/34) (peut-être le manque d'entraînement...).
Alors il doit s’entraîner à nouveau car il repasse sous la barre des 12
(183/9) puis des 11, mais ce temps a été homologué.
Homologué par qui ? (196/115)...
Si le lecteur ne sait pas grand chose sur la vie personnelle de Bob, il
semble en être autrement du Smog qui
est bien renseigné sur lui (164/117)
Parfois
cité dans un roman : François s’invente un héros “ aussi costaud que Bob
Morane ” (120/13). “Comme Bob Morane ?” répond-il à Bob qui lui demande
justement de l’appeler Bob (120/22); la petite Eve Lamont :
“Ainsi c’est vous le fameux Bob Morane ?” (151/145) ou évoqué
Un
clin d’oeil de l’auteur à propos des éternels 33 ans de Bob. “Faut pas
croire à tout ce qu’Henri Vernes raconte ....” (181/78). D’après Bob il
a maintenant quand-même 35 ans (181/77)
Il déteste les fast-foods (181/93) Chez Mme Hardelange, on trouve toutes les
aventures
de Bob Morane, en version originales (182/48).
Un jour Bob fait à Bill une leçon de graphologie.
On ne lui connaissait pas ce talent (182/51)
Une autre fois il confirme ses connaissances en zoologie (183/75)
Profession portée sur son passeport : journaliste (183/57)
Il a fait du vol à voile (191/30) et pour cette raison va piloter un planeur
lors du débarquement du 6 juin 1944 lors d’un voyage dans le Temps (191).
Il a joué au rugby (191/119)
Il a chez lui encore un vieux téléphone avec un fil (191/18)
Voir aussi à “Appartement de Bob”, “Famille de Bob”
Un
célèbre modèle de Jaguar né en
mars 1961.
La voiture de Bob Morane qui en a possédé quatre.
En effet un jour il est indiqué qu’il en avait eu trois (177/7), puis par la
suite il en a une nouvelle (181)
Elle apparaît pour la première fois dans “L’héritage de l’Ombre
Jaune” : “à bord de la Jaguar E de Morane, pour gagner Paris à une vitesse
record.” (63/34) sous la forme d’un cabriolet (63/57)
On la retrouve un peu plus tard où Bill la qualifie de “cigare volant”
(64/20)
Cette première “E” est détruite par une «Auréole de lumière»
de Xhatan (80/16)
Sa seconde est «noire comme un des anges de la mort» (selon Bill) (82/16)
Elle est repeinte (il dit à Tino Rossi la
posséder depuis au moins 1000 ans (133/54)) en gris métallisé (133/55)
Elle est détruite par une bombe posée par El Matador. Bob la regrette “Il
aimait bien sa vieille Jag.
Il y était habitué.
Elle est lui, ils avaient un passé en commun.
Des histoires à raconter.
C’était comme s’il venait de perdre un peu de luimême.” (133/59)
On retrouve souvent une Jaguar “E”, sans plus de détail (84/13 - 105/45 -
112/9 - 115/31 - 121/51 -123/13 -125/40 - 129/35), ou en tant que cabriolet
(89/9 - 94/45 -120/15 - 125/49 - 143/18)
Un coupé gris est représentée dans la BD “La
prisonnière de l’Ombre Jaune” (P1 et 2), un cabriolet gris dans «Opération
Chevalier Noir» (P2), un coupé de couleur foncé dans la BD «Les mangeurs
d’âme» (P16), un coupé dans la version longue de « Objectif Equus » (P1),
un coupé
gris
foncé dans la BD « Les mangeurs d’âmes » (P12 et 16), un coupé gris clair
dans la BD “L’oeil de l’iguanodon” (P13 et 16).
Il avoue quand même à Bill avoir changé le moteur de sa “E”
deux ou trois fois (148/16)
Finalement
un jour Bob achète une Alfa Romeo 2000 Spider .
Mais cela ne dure guère : “Morane avait toujours regretté sa première
Jaguar E, brûlée au cours d’une de ses aventures” (167/6).
Aussi il en rachète une, sa troisième d’occasion, il refait le moteur (12 cv
fiscaux, 270 km/h)
En fait il la refait à neuf mais roule de nouveau en “E”.
Le
mythe est de retour et il la garde (172/135 - 176/92)
Jusqu’à ce jour funeste où Bob l’essaye sur une petite route du Massif
Central.
Suite à une intervention du colonel Graigh
et de la “Patrouille du Temps” , Bob et la Jaguar se
Un
Zero les prend pour cible et la
belle “E” est détruite avant que la “Patrouille du Temps”
ne puisse intervenir.
Graigh n’a plus qu’à mettre la main à la poche pour fournir une nouvelle
“E” à Bob. Cela ne devrait pas lui être bien difficile d’en trouver
une... (177/7)
A remarquer quand même une petite contradiction dans ce roman au sujet de cette
troisième “E” car il est dit “ il avait trouvé celle-ci, en bon état,
à part la capote qu’il avait fallu renouveler.” (177/7)
Et revoilà un jour une nouvelle, toujours en cabriolet (181/73).
La dernière avait été détruite par la faute du colonel Graigh.
Peut-être ce dernier, pour se faire pardonner a-t-il fourni à Bob une nouvelle
Type “E”,
Cela
aurait été la moindre des choses, et pas difficile pour lui. Mais aucune
explication de sa
provenance n’est donnée (181/73) et on ne connaît pas Graigh si généreux .
Tout ce qu’on sait d’elle c’est qu’elle est gris métallisé (181/88)
(BD “L’oeil de l’iguanodon”
De
nouveau citée (189/61) où elle est qualifiée de“vieille” « comme neuve
– Bob Morane l’entretenait avec passion – » (192/91)
Qualifiée « d’antique », mais Bob roule toujours avec (203/172)
Dans la version longe de la BD « Objectif Equus » Bob l’utilise pour emmener
Aïsha au dancing. Témoins d’un kidnapping ils utilisent la Jag pour
poursuivre les malfaiteurs (P1)
Bill a également possédé une Type “E” jaune (BD “Les Yeux du
Brouillard” (P8))
(Voir article sur la Type « E » dans Reflets n° 4)
Famille
de Bob
Bob
Morane a rarement parlé de sa famille.
On sait qu’il a été orphelin jeune.
Une fois il rêve de son père alors qu’il avait 13 ans au sujet d’une
anecdote au lycée, et qu’il appelait “Père” (115/100).
Ce court passage en dit long sur les rapports avec son père ainsi que sur le
milieu social dont il est issu. Son père se prénommait Bernard (182/18)
Sa mère était bretonne et il a hérité de quelques centaines d’hectares de
marais, bois et landes en Bretagne* où se trouve le vieux cimetière de Ken Avo
(148/25).
Son nom de jeune fille était Rose Alba Mélanie Lecomte du Garec (182/18)
Quelque-fois un oncle est cité : « enfant (il) allait passer ses vacances chez
son oncle dans le Massif Central »
(03/379i)
«J’avais un oncle qui vous ressemblait, fit Bob. Sa passion à lui, c’était
les pendules» dit Bob à Jan Packart (04/447i)
Il a eu un oncle qui a vécu dans un ranch et qui lui a appris à se servir
d’un lasso (158/122)
Un autre sois-disant oncle de Bob, sans doute totalement inventé pour les
besoins d’une discussion “ capitaine d’un vieux trois mats du cap Horn ”
(16/29)
Il cite également une tante totalement inventée “Bob pensa : ‘Je lègue
tout ce que je possède à ma vieille tante Augustine’ - Mais il n’avait pas
de tante Augustine” (125/93)
A prendre sans doute sur le ton de la plaisanterie : Bob à
Une
fois il est fait allusion à un vieil ami de la famille en la personne
d’Olivier Lepineux et que Bob a
connu tout petit et qu’il appelait Tonton.
Personnage important puisqu’il devient par la suite Président du Sénat puis
Président de la
République française par intérim à la mort du Président en exercice victime
du “Poison de l’Ombre Jaune”.
Cette fréquentation semble également indiquer un milieu social élevé (135)
Si le lecteur ne sait pas grand chose sur la vie personnelle de Bob, il semble
en être autrement du Smog qui est
bien renseigné sur lui (164/117)
A propos de sa jeunesse on apprend qu’il a gardé sa robe de baptême brodée
par sa mère (181/24)
“Lui qui n’avait pas de famille, ce qui arrangeait pourtant son goût de la
solitude.” (181/58)
“D’ailleurs je n’ai pas de famille... Juste des amis...” (182/7)
Le cousin Bernus . “Un cousin qui n’en était pas tout à fait un ”. On
n’en saura pas plus à part qu’il est mort et lui a légué un gros tas de
livres (184/7)
Une fois sa grand-mère est citée : « comme disais jadis sa grand-mère, de
‘Château-la-Pompe, Clos Robinet’ » (20432)
De lui-même il se dit “mauvais homme d’affaire” (44/145)
Au début on sait qu’il ne roule pas sur l’or (“Le Professeur Bill et mois
sommes de vieux garçons, et fauchés, ou presque...”) (12/146) et il est
obligé de travailler pour gagner sa vie : pilote en Nouvelle-Guinée, reporter
pour “Reflets” (“Il payait largement et Bob ne pouvait s’offrir le luxe
de repousser ses propositions” (12/148),
il écrit également se souvenirs de voyage qui lui permettent de vivre.
“Il me faut gagner ma vie” dit-il à Sheela Khan (15/152)
(Cette phrase à dailleurs été supprimée des rééditions)
Lorsqu’il prend le bateau, il ne voyage pas en première classe (11/9 - 11/10)
et il avoue : “je n’ai jamais logé que le diable dans ma bourse” (11/17)
Un jour, il n’est pas trop heureux de la perte d’un canot de location
“Oui, fit Bob avec une mauvaise grimace, cela coûte pas mal d’argent, en
effet.
Il est même probable que toutes mes économies y passeront...” et il se
rassure : “Bah ! Miss
Sabrina me remboursera quand elle sera rentrée en possession de son héritage...”
(21/77)
Il peut acheter un avion de tourisme d'occasion avec ses droits d’un de ses
derniers livres (22/5) “Ce coucou de malheur m’a coûté trop d’argent
pour que je coure le risque de le réduire en miettes” (22/6)
Le jour où Nathan Hagermann lui
offre une jolie somme pour aller capturer le Gorille Blanc* il n’hésite pas
longtemps “les dix millions offerts par Nathan Hagermann seraient toujours
bons à prendre” (32/13).
Par la suite, il regrette cette capture, libère l’animal et redonne la récompense
“Dix millions, cela représente bien peu de chose auprès d’une bonne
conscience” (32/138) “Je préfère perdre de l’argent plutôt que
commettre une mauvaise action” (32/148)
Et un beau jour, il dit : “Je possède une petite fortune personnelle, juste
de quoi me permettre de vivre à ma guise en faisant le bien autour de moi”
(46/149) ou au baron Shaeffers “Bill
et moi sont à l’aise financièrement ” (53/12); “Sans être des Crésus,
le professeur Clairembart,
Certes
il a découvert quelques trésors* dont il a parfois gardé une part.
On sait également qu’il est co-propriétaire d’une mine d’uranium au
Nouveau-Mexique (44)
Cette soudaine fortune est-elle une conséquence de ces trésors ou de cette
mine d’uranium ? Pas sûr car une première allusion à un héritage a été
donnée dans “L’orchidée noire” : “Mes parents m’ont laissé un joli
petit magot qui, sans faire de moi un milliardaire, me met dans une certaine
mesure à l’abri du besoin.
En outre, les relations de mes voyages me rapportent chaque année des sommes
rondelettes.” (27/22).
On apprend également dans “L’héritage de l’Ombre jaune” qu’il possède
“de vieux meubles familiaux, tous de bonne époque, dont il avait un plein
grenier ” (63/7). C’est d’ailleurs dans ce roman que le standing de Bob
Morane a subitement évolué puisque apparaissent pour la première fois la
Jaguar “E” et l’abbaye de Dordogne...
Ce n’est que plus tard qu’on apprend qu’il est non seulement propriétaire,
par héritage, de son appartement quai
Voltaire mais également de
l’immeuble entier ! “ le dernier étage, qu’il s’était réservé, étant
propriétaire l’immeuble ”
(51/89); “L’immeuble appartenait à Bob Morane.
Il l’avait hérité de ses parents
- entre autres choses ”(106/10); “Il l’avait héritée de ses parents, en
pus de pas mal de choses” (149/27); “Mes parents m’ont laissé quelques
biens au soleil Ca me permet de
manger tous les jours.”) (148/25)
Lorsque l’on connaît le prix de l’immobilier à Paris, on reste rêveur.
Ses biens immobiliers ne s’arrêtent d’ailleurs pas là.
On ne compte pas le palazzo de
Venise et la Vallée du lac Bleu*
qui lui ont été donnés).
Outre la quai Voltaire, l’abbaye de Dordogne, il faut citer le cimetière Ken
Avo en Bretagne .
Celui-ci est entouré de quelques centaines d’hectares de marais, bois et
landes .
Il s’agit d’un bien de famille du côté de sa mère qui était bretonne
(148/25).
Ce qui fait dire à Bill : “Il y a une question que beaucoup de gens se
posent.
Apparemment vous êtes riche” “A l’aise, Bill, à l’aise...” (148/26).
Sur ce sujet il est intéressant de relever une phrase de Bob : “Et puis,
justement, on ne peut pas devenir colossalement riche et rester honnête...”
(163/143)
Habitations
divers Bob Morane
Il
est situé au dernier étage (80/24), au 8em étage (64/5), confirmé par le
passage : “ il alla se fracasser vingt mètres plus bas, sur les pavés de la
cour” (80/28).
Mais ce que ne confirme pas la planche 5 de la BD “Echec à la Main Noire” où
il semble être au 2 étage d’un immeuble de 3.
Il y a un vieil ascenseur (199/17)
L’appartement est “petit mais confortable” (02/10) et est situé
“Au-dessus de la boutique d’un marchand de livres et d’estampes”
(02/13).
Petit, il doit l’être car ne disposant pas d’une chambre d’ami (02/123).
On lit d’ailleurs “ le petit appartement du quai Voltaire ” (11/6)
La pièce la plus connue est son salon-bureau (02/13), au sol recouvert d’un
tapis persan du 18ème siècle (164/141), plein de souvenirs de voyages
(04/429i) (05/9) (attention au colt dans le tiroir du bureau (37/59)).
Il y a une crédence (93/16), une cathèdre (144/19) gothiques, un fauteuil
renaissance (103/149), une grande bibliothèque occupant tout un pan (176/46),
une table renaissance et un tapis boukhara dans le salon (156/35), parfois
qualifié de salon-salle à manger (156/35).
Il y a une statue en bois sculpté et polychromé du XIVem siècle dans un coin
(123/5), un coffre gothique d’époque servant de bar (124/54), une toile de
Silverberg représentant un paysage
de neige (157/29), une bergère de cuir fatigué (189/57), ailleurs une petite
armoire à double fond avec des armes dedans (192/11), un plateau en vieux
Coromandel (195/12)
Un autre tapis boukhara comme descente de lit (195/12)
Toute une rangée de sa bibliothèque est consacrée à des ouvrages sur le débarquement
du 6 juin 1944 (195/83)
Il y a une cheminée à feu ouvert (185/14).
Une réserve d’arme protégé par un digicode caché derrière une crédence
(185/22).
Une autre crédence juste à côté où il range sa réserve d’alcool
(185/22).
En
plus de cette pièce et de la chambre (attention au revolver dans la table de
nuit (36/46), on sait qu’il y a un corridor (36/46), une cuisine (36/46) avec
une terrasse et un balcon
La
salle de bain est transformée à l’occasion en labo photo (123/119)
L’appartement
est défendu par une porte blindée avec serrure de sécurité (167/67) et
voyant optique (167/77) et un systeme d’alarme (180/46).
A
remarquer aussi une armoire
La
cour intérieure donne sur le quai Voltaire par une porte cochère (37/9 -
148/79).
Dans
cette cour il y a des garages dans lesquels Bob gare ses voitures (157/43)
Son
immeuble a été construit “tout juste après que le baron Haussmann eut dévasté
Paris” (181/24) ce qui nous situe sa construction vers les années 1860-1870.
Confirmation
de cette date est donnée par la suite (182/5)
Les
combles à la Mansard (182/157) sont transformées en réserve, musée et
bibliothèque.
Il
y a des cartons avec des centaines de livres.
Et
même la brave Mme Durant a renoncé
à épousseter tout çà (181/25); “cinquante mètres de long sur vingt-cinq
de large sous une forêt de poutres” (184/6)
Quelques
scènes de BD se situent dans cet appartement : “Les chasseurs de
dinosaures” (P2,4,46)”, “La chasse aux dinosaures” (P1,2), “Echec à
la Main Noire” (P2,4,5), (“La galère engloutie” (P3 à P11,43 à 45)),
“L’ennemi sous la mer” (P5 à 7), “La ville de nulle part” (P1 et 2),
“Opération Chevalier Noir” (P1;41 à 44), (BD “L’Arbre de l’Eden”
(P7)), (BD “La revanche de l’Ombre Jaune” (P3,15, 29), (BD “La Panthère
des Hauts Plateaux” (P1 à 3))
Parfois,
on en voit même l’extérieur, ou le hall (“Les chasseurs de dinosaures”
(P45), “La chasse aux dinosaures” (P20), “Echec à la Main Noire” (P5),
(BD “La revanche de
l’Ombre
Jaune” (P13)), ou une vue aérienne de l’immeuble (BD “La Panthère des
Hauts Plateaux” (P2) mais faussement situé en pleine verdure, (BD « Objectif
Equus » version longue (P7 et 8)
Dans
“La fille de l’anaconda” il y a une illustration représentant le grenier
(184/4)
Il
y a une contradiction sur cet appartement :
Au
début, il est souvent dit que Bob en est locataire “Que se passe-t-il Mme
Durant ? Je crois vous avoir payé mon loyer ce matin...” (20/6); “ il
l’avait fixée à l’aide d’un crochet prévu à cet effet par un précédent
locataire.” (36/47); “(Mme Durant) fut surprise de revoir son turbulent
locataire.” (45/141)
D’ailleurs
pendant ses études, il logeait chez la mère Lenoir (03/302i)
donc ne possédait pas cet appartement.
Et
puis un beau jour, on lit : “ le dernier étage, qu’il s’était réservé,
étant propriétaire de l’immeuble ” (51/89), même de la loge de la
concierge (80/75).
Occupant
tout un étage (148/179), il s’est ainsi agrandi; il dispose d’une chambre
supplémentaire, avec cheminée (80/28) et utilise le grenier pour entreposer
“le trop-plein de son appartement” (80/88), constitué entre autre de
“vieux meubles familiaux, tous de bonne époque” dont certains ont déjà
rejoint l’abbaye de Dordogne
(63/7).
Le
grenier lui sert aussi d’atelier (148/184).
La
pièce d’entrée est devenue luxueuse (106/9), ainsi que le salon mélange de
luxe et de
Et
un jour même son appartement est qualifié d’énorme (182/5)
On
apprend alors que “L’immeuble appartenait à Bob Morane.
Il
l’avait hérité de ses parents - entre autres choses - et, tout d’abord, il
n’avait occupé qu’un modeste 4 pièces presque sous les combles.
Par
la suite, il avait agrandi son domaine, et il occupait à présent assez haut
au-dessus des voitures, tout le dernier étage ” (106/10); “Il l’avait héritée
de ses parents, en pus de pas mal de choses” (149/27)
Grand
mais sans doute insuffisant car un jour on lit qu’il occupe maintenant un
“grand appartement en duplex, aux derniers étages d’une maison de
rapport” (177/131)
Pour
entretenir ce grand appartement Bob a une cuisinière femme de chambre
antillaise (106/10)
Quand
à Bob, il met de l’ordre dans cet immense appartement, et surtout dans le
grenier toutes les années bissextiles (182/5)
Cet
appartement a parfois vu des visiteurs indésirables : les homoncules du
professeur Mars (036), Orgonetz (045),
El Matador qui piège sa porte
(133), Olga Litvinoff qui semble être
passée par les toits (167/67). Miss Ylang-Ylang aussi
est venu plusieurs fois (123 - 167/78). D’autres encore, mais ils sont justes
évoqués entre Bob et l’inspecteur Rossi (133/32).
Deux
inconnus forcent l’entrée et Bob se bat contre eux, l’un est tué.
Comme
des renforts arrivent Bob doit s’échapper par les toits. Plus tard il
apprendra que ce sont des agents d’un service spécial français (211).
Un
jour il subbit une attaque des Erudits qui
cause pas mal de dégâts (199 (réédition )
Les
amis ont un code : Bill sonne 6 fois : deux courts, deux longs et deux courts
(148/143)
Outre
cet appartement, Bob possède l’abbaye de
Dordogne, un “palazzo” à
Venise, la “Vallée du lac Bleu” et
quelques centaines d’hectares de marais, bois et landes en Bretagne où
se trouve le vieux cimetière de Ken Avo (148/25).
Un jour on apprend que Bob a acheté une nouvelle
(
Voir Reflets n° 46 sur l’appartement du quai Voltaire )
«
ancien relais de templiers, mi-cloître mi manoir, bâti sur l’emplacement
d’un monastère carolingien, et dont les premiers murs dataient du IXème siècle.
La
chapelle du XIème… » (63/7) «… abbaye qui, avant d’accueillir des
moines Barbusquins,
«
Vieux de neuf siècles. Neuf siècles que depuis que des moines barbusquins en
avaient posés les premières pierres » (188/146).
Elle
est entourée d’une trentaine d’hectares de terres en jachère, au coeur de
la Dordogne à une dizaine de kilomètres
de Sarlat (188/148) le tout pour un
prix très bas (63/6).
Elle
est collée au flanc d’une colline et exposé au sud (188/146)
Elle
a parfois été située à tort dans le Massif Central (80/9-105/47
- 138/30 - 143/18 - BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P1 ).
Dans
la BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P7), on voit même qu’elle est
au sud-ouest
C’est
une véritable forteresse, avec ses 4 tours d’angle, des douves pleines
d’eau et une arche de pierre en guise de pont (119/9).
On
y accède par un mauvais chemin de terre (177/131) parfois appelé “allée
privée” (188/146). On trouve une double rangée d’ifs devant la porte
d’entrée bardée de fer de l’abbaye (177/131)
Lors
du premier séjour de Bob, les dacoïts viennent
troubler la prise de possession des lieux afin de lui remettre le testament de
l’Ombre Jaune . S’ensuit une partie de cache-cache dans l’abbaye et ses
jardins (il n’y a pas encore de jardiner (63/12), mais des concierges ( 63/9
).
Ceci
donne l’occasion de décrire quelques pièces, comme la cuisine, la chapelle
(qui a servi de prison durant la révolution de 1789 (63/18), le jardin, les
tours d’angle.
Les
chambres (toutes avec salle de bain avec eau chaude) se situent au premier (et
unique) étage (119/12)
Au
début il n’y a pas le téléphone (119/16)
A
l’entrée du domaine on peut voir un panneau “Propriété privée - Défense
de pénétrer”, le parc lui-même étant fermé par une grille (105/48).
Tout
ceci n’empêchant pas des indésirables d’y pénétrer parfois...
La
BD “L’Epée du Paladin” montre quelques pièces, le cloître ainsi que des
vues générales (P1 à 5;45;46), ainsi que la BD “La prisonnière de
l’Ombre Jaune” (P1 à 6)
Dans
la BD “Les sortilèges de l’Ombre Jaune” Myrdhin rencontre
Bob et Bill à l’abbaye (P1)
Au
début, il y a un couple de concierges qui semble être ensuite remplacé par un
seul homme, Bertrand . Mais longtemps après, le couple refait son apparition (où
un autre ?).
L’homme
se prénomme Jean et est retraité
de la gendarmerie.
Apparaît
également sur le tard un majordome
Une
fois, Bob fête Noël à l’abbaye.
Il y a Bill, Sophia, Clairembart , Aïsha , Frank et Carlotta Reeves (169/6)
Autre
visiteuse marquante de l’abbaye : Adeline Clark :
“Adeline Clark fut inhumée au fond du jardin claustral, sous une dalle de
marbre blanc.
Sans
nom. Un nom était inutile. Bob Morane savait...” (177/283)
(
Voir étude dans Reflets n° 84 )
Noms
que l’on donne aux petits palais (en faitde très grandes maisons) à Venise .
Pour
le remercier de l’avoir aidé, Sabrina Alferi achète
pour Bob le palazzo où le chef de la “Main Noire” l’avait
Ce
palazzo appartenait aux comtes Saliorni qui
y avait créés au 18em siècle un petit musée d’antiquités égyptiennes.
Ce
musée existe toujours et se trouve au rez de chaussé.
Bob
a concédé son exploitation à la ville de Venise qui se charge de
l’entretien de l’immeuble.
Il
s’est gardé un étage pour son usage personnel.
Il
y a une bibliothèque extrêmement riche, renfermant de précieux livres anciens
(180/23).
Dans
cette bibliothèque il trouve un document qu’il pense pouvoir attribuer à
Casanova qui y a peut-être séjourné
(180/40).
Dans
le musée se trouve la momie d’Am- Thot-Thep qui
cause du soucis à Bob (180)
Cimetière
de Ken
Avo
Vieux
cimetière de Bretagne , propriété de Bob qui en a hérité avec quelques
centaines d’hectares de marais, landes et bois.
C’était
un bien familial du côté de sa mère qui était bretonne. Bob et Bill y
cachent les microfilms constituant l’héritage scientifique du Tigre .
Ming
tente de les dérober mais ils ont déjà
été pris par Lomm L’Hegaret (148/24)