Le Samouraï aux
mille soleils
Japon / Mer de
chine
Résumé
:
Le Samouraï aux 1000 soleils... Quel est le
personnage qui se pare de ce nom prétentieux et que, bien malgré eux, Bob Morane
et Bill Ballantine se voient forcés de combattre?
Enfermés dans des prisons qui sont des anti-chambres de l'enfer, nos deux héros
pourront-ils s'évader et vaincre leur redoutable adversaire?
Les pires
tourments, les pires tortures, physiques et morales, les attendent...
A Paris, Bob Morane et Bill BallantineBALLANTINE
reçoivent un appel au secours de Sandra Salanavic et assistent, impuissant, à
son enlèvement.
Ils se rendent aussitôt à Nice au domicile de son père, le professeur
Théophraste Salanavic et sont capturés par Tanaka et ses hommes.
Ils sont embarqués à bord d'un sous-marin en compagnie de Sandra avec laquelle
ils parviennent à communiquer en
morse.Après de nombreux jours de
navigation ils arrivent dans une base souterraine remarquablement aménagée.
Bob et Bill sont mis en présence du Grand Samouraï, à travers une glace sans
tain.
Résumé complet
‘’ N°82 Le samouraï aux milles soleils ‘’ 1967
Couverture '' Le Samouraï aux 1000 soleils '' Marabout Junior 1967 |
Hélicoptère
Aerospatiale alouette II
‘’ Repaire secret du Baron Taïkado ‘’
A six heures précises, Bob et Bill coincent leurs petites bombes de l'autre côté
d'une porte blindée, et attende l'explosion qui ne tarde guère.
Ils peuvent s'enfuir tous les quatre dans l'hélicoptère du Grand Samouraï, sous
le feu des gardes alertés.
Ils s'éloignent de l'île.
Quelques minutes plus tard, la dynamite explose, entraînant l'explosion de la
bombe H au fin fond du repaire souterrain
Carte ancienne 1906 Cartes du Japon de nos jours |
Japon :
Le Japon est un pays insulaire de l’Asie de l'Est. Situé dans l'Océan Pacifique,
il se trouve dans la mer du Japon, à l'est de la Chine, de la Corée et de la
Russie, et au nord de Taïwan. Étymologiquement, les kanjis (
ou idéogrammes ) qui composent le nom du Japon
signifient « lieu d'origine du soleil » ; c'est ainsi que le Japon est parfois
désigné comme le « pays du Soleil levant ».
Le Japon forme un archipel de 6
852 îles[5], dont les quatre plus grandes sont Honshū, Hokkaido, Kyūshū et
Shikoku, et représentent à elles seules 97 % de la superficie du Japon. La
plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques ; par exemple, le plus
haut sommet du Japon, le mont Fuji est un volcan ( inactif depuis la fin du
XVIIIe siècle ).
Le Japon est le dixième pays le
plus peuplé, avec environ 127 millions d'habitants pour 377 835 km2 ( 337
hab./km2 ).
Le Grand Tōkyō, qui comprend la
capitale Tōkyō et plusieurs préfectures environnantes, est la plus grande région
métropolitaine du monde, avec plus de 30 millions d'habitants.
La mer du Japon est une mer située
à l'ouest de l'océan Pacifique, entourée à l'est par les îles japonaises de
Hokkaidō, Honshū et Kyūshū, à l'ouest par la péninsule coréenne, et au nord par
la Russie et les îles Sakhaline.
Hélicoptère
Aerospatiale alouette II
‘’ Repaire secret du Baron Taïkado ‘’
_ Tous dans l’hélicoptère ! Glapit
Morane.
Nous n’avons perdu que trop de
temps, bientôt nous auront toute la garnison de la forteresse sur le dos…
Ils grimpèrent à bord de
l’appareil et se casèrent
tant bien que mal dans l’étroite cabine.
Déjà les premier soldats du
Grand Samouraï commençaient
à jaillir de toutes part, tirant à tord et à travers.
Bob mit le contact en
pensant : « Pourvu que les rotors tournent !... pourvu qu’ils
tournent !... »
Ils tournèrent aussitôt.
Morane empoigna les commandes et l’hélicoptère
bondit dans le ciel, pour s’éloigner rapidement de
l’ilot maudit.
A tout moment à présent, la bombe
H, dans le laboratoire secret du baron Taïkado, allait exploser.
Il s'adjugea à bord du second prototype [F-WGGE] deux records en circuit fermé: Celui de vitesse à 103,913 km/h et celui de distance avec 1 252,572 km. |
Aerospatiale
alouette II
:
L'Alouette II est
un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le
constructeur aéronautique français Sud-Aviation, devenu en 1970 l'Aérospatiale,
et dont le département hélicoptère à par la suite été intégré dans le
groupe Eurocopter. C’est aussi le premier hélicoptère au monde certifié
avec une turbine à gaz.
À sa création le 20 février 1937, la SNCASE (Société nationale des
constructions aéronautiques du sud-est) avait absorbé la firme Lioré et
Olivier et son personnel. Or Lioré et Olivier avait un département autogyre
dirigé par Pierre Renoux.
À la Libération Pierre Renoux reçut le renfort de quelques techniciens
allemands pour tester le birotor Focke-Achgelis Fa 223 Drache, rebaptisé
SE.3000.
Pour expérimenter la formule d’un projet de gros tonnage, le SE.3100, Renoux
fit ensuite construire un monoplace expérimental, le SE.3101, simple structure
tubulaire qui a volé en juin 1948 avec un moteur Mathis de 85 ch et donné
naissance à un appareil biplace soigneusement caréné, le SE-3110.
Mais
le SE.3110 fut détruit sur accident en septembre 1950 et l’État-actionnaire
menaça de fermer le département voilures tournantes. L’ingénieur
Charles Marchetti, qui venait d’être embauché pour seconder Pierre Renoux,
fut donc affecté à un autre programme...au moment où Renoux décidait de
quitter la SNCASE ! C’est donc un tout jeune ingénieur, René Mouille, qui se
retrouva à la tête d’une équipe réduite à une vingtaine de personnes
chargées de mettre au point ce qui était annoncé comme une ‘version
agricole’ du SE-3110 bien que disposant d’un aménagement triplace.
L'Alouette II est un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le constructeur aéronautique français Sud-Aviation |
SNCASE
SE.3120 Alouette
Le
prototype SE.3120 Alouette [F-WGGD], que le pilote d’essais Henri Stakenburg réussit
à décoller le 31 juillet 1951, était équipé d'un moteur à piston Salmson
9NH de 200 ch et souffrait de problèmes de vibrations qui furent heureusement
vite résolus.
Il
affichait aussi d’excellentes performances, mises en évidence par Jean Boulet
le 2 juillet 1953 : Il s'adjugea à bord du second prototype [F-WGGE] deux
records en circuit fermé: Celui de vitesse à 103,913 km/h et celui de distance
avec 1 252,572 km.
Cet
appareil fut testé avec succès dans différentes configurations, mais sa
construction s’avéra trop complexe pour qu’une production de série puisse
être envisagée.
Début
1950 le bureau d’études hélicoptères de la SNCASE disposait de sept projets
d’hélicoptères équipés de turbomoteurs (X-310A/G) établis par Pierre
Renoux avant son départ de la société. Celui-ci suivait en effet avec
attention les travaux de Joseph Szydlowski chez Turboméca.
La
turbine semblait en effet la réponse aux problèmes posés par les moteurs à
piston (poids, encombrement, puissance…), mais les constructeurs américains
avaient échoués dans ce domaine. Nommé ingénieur en chef du bureau d’études
voilures tournantes le 1er juillet 1953, Charles Marchetti et son équipe
pensaient y arriver.
Profitant
du regain d’intérêt des services officiels suscité par les records obtenus
avec le SE.3120, officiellement baptisé Alouette, Marchetti obtint l’accord
du directeur technique de la SNCASE, André Vautier, de développer le projet
X-310G équipé d’une turbine Artouste, sous réserve de faire vite.
Il
fallait des résultats concrets dans les deux ans. Le nouvel hélicoptère prit
la désignation SE.3130.
Les
pales étaient une combinaison des technologies Bell et Sikorsky.
La
principale innovation du SE.3130 était donc sa motorisation, que l’on aurait
pu se contenter de l’appliquer au SE.3120.
Mais
l’Artouste était passée de 250 (Artouste 1) à 400 ch (Artouste 2) et il
devenait possible d’envisager un appareil pour quatre ou cinq passagers, un créneau
sans concurrence.
Un
nouvel hélicoptère fut donc dessiné, même si les grands principes de
construction du SE.3120 furent conservés.
Quelques
problèmes de vibrations vite résolus, un second prototype fut rapidement mis
en chantier à La Courneuve.
Il
prit l’air le 25 mai [F-WHHF]. Les qualités incontestables de l'Alouette II
donnèrent l'idée aux ingénieurs d'essayer de battre un record.
Ce
fut fait le 6 juin 1955, à Buc, avec le SE.3130-02 piloté par Jean Boulet qui
emmena l'appareil à 8 209 m, battant ainsi le record d'altitude pour hélicoptères
(Catégories E1 et E1b), détenu depuis le 17 octobre 1954 par le Sikorsky S-59
(XH-39), également motorisé avec une Artouste 2, avec 7 472 m.
Sans
le moindre problème technique l'équipage Pascal Petitgenet et David Dahdi dépose
après 65 heures de vol la 1003 sur le sol américain
après avoir traversé
l’Angleterre, l’Écosse, les îles Féroé, l’Islande, le Groenland, le
Canada et des États-Unis.
Le 14 juillet 2007 l'Alouette II 1003 F-GIJE (la plus vieille encore en service) décolle de Lognes pour une première mondiale : la traversée transatlantique de Paris à Oshkosh… |
Caractéristiques
:
Rôle :
Hélicoptère léger polyvalent |
Constructeur :
Sud Aviation/Aérospatiale |
Premier
vol : 12 mars 1955 |
Mise
en service : 1956 / Date
de retrait : Toujours en service dans certains pays |
Nombre
construit : 1 305 + un certain nombre sous licence |
Équipage :1
pilote, 4 passagers |
Motorisation :
Moteur Turboméca Astazou IIA /
Nombre 1 / Type Turbomoteur |
Nombre
de pales : 3 |
Dimensions :
Diamètre du rotor 10,20 m / Longueur 9,75 m
/Hauteur 2,75 m |
Masses :
À vide 895 kg / Maximale 1
650 kg |
Vitesse
de croisière : 170 km/h /
Vitesse maximale : 205 km/h |
Plafond :
3 200 m / Plafond avec effet
de sol : 1 800 m /
Plafond sans effet de sol : 1 200 m |
Vitesse
ascensionnelle : 250 m/min |
Distance
franchissable : 720/870 km |
*MD =
(
photos montage Dan Kelbert )
Source
de la documentation avion
( Wikipédia
)
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