Le
secret de l'antarctique Antarctique
Résumé
:
Une vallée tropicale au cœur de l'Antarctique, où
se perpétuent une faune et une flore antédiluviennes, voilà l'étrange découverte
que Bob Morane, Bill Ballantine et le professeur Clairembart vont faire.
Ce monde secret abrite aussi des hommes prodigieusement organisés.
D'où viennent-ils ? Que font-ils à l'écart de notre civilisation ?
Traiteront-ils les intrus en alliés ou en ennemis ?
Bob
Morane, Bill Ballantine et Elaine Marian sont en expédition archéologique au
pôle sud à la recherche de la légendaire "Cité des glaces", qui serait un des
derniers vestiges de la civilisation Mu.
Survolant une chaîne de montagne, ils sont attaqués par un appareil volant de
type inconnu leur lançant d'étranges bulles de lumières, et sont contraints à
faire un atterrissage forcé.
Explorant les montagnes proches, ils découvrent la "Cité des glaces" et
s'aventurent dans des salles souterraines.
Résumé complet
‘’ N° 74 Le secret de l’antarctique ‘’ BD 1962_Roman 1965
Couverture '' Le secret de l'antarctique '' Marabout Junior 1965 '' Henri Vernes en Hélico '' |
Les dessinateurs des
premières BD on adaptés les avions des romans (suivant description
de l’auteur) aux BD, alors que Coria le dernier
dessinateur de Bob Morane réadapte automatiquement les aventure a notre époque .
Avion privé
‘’ Antarctique_ base de New América ‘’
Roman et BD
Survolant une chaîne de montagne, ils sont attaqués par un appareil volant de
type inconnu, leur avion est détruit par l'appareil ennemi revenant à l'attaque.
Avion privé
De Havilland Canada DHC-3
Otter
Autre véhicules volants ‘’
de pur imagination ‘’
Ils neutralisent Sangart, mais, pris en chasse par deux appareils de la cité,
ils doivent faire un atterrissage forcé.
Carte ancienne 1910 Carte de nos jours Carte de la Zone du |
Avion privé
De Havilland Canada DHC-3
Otter
P 9 : Alors, Bob est-ce que
nous approchons ?
Le ciel était d’un bleu cobalt,
très pur et, bien qu’il fit nuit, la visibilité était parfaite.
Bob Morane, qui pilotait d’une
main de maître le petit bimoteur confié, à la base de Thurston, répondit sans
tourner la tête :
Si tout continue à bien se
passez, professeur, nous survolerons Little América
dans une heure au plus…
P13_14 : Le balisage de la piste
avait été minutieusement organisé et Bob Morane, après un impeccable virage sur
l’aile au-dessus de la piste, put poser sans encombre les patins de son appareil
sur la neige lisse et gelée.
P20 : Au matin du neuvième
jour, les deux amis et leur compagne prirent place à bord du WX 124 qui, Bob
Morane aux commandes, s’envola en direction des Montagnes Hurlantes.
Pendant des heures, l’avion
survola les solitudes mornes et glacées du continent Antarctique.
D’une blancheur uniforme, le
paysage se déroulait, inlassablement, sous le ventre de l’appareil, sans qu’il
fût possible d’accrocher le regard au moindre repaire.
P21 : Ca y est !... Je les
entends hurler !...
Au fur et à mesure que le WX 124
se rapprochait, le mugissement devint plus puissant.
Si puissant même qu’il dominait
maintenant le ronronnement de l’avion et qu’il fallait à présent crier à
tue-tête pour se comprendre.
De Havilland Canada DHC-3 Otter :
Après la Seconde Guerre mondiale,
de Havilland Canada développe cet avion, adapté aux rudes conditions de
l'exploitation du Nord du Canada. Il fut conçu pour être simple, robuste et
fiable, avec un seul moteur en étoile et pouvant être équipé soit de roues, soit
de skis, soit de flotteurs pour pouvoir atterrir sur tout type de terrain.
Il fut construit entre 1947 et
1965 à 1657 exemplaires.
À partir de 1951, de Havilland
Canada développe un avion similaire, mais plus grand, le DHC-3 Otter.
Le De Havilland Canada DHC-3,
aussi connu sous le nom de Otter (en français, loutre) est un avion monoplan.
Suivant le succès du DCH-2 Beaver,
de Havilland Canada développe une version agrandie, le DCH-3, prévu pour les
mêmes missions. 460 exemplaires furent construits
Le DHC-3 servit de base pour
produire le DHC-6 Twin Otter équipé de deux turbopropulseurs.
Historique du De Havilland Canada
DHC-3 Otter
Fort du succès commercial du DHC-2
Beaver, de Havilland Canada répondit à la demande d’un avion deux fois plus gros
et pouvant accomplir les mêmes tâches, tout en étant doté de capacités ADAC
similaires.
Le De Havilland Canada DHC-3, aussi connu sous le nom de Otter (en français, loutre) est un avion monoplan. |
Initialement surnommé le King
Beaver, le Otter peut accueillir jusqu’à 11 passagers, comparativement à 6 pour
le Beaver.
Tout comme le Beaver, il peut être
équipé de flotteurs, de skis ou de roues.
Une version amphibie, avec des
roues rétractables dans les flotteurs, fut également développée.
Entre 1951 et 1967, de Havilland
Canada fabriqua 466 Otter.
Plus de 300 de ces appareils
étaient destinés à des clients militaires.
Les Otter ont servi dans une
vingtaine d’armées de l’air, notamment au Canada, aux USA, en Inde, en Australie
et en Norvège. La version civile fut commandée dans 36 pays.
Avec plus de 200 appareils, les
forces armées américaines furent le plus grand utilisateur de l’Otter. Désigné
Otter U-1A, la livraison de 184 appareils à l’US Army débuta en 1955. Il pouvait
transporter 9 hommes de troupe équipés, 6 civières ou 1 300 kg de fret.
L’Otter fut notamment utilisé
durant la guerre du Vietnam.
En 1956, un Otter U-1A, modifié en
avion-citerne, participa à deux premières de l’aviation, soit le ravitaillement
en vol d’un hélicoptère ainsi que le premier vol transcontinental sans escale
d’un hélicoptère réalisé par un Piasecki H-21 Shawnee.
Il fut conçu pour être simple, robuste et fiable, avec un seul moteur en étoile et pouvant être équipé soit de roues, soit de skis, soit de flotteurs pour pouvoir atterrir sur tout type de terrain. |
L’US Navy utilisa également une
douzaine de Otter initialement désignés UC-1 et, à compter de 1962, U-1B.
Aux couleurs rouge et blanc
caractéristiques, ces appareils furent surtout utilisés en Alaska et en
Antarctique.
L’Aviation Royale canadienne
(RCAF) fut le second opérateur en importance de l’Otter, avec 69 appareils
dévolus à des tâches multiples, notamment la photographie aérienne ainsi que les
relevés topographiques dans le nord canadien er en Arctique.
La recherche et le sauvetage
furent également une mission importante l’Otter.
Sur la scène internationale, l’Otter
est bien connu pour son rôle important dans des expéditions scientifiques des
années 50 et 60 en Arctique et en Antarctique, ainsi que pour ses missions de
maintien sur la scène internationale, l’Otter est bien connu pour son rôle
important dans des expéditions scientifiques des années 50 et 60 en Arctique et
en Antarctique, ainsi que pour ses missions de maintien de la paix aux couleurs
des Nations Unies en Afrique et au Moyen Orient.
Aux couleurs rouge et blanc caractéristiques, ces appareils furent surtout utilisés en Alaska et en Antarctique. |
Caractéristiques :
De Havilland Canada DHC-3 Otter
Constructeur : De Havilland
Canada |
Équipage : 1 |
Premier vol : 12 décembre 1951 |
Mise en service novembre :
1952 |
Dimensions : Longueur
12,5 m
/ Envergure 17,7 m
/ Hauteur 4 m
/ Aire alaire 34,8 m² |
Masse et capacité
d'emport : Max. à vide 2,4 t
/ Max. au décollage 3,63 t |
Passagers : 9 à 10 |
Fret : 900 kg |
Motorisation : Moteurs 1 Pratt
& Whitney S1H1-g Wasp radial |
Performances : Vitesse
maximale 258 km/h _ Autonomie : 1542 km |
Plafond : 5 460 m |
Vitesse ascensionnelle : 5,1
m/s |
Autre véhicules volants ‘’
de pur imagination ‘’
Avion mystérieux
P22_23 : Regardez !... Un autre
avion !...
Une ombre ailée, mais rigide,
venait de passer en trombe devant eux.
Déjà elle avait disparut, comme happée par la tourmente.
Le mystérieux avion qui avait passé devant eux revenait à toute.
De ses flancs jaillirent une série de lueurs fulgurantes qui se changeant en de
petites bulles lumineuses, vinrent littéralement encadrer le WX 124 et exploser
derrière lui dans de sèches détonation.
Bob Morane jeta un regard en
direction de l’appareil inconnu, qui n’avait rien d’une illusion, il devait
l’avouer à présent, l’agresseur amorçait un nouveau virage.
Déjà, l’adversaire fondait à nouveau sur eux à toute allure. Bob, d’une manœuvre
désespéreée des commandes évita de justesse les bulles de lumières et plongea
dans le goulet s’ouvrant devant lui, entre les deux glaciers.
Pris de court par
cette audacieuse manœuvre, le pilote adverse eut juste le temps de corriger sa
trajectoire pour éviter de
précipiter son engin sur la glace.
L’appareil agresseur passa
comme un bolide au-dessus du WX 124 et disparu dans la tourmente.
Machine volante du
Professeur ‘’ du Pont d’Arc ‘’ mue par l’énergie solaire
dans le roman
et par réacteur dans la BD :
P93 : Dans le plus grand
secret il construisit, avec l’aide d’amis sûrs, une machine volante dont il
avait dressé les plans et qui était mue par l’énergie solaire…
( A noter que pour l’époque 1965
l’auteur
‘’ Henri Vernes ‘’ était assez visionnaire .
Machines volantes
inconnues muent
par l’énergie solaire !
P120 : L’entré du tunnel
surplombait un hall immense, où étaient alignées une dizaine de machine volantes
aux fuselages étincelants.
Des avions ! dit Ballantine,
qui c’était penché par-dessus
l’épaule
de son ami.
Oui, des avions, répéta
Morane, ils ne sont sans doute pas de type classique, mais ce sont des avions
quand même, et cela nous connait….
Ceux-ci doivent être mus par l’énergie solaire…
Aéroptère :
P126 :
Sangart mis son appareil en piqué pour larguer avec plus de précision sa bulle
de lumière.
La brusque accélération de l'aéroptère surpris
Morane et Bill.
Vêtu d'une combinaison pressurisée, le Colonel supportait aisément
l'augmentation de la pesanteur qui, au contraire, clouait Bob et Ballantine sur
place.
P147 :
L’aéroptère de Blaise du pont d’Arc
était
en vue de la base polaire Américaine, quand il se posa sur la neige, derrière un
monticule le cachant aux regards.
Il remonta dans l’Aéroptère,
et, quelques minutes plus tard, Bob Morane et ses compagnons regardaient
l’appareil s’éloigner en direction des Montagnes Hurlantes.
Dans le roman Bob
Morane et ses compagnons sont ramenés aux portes de la station Polaire de Little
América
avec l’Aéroptère de du Pont d’Arc , alors que dans la BD
c’est un hélicoptère de la base qui vient
les chercher.
Le H-19 a réalisé son premier vol le 10 novembre 1949 et il est entré en
opération en 1950. Plus de 1 000 hélicoptères de ce type ont été fabriqués par
Sikorsky pour les Etats-Unis.
Cinq cent cinquante autres ont été fabriqués sous licence par divers industriels
: Westland Aircraft en Grande Bretagne, SNCASE (Société Nationale de
Construction Aéronautique du Sud-Est) en France et Mitsubishi au Japon.
Sur les cent trente-cinq exemplaires construits ou assemblés par la SNCASE, une
cinquantaine de H-19D serviront en Algérie. Certains porteront la cocarde à
l'hameçon de la 33F de l'Aéronautique navale, créée le 1er juin 1957.
L'hélicoptère a été largement exporté, utilisé par de nombreux autres pays, dont
la Grèce, Israël, le Chili, l'Afrique du Sud, le Danemark et la Turquie.
Premier hélicoptère cargo opérationnel, le S 55 H19 A fabriqué aux Etats Unis
par la firme Sikorsky, fit son premier vol opérationnel le 12 novembre 1949.
En 1952, il obtenait son certificat civil de navigabilité
Le poids et l'encombrement des moteurs situés alors sous l'aplomb de la voilure
interdisait l'installation d'une soute sur les hélicoptères monorotors.
L'ingénieur Igor Sikorsky eut l'idée de loger le moteur à l'avant de l'appareil
et les réservoirs sous le plancher, rejetant l'habitacle au dessus du moteur.
Cette disposition libérait ainsi l'emplacement d'une soute bien centrée.
Le S 55 se présente comme un appareil robuste à rotor tripale articulé en
battement et en trainée, muni d'un anticouple bipale et d'un train quadricycle.
Sa soute permet l'emport de 6 à 8 passagers ou le montage de 6 civières
permettant le traitement des blessés pendant le transport.
Supplanté à la fin des années 50 par le S 58 plus performant, le S 55, dans ses
nombreuses versions, a été construit à 1280 exemplaires.
Sa licence a été acquise par la France, le Japon et la Grande Bretagne. La firme
anglaise Westland livrera à la France 42 WS 55 qui serviront en école et au
G.H.2 ( Algérie ).
En Mai 1949, L'US Air Force demande à Igor Sikorsky, le pionnier des
hélicoptéristes américains, un hélicoptère capable de transporter 10 hommes plus
l'équipage. 7 mois plus tard seulement, le 10 Novembre 1949, le prototype
effectuait son premier vol ; le Sikorsky S-55 (H-19) était né.
La conception du H-19 était fort innovante du fait de son moteur situé dans le
nez rendant l'appareil peu sensible aux variations de chargement, de ses pales
métalliques, de sa maintenance aisée sans outillage spécialisé et de la présence
d'un amortisseur sur chacune de ses 4 jambes de train.
Le H-19 était un hélicoptère orienté principalement vers le transport de troupes
ou de fret. Mais il existait également des versions de recherche et récupération
de personnels en terrain ennemi ou en mer. Ainsi, les versions sanitaires
pouvaient évacuer jusqu'à 6 blessés sur brancards, dont 5 ayant été
hélitreuillés.
C'est essentiellement pour cet usage qu'il fut choisi par l'Armée Française lors
de la guerre d'Indochine, et c'est à Diên-Biên-Phu que sa silhouette trapue lui
valut son surnom "éléphant joyeux". Il commença également la guerre d'Algérie,
mais fut vite abandonné au bénéfice du H-21 et du H-34.
Il a été retiré du service en France en 1971 à l'arrivée des SA-330 Puma.
Le S-55 fut aussi employé par le monde civil : la compagnie aérienne belge
SABENA, en particulier, l'utilisa pour des liaisons régulières.
Caractéristiques :
Catégorie : hélicoptère moyen de 3180 kg en charge |
Constructeur :
Sikorsky helicopters (USA)
/
WS 55 Westland (GB)
|
Aménagement : Cabine centrale d'une
capacité de 6 places / Poste de pilotage surélevé placé sur le moteur
Dimensions : longueur : 3.05 m ; largeur : 1.68 m,
hauteur : 1.83 m |
Fabrication:
1952
|
Train d'atterrissage :
Quadricycle. |
Voilure : Rotor tripale
/
Diamètre
rotor:
16,15 m
|
Charge utile : 1065 kg |
Distance franchissable : 650
km à 135 km/h |
Emploi : Appareil de
transport. liaison,
observation, évacuation sanitaire
|
Nombre de places :
2 pilotes + 6 à 8 passagers
|
Motorisation :
Moteur Pratt & Whitney R 1340-40 ou R 1340-57 9
cylindres en étoile
|
Carburant :
essence 100/130
_ Consommation :
180 litre/heure
_ Autonomie :
6 à 8 heures
|
Puissance :
600 cv à 2250 t/mn
|
Performances : Vitesse
maximale :
175 km/h
/ Vitesse de croisière :
135 km/h
/ Plafond :
4000 mêtres
|
Poids à vide : 2245 kg
/ Poids maximal :
3300 kg
/
Charge :
800 kg
|
Dimensions:
H = 4,65 m ; L = 14,03 m ; l = 3,35 m
|
Dans l'ALAT:
66 exemplaires
|
Les planches BD de l'aventure '' Le secret de
l'Antarctique '' par
Dino ATTANASIO
Couverture originale de la BD Illustration Serge Paquot ( aquarelle ) |
*MD =
(
photos montage Dan Kelbert )
Source
de la documentation avion
( Wikipédia
)
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