Terreur
a la Manicouagan
Canada
Résumé
:
Sur la rivière Manicouagan, les Canadiens ont édifié un prodigieux complexe de
barrages destinés à assurer la richesse du Québec.
Mais une puissance étrangère veut la ruine de cette œuvre gigantesque.
Bob Morane, au cours d'une lutte sans merci, interviendra pour conjurer la
menace.
Bob Morane et Bill BallantineBALLANTINE
assistent à un match de hockey à Montréal.
Bob, Bill, Rose et le lieutenant Torrent se rendent sur le chantier Manic 5.
Après cinq jours de surveillance pour rien, un avion
mitraille le chantier, pendant qu’OrgonetzORGONETZ
essaie de s’approcher du barrage pour amorcer des charges explosives.
Résumé complet
‘’ N°71 Terreur a la Manicouagan ‘’ 1965
Couverture '' Terreur à la Manicouagan '' Marabout junior 1965 |
Avion privé
De Havilland qui attaque le barrage de Manic 5
Après cinq jours de
surveillance pour rien, un avion mitraille le chantier, pendant qu’Orgonetz
essaie
de s’approcher du barrage pour amorcer des charges explosives.
Bob et Bill abattent
l’avion à coup de carabines et bloquent le camion d’Orgonetz.
L’avion de
l’illustration n’est pas évident à définir ?
Il faut donc se référer à l’époque du roman ! 1965, le nom ‘’ de Havilland
‘’ est citer plusieurs fois mais aucune définition
précise, seul détail il est équipé de mitrailleuses !
seul le ‘’ De
Havilland DH.98 Mosquito ‘’ peu convenir d’après
les description du roman ?
Mais l’auteur décrit un monomoteur alors que le De Havilland DH.98 Mosquito, lui
est un bimoteur ?
Le ‘’ de Havilland Dove
‘’ aurait une certaine ressemblance avec le dessin
de couverture ?
1/ le De Havilland
Chipmunk : avion
d'entrainement un peu léger pour porter des armes
2/ le De Havilland
Beaver ( castor )
avion canadien par excellence puissant et solide
3 /le de Havilland Comet DH.88 :
peu également convenir
D'un autre coté, le dessin de
couverture du roman, avec l'avion rouge, c'est bien un bimoteur, dans le genre
mosquito?
Mais pour ce qu'on en voit....
Carte ancienne 1916 Carte du Québec région Manicouagan Carte relief du Québec |
Avion privé
De Havilland qui attaque le barrage de Manic 5 :
P120 : Un bruit grossit soudain,
dominant tout les autres.
C’était un ronronnement,
régulier
agressif, que Morane avait entendu trop souvent pour ne pas
savoir qu’il s’agissait d’un moteur d’avion.
Celui-ci apparut presque au
ras du barrage, à très base altitude donc.
C’était un monomoteur de petite taille, de type classique.
On dirait l’avion qui à déjà survolé les chantiers à différentes reprises, fit
Baugrand.
Et soudain, comme l’avion, dans les fracas de son moteur, arrivait à hauteur de
leur groupe, le garde s’écria :
C’est lui…
*MD = de Havilland Chipmunk |
Morane avait reconnu
l’appareil : un De Havilland, mais se qui l’avait frappé surtout, c’était que,
contrevenant aux règles
international, il ne portait aucune immatriculation.
P121 : Il semblait que l’avion
fantôme eût pour mission de semer la terreur à travers les chantiers, car il les
survola durant trente secondes environ, les arrosant de balles, ensuite, il
disparu au-delà du barrage.
P122_123 : L’avion !... Il
revient !...
Le De Havilland apparaissait en
effet au-dessus du barrage.
Tout d’abord, il n’ouvrit pas le feu, se contentant de survoler à nouveau la
vallée en direction de l’aval.
Une fois encore, il effectua un large crochet et revint.
Ce fut seulement quand il repassa au dessus des chantiers que sa mitrailleuse
crépita.
Barrage Daniel-Johnson désignent un aménagement hydroélectrique d'Hydro-Québec situé sur la Côte-Nord du Quebec. |
La centrale Manic-5
:
La centrale Manic-5, la centrale
Manic-5-PA et le barrage Daniel-Johnson désignent un aménagement hydroélectrique
d'Hydro-Québec situé sur la Côte-Nord du Québec, dans la MRC de Manicouagan, à
214 km au nord de la ville de Baie-Comeau.
Haut de 214 m, d'une largeur en crête de 1 314 m, doté de 13 voûtes et de 14
contreforts, le barrage est le plus grand barrage à voûtes multiples et à
contreforts du monde.
Les travaux au
barrage de Manic 5
Inauguré en 1968 et mis en service en 1970 dans le cadre
du projet Manic-Outardes, il a une hauteur de chute de 141,8 m et fournit plus
de 2 592 MW de puissance.
La centrale Manic-5-PA, pour puissance additionnelle est un suréquipement
construit par Hydro-Québec dans les années 1980 sur l'autre rive de la
Manicouagan. La centrale ajoute une puissance de 1064 MW au 1592 MW de la
centrale originale. Les quatre turbines ont été mises en service en 1990.
De Havilland DH.98 Mosquito :
Le « Mossie ( moustique ) » est le
surnom donné à l'un des avions de combat les plus remarquables de la Deuxième
Guerre mondiale, le Mosquito de la société de Havilland.
Ce qui le caractérise le plus,
c'est sa construction.
Pendant la guerre, pour limiter la
quantité de métal utilisée, on a construit la cellule pour ainsi dire
complètement en contreplaqué.
Dans le cas du Mosquito, on veut
privilégier la vitesse et non l'armement défensif.
À partir de son premier vol en
1944 jusqu'à la fin de la guerre, il s'avère l'avion le plus rapide.
Il peut atteindre 425 mi/h à 30
000 pieds, et sa manœuvrabilité est spectaculaire, même sur un seul moteur.
Il doit servir initialement
de bombardier léger, mais il ne tarde pas à être utilisé pour la photographie
aérienne à haute altitude et dans chaque phase des opérations d'intrusion.
Au total, de Havilland Canada
construit 1 134 Mosquito avant la fin de la guerre, dont 444 sont au service de
l'ARC (modèles bombardiers MK VII et avions-écoles Mk 29) du 1er juin 1943 au 28
septembre 1951.
Ce dernier modèle, le « Mossie »
(son nez a été modifié pour loger une antenne radar) est photographié en Europe
sur un aérodrome capturé. Remarquez les bandes d'invasion du jour J sous les
ailes et l'empennage.
Le « Mossie ( moustique ) » est le surnom donné à l'un des avions de combat les plus remarquables de la Deuxième Guerre mondiale, le Mosquito de la société de Havilland. |
Le De Havilland Mosquito (ou
moustique, en rappel de la fonction de harcèlement initialement prévue pour cet
appareil), est un avion multirôle britannique, qui s'est distingué en temps que
chasseur-bombardier.
Il sert au sein de la Royal Air
Force et de nombreuses forces aériennes durant la Seconde Guerre mondiale et
l’après-guerre.
Le Mosquito, surnommé « Mossie »
par ses équipages, est également connu comme « the wooden wonder » - La
merveille en bois - ou « the timber terror » - La terreur de bois - en raison de
ses performances remarquables.
Le Mosquito est un bimoteur équipé
de moteurs Rolls-Royce Merlin.
Une de ses particularités est que
le pilote et le navigateur étaient assis côte à côte. Résolument peu orthodoxe
dans sa conception, il utilise une structure en contreplaqué lamellé de balsa et
de bouleau, à une époque de la guerre où le bois est déjà considéré comme
obsolète.
Lors de sa conception, le bureau
d’études De Havilland constate que l’ajout d’armement défensif réduit de façon
significative sa vitesse maximale.
Le Mosquito, surnommé « Mossie » par ses équipages, est également connu comme « the wooden wonder » |
Conçu initialement pour servir de
bombardier de jour rapide comptant sur sa vitesse pour survivre, il est donc
redessiné pour lui retirer son armement défensif.
Les performances étonnantes de ce
bombardier léger en situation de combat réel conduisent rapidement à une
réorientation de ses rôles, et le Mosquito est décliné en plusieurs versions :
bombardier de jour rapide, chasseur-bombardier, bombardier tactique, chasseur
nocturne ou diurne, avion d’intrusion, avion de reconnaissance et chasseur
embarqué.
La réussite des missions dévolues
au Mosquito suscite rapidement l’intérêt des responsables militaires, notamment
celle du commandant en chef de la Luftwaffe, Hermann Göring.
En réponse, les allemands
s'inspirent librement du design du Mosquito pour créer le Focke-Wulf Ta 154
Moskito, construit également en bois.
Côté allié, les plans du Mosquito
servent également comme base de départ à la conception d’un chasseur lourd
monoplace, le De Havilland DH.103 Hornet.
Il peut atteindre 612/h à 30 000 pieds, et sa manœuvrabilité est spectaculaire, même sur un seul moteur. |
Caractéristiques :
Constructeur : De Havilland
Aircraft Co |
Rôle : bombardier,
chasseur-bombardier |
Premier vol : 25 Novembre 1940 |
Mise en service : 1941
/
Date de retrait : 1956 |
Nombre construit : 7781 |
Équipage : 2 pilote,
bombardier/navigateur |
Motorisation : Moteur
Rolls-Royce Merlin XXXIII
/ Nombre 2
/ Puissance unitaire 1 480 ch |
Dimensions : Envergure
16,52 m
/ Longueur 12,43 m
/ Hauteur 3,65 m
/ Surface alaire 33,54 m² |
Masses : À vide 5 942 kg
/ Avec armement 8 210 kg
/ Maximale 10 150 kg |
Performances : Vitesse
maximale 612 km/h _ Vitesse ascensionnelle : 670 m/min _ Plafond : 10520 m
|
Plafond : 10520 m |
Vitesse ascensionnelle : 670
m/min |
Rayon d'action : 2301 km |
Charge alaire : 195 kg/m² |
Armement
Interne : 4 mitrailleuses Browning de 7,7mm _4
canon Hispano de 20mm / Externe 900 kg de bombes |
De Havilland Beaver :
Le de Havilland Beaver ( DHC-2 )
est le successeur du NOORDUYN NORSEMAN à titre d'avion de brousse tout usage
dans le Nord canadien.
Son cahier des charges repose sur
les résultats d'un questionnaire distribué par « Punch » DICKINS. Il vole pour
la première fois le 16 août 1947.
Une grande puissance et un circuit
des volets spécial, conçu par R.D. Hiscocks, font de cet appareil un excellent
avion à décollage et à atterrissage courts (ADAC); il peut décoller sur 181 m.
Capable de transporter un pilote,
six passagers et de lourdes charges, il sert dans les deux régions polaires,
dans les déserts africains et dans les aérodromes à haute altitude des Andes.
Le de Havilland Beaver ( DHC-2 ) est le successeur du NOORDUYN NORSEMAN à titre d'avion de brousse tout usage dans le Nord canadien. |
Son aide en Antarctique a été si
précieuse qu'un lac, un glacier et une île portent son nom. En 1965, quelque
1600 de Havilland Beaver sont déjà en service dans 63 pays, le plus gros client
étant l'armée américaine.
Il y en a six dans des musées,
dont un, le prototype (le CF-FHB), au Musée national de l'aviation à Ottawa
Le de Havilland Canada DHC-2,
aussi connu sous le nom de Beaver (en français, castor) est un petit avion
monoplan.
Après la Seconde Guerre mondiale,
de Havilland Canada développe cet avion, adapté aux rudes conditions de
l'exploitation du Nord du Canada.
Il fut conçu pour être simple,
robuste et fiable, avec un seul moteur en étoile et pouvant être équipé soit de
roues, soit de skis, soit de flotteurs pour pouvoir atterrir sur tout type de
terrain.
Il fut construit entre 1947 et
1965 à 1657 exemplaires.
Son aide en Antarctique a été si précieuse qu'un lac, un glacier et une île portent son nom. |
À partir de 1951, de Havilland
Canada développe un avion similaire, mais plus grand, le DHC-3 Otter.
Le Beaver a été conçu et construit pour répondre aux exigences des pilotes de
brousse.
Sa construction entièrement métallique et sa voilure à grande portance dotée de
volets faisaient du Beaver un aéronef robuste, possédant d’excellentes capacités
de décollage et d’atterrissage courts, même avec de lourdes charges.
En plus de son succès au Canada, le Beaver a été bien accueilli dans une
soixantaine d’autres pays de par le monde.
Même s’il n’a pas été commandé par l’Aviation royale du Canada, environ 980
Beaver ont rendu de grands services dans l’armée et l’armée de l’air des
États-Unis.
Il a été construit à environ 1 600 exemplaires.
Le Beaver était de conception si réussie qu’il fut construit en plus grand
nombre que tout autre appareil de conception canadienne.
En 1951, il a gagné les concours organisés par l’U.S. Air Force et l’U.S. Army
pour un aéronef utilitaire.
De nombreux Beaver ont servi en Corée où on les appelait les « jeeps des
généraux
Caractéristiques :
Constructeur : De Havilland
Canada |
Équipage : 1 |
Premier vol : 16 août 1947 |
Mise en service : avril 1948 |
Dimensions : Longueur
9,22 m
/ Envergure 14,62 m
/ Hauteur 2,74 m
/ Aire alaire 23,2 m² |
Masse et capacité
d'emport : Max. à vide 1,36 t
/ Max. au décollage 2,37 t |
Passagers : 7 |
Fret : 900 kg |
Motorisation : Moteurs 1 Pratt
& Whitney R-985 Wasp Jr |
Performances : Vitesse de
croisière maximale 255 km/h |
Autonomie : 752 km |
Altitude de croisière : 5500 m |
Plafond : 7620 m |
Vitesse ascensionnelle : 5,2
m/s |
De Havilland Chipmunk :
Après la Seconde Guerre
Mondiale, la RCAF, la Royal Canadian Air Force, avait dans dans ses rangs un
vieillissant avion d'entrainement : le De Havilland Tiger Moth britannique.
Il fallut le remplacer et c'est ainsi que l'ingénieur polonais Wsiewołod
Jakimiuk entreprit la conception d'un nouvel avion d'entrainement.
Il en découla
un petit avion d'entrainement biplace en tandem, monomoteur, monoplan, monodérive à aile basses avec un train d'atterrissage classique non rétractable
avec une roulette de queue.
Son moteur étant un De Havilland Gipsy Major entrainant une hélice bipale.
Sa
construction est réalisé entièrement en métal avec juste cependant quelques
surfaces recouvertes de tissu comme l'aile ou les longerons. Sur les versions
biplaces de l'avion, la verrière s'ouvrait en coulissant vers l'arrière du
fuselage.
Après différents
tests devant confirmer les performances de l'avion, la production débuta en 1947
sous la désignation de De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk. |
Ce prototype désigné pour l'heure
"CF-DIO-X" effectua son premier vol le 22 mai 1946 à Downsview à Toronto avec
pour pilote Pat Fillingham et motorisé par un De Havilland Gipsy Major 1C
développant la puissance de 450 ch, qui laissera sa place plus tard pour un De
Havilland Gipsy Major 8 développant une puissance similaire.
Après différents
tests devant confirmer les performances de l'avion, la production débuta en 1947
sous la désignation de De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk Parallèlement, le
premier exemplaire alors construit entra en service au sein de la RCAF pour la
formation de ses pilotes.
D'autres pays comme l'Angleterre ou encore le Portugal
montrèrent leur intérêt pour l'avion. En effet, l'Angleterre avait émis
précédemment la spécification 8/48 demandant un avion d'entrainement pour la
RAF. De ce fait, ces deux pays le commandèrent à 1 000 exemplaires pour
l'Angleterre qui le construisit sous licence et 66 exemplaires pour le Portugal
qui le construisit également sous licence dans l'usine de OGMA.
Son moteur étant un De Havilland Gipsy Major entrainant une hélice bipale. |
D'autres pays
furent aussi intéressés mais pas tous le commandèrent.
En effet, certains se
contentèrent de l'évaluer, c'est le cas de la Belgique avec deux exemplaires etc
...
Au total, il sera construit à pas moins de 1 283 exemplaires répartis comme
suit : 1 000 par l'Angleterre, 66 par le Portugal et le reste soit 217 par le
Canada; utilisé comme avion d'entrainement, de formation, de voltige, d'épandage
agricole et pour le civil dans pas moins de 22 pays.
Dans les années 50, le Chipmunk
(Castor en français) a représenté l'un des avions d'entrainement les plus
populaires de l'époque jusqu'à son retrait du service en 1972 au Canada. Depuis,
l'avion est toujours utilisé dans le civil mais ces Chipmunk sont pour la
plupart des ex-militaires.
Une version modernisée l'avion verra le jour. En
effet, le Super Chipmunk fut extrapolé d'un Chipmunk banal par un changement de
moteur plus puissant, par un fuselage renforcé, un train d'atterrissage
entièrement rétractable et l'adoption d'un seul siège. Cette version, créer au
États-Unis, fut utilisé pour la voltige. Malheureusement, elle ne sera produite
qu'à seulement trois exemplaires. Cependant, les trois pays producteurs du
Chipmunk élaboreront plusieurs versions de leur côté.
Dans les années 50, le Chipmunk (Castor en français) a représenté l'un des avions d'entrainement les plus populaires de l'époque jusqu'à son retrait du service en 1972 au Canada. |
Caractéristiques :
Nationalité : Canadienne |
Constructeur : De Havilland
Canada |
Date du premier vol : 22 mai
1946 / Date de mise en service : 1946 / Date de retrait : 1972 |
Nombre d'exemplaires : 1 283 |
Rôle : Avion d'entrainement |
Équipage : 2 |
Dimensions : Envergure : 10.47
m / Longueur : 7.75 m / Hauteur : 2.10 m / Surface alaire : 16.00 m² |
Masses : Poids à vide : 646 kg
/ Poids maxi au décollage : 998 kg |
Moteur : Un De Havilland Gipsy
Major 1C / Puissance : 145 ch |
Performances : Vitesse maxi :
222 km/h / Vitesse de croisière : 166 km/h / Vitesse ascensionnelle : 274
m/min |
Charge alaire : 5.7 kg/m² |
Plafond : 5 200 m |
Autonomie : 445 km |
Armement : Aucun |
de Havilland Comet DH.88
Le D.H.88
Comet était un élégant bimoteur réalisé pour la rencontre Angleterre-Australie,
une compétition organisée par Sir Macpherson Robertson pour célébrer le
centenaire de la naissance de la reine Victoria.
Le Comet
piloté par Charles Scott et Tom Campbell Black gagna la course, partant le 20
octobre 1934, il accomplit la distance (17.700 km) en 70 heures et 54 minutes de
vol.
Le second
de la course fut un Douglas DC-2 civil d'environ huit tonnes, le troisième un
autre avion civil, un Boeing 247D d'environ six tonnes.
Le Comet
réalisa ensuite un voyage de 42.500 km, de Gravesand en Angleterre à Sydney en
Australie, puis Blenheim en Nouvelle-Zélande et retour vers le pays de départ en
10 jours, 21 heures et 22 minutes.
De
Havilland avait construit trois machines pour la course.
Le premier
effectua son premier vol seulement six semaine avant la compétition.
La
structure de cet avion était en bois avec revêtement entoilé sur les ailes.
Trois
réservoirs de grande capacité étaient logés dans le long nez de l'appareil en
avant du poste de pilotage clos qui pouvait accueillir deux personnes.
Les
moteurs en ligne dotés d'hélices à pas variable étaient des versions évoluées de
de Havilland Gipsy Six.
Malgré sa
brillante prestation lors de la course, l'appareil est invendable: beaucoup trop
cher, et difficile à piloter à cause de son système de pas variable automatique,
qui a tendance à provoquer un déséquilibre de traction entre les deux moteurs:
en effet, le contrôleur de pas n'a que deux positions, et le changement s'opère
de manière imprévisible et non synchrone entre les deux moteurs.
La
proposition de De Havilland de le reconvertir en bombardier rapide n'intéressant
pas la RAF, le D.H.88 ne sera jamais produit en série.
Il servira
par contre de modèle pour le D.H.98 Mosquito, qui aura un bien meilleur succès.
A ne pas
confondre avec le D.H.106 Comet, premier appareil civil à réaction.
Les moteurs en ligne dotés d'hélices à pas variable étaient des versions évoluées de de Havilland Gipsy Six. |
Caractéristiques :
Equipage : 1 |
Moteurs : 2 moteurs à
pistons de 230 CV / de
Havilland Gipsy Six |
Longueur : 8,83 m
|
Hauteur : 3,05 m
|
Envergure : 13,41 m
|
Poids Maxi : 2.410 kg
|
Vitesse Maxi : 380 km/h
|
Plafond : 5.790 m
|
Autonomie : 4.700 km
|
Premier vol : 1934 |
*MD =
(
photos montage Dan Kelbert )
Source
de la documentation avion
( Wikipédia
)
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