La guerre
des baleines Australie
_ Antarctique
Résumé
:
Aux Terres de la Déception,
l'International Food Organisation a entrepris l'élevage des cétacés afin de
constituer des réserves de viande en prévision des besoins d'une population
mondiale sans cesse croissante.
Quelle puissance, quelle organisation subversive peut avoir intérêt à ruiner
cette oeuvre humanitaire ? C'est ce que Bob Morane essayera de découvrir au
cours de multiples et trépidantes aventures.
De passage à
Sydney, Bob et Bill, sont contactés par "Reflets" leur demande d'aller faire un
reportage aux Terres de la Déception, près du cercle polaire arctique, dans un
élevage expérimental de baleines.
.Prêt à partir, Bob reçoit des menaces de mort d'un homme que Bob surnomme M.
Murmure à cause de sa voix.
Résumé complet
‘’ N°58 La guerre des baleines
‘’
Roman 1963 _ BD 1985
Couverture originale '' La guerre des baleines '' Marabout Junior 1963 |
Hydravion Short Sunderland S25 ‘’
Sydney_ Iles de la déception ‘’
dans le roman
‘’ Short Sunderland S25 ‘’ il fallait un hydravion à Rayon
d'action
( 2 840 km ) de Sydney au large de l’Antarctique !
Aero Commander ‘’ Sydney_ Iles de
la déception ‘’
dans la BD
Hélicoptère Aerospatiale
Alouette II
‘’ Ile de Déception
‘’ dans le roman
Allouette
II
Hélicoptère Sud SE-3160
Alouette III
‘’ Ile de Déception
‘’ dans la BD
Sud SE-3160 Alouette III sur une ile de la
terre de Déception avec laquelle l'ennemi de Morane tente de fuir !
Cartes anciennes 1906 et 1923 Carte continent Antarctique et Australie |
Hydravion‘’
Sydney _ Iles de la déception ‘’
P52_53 : Les terres de la
Deception son là, devant nous ! s’écria le pilote en s’adressant à Bob Morane et
Bill Ballantine, assis à ses cotés,
dans l’habitacle de l’hydravion.
Le pilote dirigeait déjà son
appareil vers la plus grande des iles, visant une baie bien abritée ou étaient
ancrés, quelques bateaux de différents tonnages.
Décrivant de larges cercles
concentriques, l’hydravion descendit vers la baie, pour se poser sur ses eaux
calmes et y glisser jusqu’à quelques encablures de la rive, ou s’élevait les
constructions.
Hydravion Short Sunderland S25 ‘’
Sydney_ Iles de la déception ‘’
dans le roman
‘’ Short Sunderland S25 ‘’ il fallait un hydravion à Rayon
d'action
( 2 840 km ) de Sydney au large de l’Antarctique !
*MD = '' Short Sunderland S.25 '' survol des iles au large du continent Antarctique |
Short Sunderland S25 :
Le Short Sunderland S.25
britannique a été un hydravion de patrouille maritime mis au point pour la Royal
Air Force par Short Brothers. Il fit son premier vol le 16 octobre 1937 avec à
ses commandes le pilote d'essai en chef de chez Short, John Lankester Parker.
Basé en partie sur le Short Empire S.23, l'avion phare de la compagnie
d'aviation civile Imperial Airways, le Short Sunderland a été largement repensé
pour son action militaire.
Il a été l'un des plus puissants
hydravions de la Seconde Guerre mondiale et a été largement utilisé tout au long
de la guerre. Il a été employé dans la lutte contre les sous-marins allemands
dans la bataille de l'Atlantique.
Il doit son nom à la ville de
Sunderland dans le nord de l'Angleterre.
L'un des plus grands hydravions à
coque de la Seconde Guerre mondiale, le Sunderland se présentait comme la
version militaire de l'hydravion " C " de la classe Empire.
Le Short Sunderland S.25 britannique a été un hydravion de patrouille maritime mis au point pour la Royal Air Force |
Il effectua son vol initial en
octobre 1937.
Cet appareil, un des premiers à
être équipé de tourelles de mitrailleuses à commandes électriques, fut pris en
compte par vingt-huit squadrons du Coastal Command entre l'été 1938 et mai 1959.
Il était assigné aux patrouilles
au dessus de l'Atlantique et au SAR (Search and Rescue, Recherche et Sauvetage),
et en 1940, il s'accorda la première des nombreuses victoires sur un U-Boat.
Son excellent armement défensif
était bien connu des Allemands, qui l'avait surnommé "Le Porc-épic Volant".
Plusieurs versions de série du
Sunderland, fabriqué au total en 739 exemplaires, furent réalisées : le
Sunderland Mk 1 (90 exemplaires), avec quatre moteurs Bristol Pegasus XXII de
1.010 ch et cinq ou sept mitrailleuses ; le Sunderland Mk II (43 exemplaires),
avec quatre moteurs Pegasus XVIII de 1.065 ch et une tourelle dorsale bitube en
remplacement des deux mitrailleuses de sabord ;
Il a été l'un des plus puissants hydravions de la Seconde Guerre mondiale et a été largement utilisé tout au long de la guerre. |
le Sunderland Mk III (456
exemplaires), avec un radar ASV Mk 111 ou ASV Mk IIIA (sur le Sunderland Mk
IIIA); et le Sunderland Mk V (150 exemplaires), avec des moteurs de type
différent et un radar ASV Mk VIC dont les antennes étaient installées dans des
radômes ou sous les extrémités de voilure.
En 1951, la firme Short, de
Belfast, remit en état de vol 19 hydravions à flotteurs Sunderland Mk V de la
RAF en vue de les rétrocéder à l'Aéronavale, qui recherchait des hydravions de
patrouille maritime à long rayon d'action.
Ces appareils furent en grande
partie affectés à la flottille 7FE, basée à Dakar (Sénégal), d'où ils allaient
patrouiller au-dessus de l'Atlantique Sud. Ils furent retirés du service à la
fin des années cinquante, et une de ces machines fut rendue en mars 1961 à la
Grande-Bretagne, qui désirait l'exposer dans un musée.
Son excellent armement défensif était bien connu des Allemands, qui l'avait surnommé "Le Porc-épic Volant". |
Caractéristiques :
Désignation : S.26 |
Nom / Surnom : Sunderland |
Année de mise en service :
1938 |
Date de retrait : 1967 |
Pays d'origine : Royaume-Uni |
Constructeur : Short
Brothers Ltd.
|
Rôle : Hydravion de patrouille
maritime et de sauvetage |
Modèle : Short Sunderland Mk V |
Dimension : Envergure : 34.39 m / Longueur : 26.01 m /Hauteur : 10.52 m |
Motorisation : 4 moteurs
Pratt & Whitney R-183090B Twin Wasp
/ Puissance totale :
4 x 1200 ch
|
Armement : 2 mitrailleuses de
12.7 mm / 10 mitrailleuses de 7,7mm / charge offensive, 2250 kg |
Charge utile : Poids en charge
27216 kg |
Vitesse maximale : 343
km/h |
Plafond pratique : 5455 m |
Distance franchissable : 4330
km (avec 750 kg de bombes) |
Equipage : 13 |
Aero Commander ‘’ Sydney_ Iles de
la déception ‘’
dans la BD
*MD = '' Aero Commander '' survol des iles au large du continent Antarctique |
Aéro commander Hawk :
Aero Commander est le nom
générique d'une lignée de bimoteurs d'affaire américains développés par Ted R.
Smith (1906-1976) et construits de 1948 à 1985 par la société Aero Commander
puis par deux autres constructeurs américains ayant repris cette entreprise.
Dès 1944 Ted R. Smith envisageait
le marché civil de l'Après-guerre.
Il constata remarqua que les
compagnies aériennes manquaient de flexibilité et que les hommes d’affaire
partaient ou se rendaient dans des lieux éloignés des aéroports desservis par
les lignes régulières.
Il devait donc y avoir un marché
pour une aviation privée offrant le confort et la sécurité que l’on pouvait
attendre de l’aviation commerciale.
La firme Douglas qui l'employait
comme chef de projet, ne s’intéressant pas au concept, Ted Smith fonda en
décembre 1944 à Culver City, Californie, Aero Engineering Co.
Assisté de 14
autres employés de Douglas, il lançait le 21 décembre 1944 les premières études.
En juillet 1946 les grandes lignes
du futur avion ( relativement proche de celles du DB-7 dont il avait conduit le
développement ) étaient établies et la réalisation de l’outillage destiné à la
construction d’un prototype commença.
Les associés de Ted R. Smith étant
encore employés chez Douglas, cette construction s’effectua sur leurs temps
libres et ils furent rémunérés en parts du capital d’Aero Engineering Co. Il
faudra 52 000 heures de travail (dont 32 000 d’études) et 175 000 U$ pour
réaliser le prototype Model L-3805 qui effectua son premier vol le 23 avril
1948. Les performances de l’appareil se révélèrent conformes aux attentes.
Aero Commander est le nom générique d'une lignée de bimoteurs d'affaire américains développés par Ted R. Smith |
Ce premier pas accomplis, il
fallait trouver des soutiens industriels et financiers pour supporter une
production de série.
Or peu de gens comprenaient alors
l’utilité de ce type d’appareil, dont le marché restait à créer. Heureusement
George Pew, ingénieur et pilote de Philadelphie, puis les frères Rufe et William
Amis d’Oklahoma City apportèrent un soutien financier nécessaire à la conduite
des essais en vol. Mieux, les frères Amis parvinrent à amener d’autres habitants
d’Oklahoma City à investir dans le projet et la certification CAA (6A1) pût être
ainsi obtenue le 30 juin 1950.
George Pew et les frères Amis
ayant décidé de financer le lancement de la production, la société fut
réorganisée en septembre 1950.
Devenue Aero Design and
Engineering Company, elle s’installa à Bethany, près d’Oklahoma City, dans un
hangar de 2300 m² loué sur Tulakes Airport (Aujourd’hui Wiley Post Airport).
D'abord des avions à pistons
Le premier Aero Commander 520 de
série quittait la chaine de montage le 25 aout 1951.
Il effectuait son premier vol deux
jours plus tard.
La certification 6A1 fut obtenue
le 30 janvier 1952 et le 5 février 1952 on enregistrait la première livraison,
avec la remise du n°2 au journal Chicago Tribune. 150 exemplaires furent
construits jusqu’en 1954, puis le Model 520 laissa la place sur les chaines au
Model 560 dont 345 exemplaires furent construits.
Fin 1955 sortaient les premiers
Aero Commander 680, version à moteur compressé permettant un vol à plus haute
altitude dont 700 exemplaires furent construits.
Le premier Aero Commander 520 de série quittait la chaine de montage le 25 aout 1951. |
En 1958 apparut le Model 500,
version économique du 560 dont 789 exemplaires sortiront d’usine, et en 1962 la
version allongée Aero Commander 680FL Grand Commander. En 1955 l’Aéro Commander
fut jugé assez sur par l’USAF pour qu’il soit retenu pour les déplacements du
Président Dwight D. Eisenhower.
L’Air Force commanda donc deux
Aero Commander 680 qui furent affectés aux besoins de la Maison Blanche sous la
désignation L-26C (et reçurent donc quelquefois le code d'Air Force One attribué
depuis 1953 ) à tout avion de l'US Air Force à bord duquel se trouve le
Président américain).
Début 1958 sortit le Model 720
AltiCruiser, premier avion d’affaire pressurisé au monde.
Aero Design and Engineering
Company devenait en octobre 1960 Aero Commander Inc, une filiale de Rockwell
Standard.
Les capacités financières du
groupe Rockwell eurent un impact bénéfique sur la gamme : adoption de moteurs à
injection, adoption de nouvelle nacelles-moteur, mieux profilées. Les nouveaux
modèles sont commercialisés à partir du 1er mars 1960 : Aero Commander 500A,
500B, 560F et 680F.
Puis turbopropulsés
Au début des années 1960 l’Aero
Commander était un avion d’affaire populaire mais aux performances un peu
limitées et le Lycoming GSO-480 n’avait pas une grande réputation de fiabilité.
Or Beech Aircraft venait de mettre sur le marché le King Air équipé de turbines
à hélices Pratt & Whitney Canada PT6A.
Aero Commander va réagir un peu
tard en adaptant le tout nouveau turbomoteur Garrett AirResearch TPE-331 sur le
Grand Commander, pour réaliser le Model 680T Turbo Commander, qui effectua ses
premiers vols en décembre 1964.
Début 1965 Aero Commander Inc se
transforma en Division Aero Commander de Rockwell Standard Corp pour faire face
à un besoin rapide d'argent afin de mettre en production le Turbo Commander,
alors qu'arrivaient sur le marché de nouveaux concurrents: la nouvelle gamme de
bimoteurs Cessna et le Piper Navajo.
North American Aviation et
Rockwell International fusionnent donc en 1967 pour former North American
Rockwell, et la Division Aero Commander se transforma en Division Aviation
Générale de North American Rockwell.
Au début des années 1960 l’Aero Commander était un avion d’affaire populaire mais aux performances un peu limitées . |
Caractéristiques :
Type : Bimoteur d'affaire |
Motorisation : Moteur 2
Lycoming IO-540-E1B5 de 290 ch |
Dimensions : Envergure 14,95 m
_ Longueur 11,22 m _ Hauteur 4,56 m _ Surface alaire 23,7 m2 |
Nombre de places : 1+4/6 |
Poid : Masse à vide :
2102 kg /
Masse maximum : 3060 kg |
Performances : Vitesse de
croisière 326 km/h _Vitesse maximale (VNE) 346 km/h _Plafond 5 920 m |
Vitesse ascensionnelle : 408
m/min m/s |
Distance franchissable : 1915
km |
P138 : Et, soudain, le défilé
pris fin, pour déboucher sur une large esplanade au centre de laquelle, sous une
bâche tendue entre quatre poteaux, Bob aperçut l’hélicoptère.
Aerospatiale
alouette II
:
L'Alouette II est
un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le
constructeur aéronautique français Sud-Aviation, devenu en 1970 l'Aérospatiale,
et dont le département hélicoptère à par la suite été intégré dans le
groupe Eurocopter. C’est aussi le premier hélicoptère au monde certifié
avec une turbine à gaz.
À sa création le 20 février 1937, la SNCASE (Société nationale des
constructions aéronautiques du sud-est) avait absorbé la firme Lioré et
Olivier et son personnel. Or Lioré et Olivier avait un département autogyre
dirigé par Pierre Renoux.
À la Libération Pierre Renoux reçut le renfort de quelques techniciens
allemands pour tester le birotor Focke-Achgelis Fa 223 Drache, rebaptisé
SE.3000.
Pour expérimenter la formule d’un projet de gros tonnage, le SE.3100, Renoux
fit ensuite construire un monoplace expérimental, le SE.3101, simple structure
tubulaire qui a volé en juin 1948 avec un moteur Mathis de 85 ch et donné
naissance à un appareil biplace soigneusement caréné, le SE-3110.
Mais
le SE.3110 fut détruit sur accident en septembre 1950 et l’État-actionnaire
menaça de fermer le département voilures tournantes. L’ingénieur
Charles Marchetti, qui venait d’être embauché pour seconder Pierre Renoux,
fut donc affecté à un autre programme...au moment où Renoux décidait de
quitter la SNCASE ! C’est donc un tout jeune ingénieur, René Mouille, qui se
retrouva à la tête d’une équipe réduite à une vingtaine de personnes
chargées de mettre au point ce qui était annoncé comme une ‘version
agricole’ du SE-3110 bien que disposant d’un aménagement triplace.
Le
prototype SE.3120 Alouette [F-WGGD], que le pilote d’essais Henri Stakenburg réussit
à décoller le 31 juillet 1951, était équipé d'un moteur à piston Salmson
9NH de 200 ch et souffrait de problèmes de vibrations qui furent heureusement
vite résolus.
Il
affichait aussi d’excellentes performances, mises en évidence par Jean Boulet
le 2 juillet 1953 : Il s'adjugea à bord du second prototype [F-WGGE] deux
records en circuit fermé: Celui de vitesse à 103,913 km/h et celui de distance
avec 1 252,572 km.
Cet
appareil fut testé avec succès dans différentes configurations, mais sa
construction s’avéra trop complexe pour qu’une production de série puisse
être envisagée.
L'Alouette II est un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le constructeur aéronautique français Sud-Aviation. |
La
turbine semblait en effet la réponse aux problèmes posés par les moteurs à
piston (poids, encombrement, puissance…), mais les constructeurs américains
avaient échoués dans ce domaine. Nommé ingénieur en chef du bureau d’études
voilures tournantes le 1er juillet 1953, Charles Marchetti et son équipe
pensaient y arriver.
Profitant
du regain d’intérêt des services officiels suscité par les records obtenus
avec le SE.3120, officiellement baptisé Alouette, Marchetti obtint l’accord
du directeur technique de la SNCASE, André Vautier, de développer le projet
X-310G équipé d’une turbine Artouste, sous réserve de faire vite.
Il
fallait des résultats concrets dans les deux ans. Le nouvel hélicoptère prit
la désignation SE.3130.
Les
pales étaient une combinaison des technologies Bell et Sikorsky.
La
principale innovation du SE.3130 était donc sa motorisation, que l’on aurait
pu se contenter de l’appliquer au SE.3120.
Mais
l’Artouste était passée de 250 (Artouste 1) à 400 ch (Artouste 2) et il
devenait possible d’envisager un appareil pour quatre ou cinq passagers, un créneau
sans concurrence.
Un
nouvel hélicoptère fut donc dessiné, même si les grands principes de
construction du SE.3120 furent conservés.
Quelques
problèmes de vibrations vite résolus, un second prototype fut rapidement mis
en chantier à La Courneuve.
Il
prit l’air le 25 mai [F-WHHF]. Les qualités incontestables de l'Alouette II
donnèrent l'idée aux ingénieurs d'essayer de battre un record.
Ce
fut fait le 6 juin 1955, à Buc, avec le SE.3130-02 piloté par Jean Boulet qui
emmena l'appareil à 8 209 m, battant ainsi le record d'altitude pour hélicoptères
(Catégories E1 et E1b), détenu depuis le 17 octobre 1954 par le Sikorsky S-59
(XH-39), également motorisé avec une Artouste 2, avec 7 472 m.
Sans
le moindre problème technique l'équipage Pascal Petitgenet et David Dahdi dépose
après 65 heures de vol la 1003 sur le sol américain
après avoir traversé
l’Angleterre, l’Écosse, les îles Féroé, l’Islande, le Groenland, le
Canada et des États-Unis.
C’est aussi le premier hélicoptère au monde certifié avec une turbine à gaz. |
Caractéristiques
:
Rôle :
Hélicoptère léger polyvalent |
Constructeur :
Sud Aviation/Aérospatiale |
Premier
vol : 12 mars 1955 |
Mise
en service : 1956 / Date
de retrait : Toujours en service dans certains pays |
Nombre
construit : 1 305 + un certain nombre sous licence |
Équipage :1
pilote, 4 passagers |
Motorisation :
Moteur Turboméca Astazou IIA /
Nombre 1 / Type Turbomoteur |
Nombre
de pales : 3 |
Dimensions :
Diamètre du rotor 10,20 m / Longueur 9,75 m
/Hauteur 2,75 m |
Masses :
À vide 895 kg / Maximale 1
650 kg |
Vitesse
de croisière : 170 km/h /
Vitesse maximale : 205 km/h |
Plafond :
3 200 m / Plafond avec effet
de sol : 1 800 m /
Plafond sans effet de sol : 1 200 m |
Vitesse
ascensionnelle : 250 m/min |
Distance
franchissable : 720/870 km |
Hélicoptère Sud SE-3160
Alouette III
‘’ Ile de Déception
‘’ dans la BD
Sud SE-3160 Alouette III sur une ile de la
terre de Déception avec laquelle l'ennemi de Morane tente de fuir !
Sa réserve de puissance et la possibilité d’embarquer 740 kg de fret en cabine et 750 kg en charge externe ont facilité son adoption dans des pays montagneux. |
Sud SE-3160 Alouette
III :
L'Alouette III est un hélicoptère
léger polyvalent français dérivé de l'Alouette II.
Si l’Alouette II affichait des
performances brillantes, puisque dès 1956 un SE.3130 avait réalisé des
sauvetages en montagne à plus de
4000 mètres d’altitude, l’hélicoptère
commençait à s'essouffler au-delà de 3 000 mètres.
Le bureau d'études Hélicoptères de
Sud-Aviation a donc entrepris l’étude d’une version plus puissante, avec une
aérodynamique améliorée, ce qui permit d’accroître la capacité de l’appareil. Le
résultat fut un appareil pouvant emporter sept personnes (un pilote et six
passagers), de construction semi-monocoque et reposant sur un train tricycle
Messier à roue avant orientable et dont le fuselage était entièrement caréné. Le
nouvel appareil était surtout équipé d'une puissante turbine de 870 ch
thermiques, l'Artouste III B, qui était limitée à 550 ch mécaniques, tant pour
le réducteur de turbine que pour la boîte de transmission de l'hélicoptère.
La réserve de puissance thermique
permettait de garder la puissance mécanique jusqu'à 5 000 m en standard, et, au
niveau de la mer, jusqu'à une température extérieure supérieure à 50°C. Ce qui
assurait donc de belles performances en altitude et par temps chaud, avec une
très grande fiabilité.
La possibilité d'effectuer des
évacuations au treuil (capacité 175 kg), et la bonne adaptation de la cabine aux
missions sanitaires, puisqu’on pouvait loger en cabine deux civières, un malade
assis et un assistant médical, ont fait de l'Alouette III un appareil très prisé
pour toutes les missions de sauvetage.
L'Alouette III est un hélicoptère léger polyvalent français dérivé de l'Alouette II. |
Sa réserve de puissance et la
possibilité d’embarquer 740 kg de fret en cabine et 750 kg en charge externe ont
facilité son adoption dans des pays montagneux, mais les qualités de l'Alouette
III ont également justifié des commandes de pays n'ayant ni haute altitude, ni
temps chaud, comme les Pays-Bas ou l’Irlande.
Construit à La Courneuve, le
prototype SE.3160-001 [ F-ZWVQ ] a effectué son premier vol au Bourget le 28
février 1959, piloté par Jean Boulet et Robert Malus.
Il fut suivi trois mois plus tard
du SE.3160-002 [F-ZWWR], qui effectua une présentation en vol très remarquée au
Salon du Bourget en juin 1959 aux mains de Roland Coffignot, tandis que le 001
débutait une campagne d’évaluation en montagne comprenant des essais-moteur au
sommet du Dôme du Goûter (4 150 m d’altitude) par -20°C.
Campagne qui s’acheva par un
atterrissage au sommet du Mont-Blanc avec sept personnes à bord (Pilote Jean
Boulet).
Ces deux appareils furent suivis
de deux appareils de présérie, dont le premier prit l’air en juillet 1960.
Remis le 17 mars 1961 au
Groupement d'expérimentation de l’ALAT, à Satory, il fut testé en Algérie par le
GH2 de Sétif-Aïn-Arnat. Accidenté le 27 novembre 1962, cet appareil fut
reconstruit comme SA.316 n°1412 et servit à l'instruction au sein de l’ALAT. Il
a été récupéré en 2001 par l’association CELAG de Grenoble.
Construit à La Courneuve, le prototype SE.3160-001 [F-ZWVQ] a effectué son premier vol au Bourget le 28 février 1959. |
Caractéristiques
:
Rôle : Hélicoptère léger
polyvalent |
Constructeur :
Sud-Aviation
|
Premier vol : 28 février 1959 |
Mise en service : 1961 |
Date de retrait : 19 octobre
2009 ( Gendarmerie nationale Française ) |
Nombre construit : 1453 |
Équipage : 1 pilote, 6
passagers |
Motorisation : Moteur
Turbomeca Artouste IIIB
/
Nombre 1
/ Type Turbomoteur
/ Puissance unitaire 850 ch détaré à 550 ch ch
/
Nombre de pales : 3 |
Dimensions : Diamètre du
rotor 11,00 m /
Longueur 10,03 m
/ Hauteur 3,09 m |
Masses : À vide 1 230 kg
/ Charge utile 750 kg kg
/ Maximale 2 200 kg |
Performances : Vitesse
de croisière 185 km/h
/ Vitesse maximale 210 km/h |
Plafond : 3 200 m :
Plafond avec effet de sol : 2880 m
/
Plafond sans effet de sol :
1520 m
m |
Vitesse ascensionnelle : 258
m/min |
Distance franchissable :
200/540 km |
Les planches BD de l'aventure '' La guerre des baleines
'' par
CORIA
*MD =
(
photos montage Dan Kelbert )
Source
de la documentation avion ( Wikipédia
)
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