Les
compagnons de Damballah
Haïti
Les compagnons de Damballah
L’aventure
de Bob Morane se passe cette fois en Amérique Centrale, dans la mer des Caraïbes
à
A peine débarqué à Port-au-Prince, Bob Morane c’était dirigé
à pied vers de Nord, dans le but d’atteindre par petites étapes et en
suivant des chemins peu fréquentés, la vielle citée du Cap Haïtien, d’où
il devait gagner ensuite l’ile de la Tortue, ancien repaire des flibustiers
Français.
Dans cette aventure bob
Morane ne pilote aucun avion, mais passager de deux avions différents.
Lors de son transfert de Cap Haïtien à Port-au-Prince à bord d’un avion
militaire, un vieux Junker .
Un autre avion qui fait une brève
apparition, un avion de tourisme appartenant à l’ami de Morane, James Griffith .
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C’est avec l’aide de son ami Griffith, il fausse compagnie aux policiers qui le
surveille, force un barrage de police et s'envole pour le nord du pays.
Ils survolent Damballah incendiée par les soldats.
Bob saute en parachute non loin de la forteresse du Roi Christophe ( du vrai nom
Citadelle de la Ferrière ) pour rejoindre les conjurés.
Plus tard apparition de l’avion de Griffith , qui annonce aux conjurés la mort
du dictateur.
Dino Attanasio dessin de couverture de Patrice Sanahujas Montage DanK |
Les deux avions utilisé dans cette aventure, vu qu’aucune indication n’est
donner par l’auteur ( Henri Vernes ) à part celui qui conduit Morane à
Port-au-Prince , un vieux Junker ( un Junkers Ju 52 ) probablement,
c' est également possible que
le Junkers Ju 60 ou 160
mais le modèle était beaucoups
moins courrant.
Pour l’avion
militaire il pourrait s’agir du Junkers Ju 52 ce qui est possible vu la
description ( Vieux Junker ) qui date de 1930
mais aussi
le Junkers
Ju 60 ou 160
vu
que les pays d’Amérique Centrale ont un retard considérable au niveau
du moderniste ( Automobiles et Avions )
Pour l’avion de tourisme Il
pourrait donc s’agir pour l’époque ( 1958
) et l’utilisation de Griffith, d’un Piper, le PA 22 Tripacer135 ! qui
correspond à la description et à l’époque de l’aventure.
D’après l’auteur ( c’est un 4 places, monomoteur, servant à pulvériser des
insecticides sur les culture.
Fait du traitement aérien agricole à Port au Prince.
Revient le prévenir de la mort de Prospero.
Résumé
:
Bob Morane a le don
d'attirer la foudre partout où il passe.
Arrivé en touriste dans la république d’Haïti, notre héros, toujours ami du
droit et de la justice se voit mêlé involontairement à des conjurés qui ont pour
but de renverser le dictateur Prospero.
Le complot se noue dans l'atmosphère mystérieuse de la patrie du vaudou.
Prospero sera sur le point de triompher quand des alliés imprévus surgiront pour
venir délivrer les conjurés assiégés dans une vieille forteresse.
Résumé
complet
Au fil du roman !
Pages 87 :
Après avoir été mené au Cap
haïtien, Morane devais être, sans qu’on lui eut demandé son avis, ni fourni la
moindre explication suplémentaire,
embarqué dans un avion militaire, un vieux Junker, qui avait aussitôt pris l’air
en direction de Port-au-Prince,
pour ètre emmené au Palais présidenciel du dictateur '' David Prospero ''
Page 101 :
Avion pour pulvériser les
insecticides sur les plantations.
Page 113 :
C’était un petit engin de
tourisme pouvant transporter quatre personnes et que Morane jugea en connaisseur
.
Pendant que Bob endossait
le parachute, Griffith allait enlever les calles, puis tout deux grimpèrent à
bord .
L’Anglais pris les
commandes et demanda, se tournant vers son compagnon :
‘’ Prêt bob comme au bon
vieux temps ‘’
Griffith mis le contact,
abaissa la manette des gaz et les moteurs tournèrent.
Ensuite l’appareil se mis à
rouler lentement le long de la plage.
Le nez au vent, il pris de
la vitesse et quitta le sol.
Son pilote lui fit prendre
un peu d’altitude, puis opéra un large virage au dessus de la baie, pour lui
faire prendre la direction du Nord.
‘’ dans une heure environ
nous arriverons au- dessus de « Damballah »
Page 114 :
Le petit avion de tourisme,
bondissant par-dessus les crêtes des montagnes dominant Port-au-Prince, se
dirigeait maintenant plein Nord.
Page 115 :
Griffith avait fait perdre
de l’altitude à l’appareil.
Du doigt il désigna des
formes mouvantes qui, éclairées par l’incendie, évoluaient tout autour de
« Damballah »
Page 117 :
Il ouvrit le cockpit et se
propulsa au-dehors.
Aussitôt il se mis à tomber
comme un pierre, en direction du champ.
Le parachute se déploya dés
que Bob tira la poignée d’ouverture, et il toucha terre parmi les hautes cannes.
Page 140-141 :
Là-bas un avion….
Il désignait un point du
ciel, en direction du Sud, ou une petite silhouette noire qui grossissait
rapidement venait d’apparaitre.
L’appareil se rapprochait
toujours, il n’était plus qu’à un kilomètre de la citadelle, quand bob constata
qu’il ne s’agissait pas d’un avion militaire.
Ce n’était ni un chasseur,
ni un bombardier léger mais plutôt un appareil civil, dans lequel Morane
reconnut bientôt l’avion de Griffith qui la nuit précédente l’avait parachuté à
proximité de « Damballah »
Déjà, l’avion arrivait au
dessus de la forteresse .
Il vira sur l’aile, longea
la terrasse et, à travers le plexiglas du cockpit, Bob distingua le large visage
souriant de Griffith.
Piper Aircraft Compagnie, PA 22 Tripacer :
Mais
pour le PA-18
il
n'y a peut-être aucun autre de sa catégorie qui à pu le
surpasser en termes de polyvalence et sa popularité.
Parmi les nombreux avions de
tourisme conçus par la société américaine Piper Aircraft Company, le PA 22
Tripacer commercialisé en 1951, connut un succès tel qu'au début des années 60
où cessa sa construction, plus de 7600 appareils avaient été fabriqués.
Ce petit bipale,
monoplan à aile haute haubanée, diffère de ses prédécesseurs par une
motorisation plus puissante et un train tricycle à roulette de nez orientable.
Par ailleurs, le gouvernail et les ailerons sont couplés.
Le pilote peut ainsi engager des virages en agissant sur le seul manche en forme
de volant, ce qui améliore le confort du pilotage.
Il diffère également de l'AP-20 en ayant initialement une plate-quatre moteur
150-hpAvco Lycoming 0-320 , et présente
un aileron et interconnectés palonnier système de contrôle, permettant à la
Tri-Pacer à être effectuées entièrement par le manche sans la nécessité
d'avoir un apport de la pédales de direction au cours de virages.
Ce
système a été débranché facilement, cependant, pour permettre l'utilisation
indépendante des ailerons, de profondeur et de direction. Le Tri-Pacer avéré
un modèle très populaire.
Plus de 8000 Tri-Pacers furent produits entre 1953 et 1960. En 2006 plus de 2000
sont toujours en service.
Caractéristiques : PA 22 Tripacer :
Catégorie
: avion léger de liaison
|
Constructeur
: Piper Aircraft Company (USA)
|
Fabrication
: 1951
|
Nombre
de places : 4
|
Motorisation
: moteur Lycoming 0320 ou 0320
B |
Propulsion :
hélice bipale
|
Puissance
: 150 ou 160 Cv (320 B) à
2700 t/mn |
Carburant
: essence 80/87
|
Consommation
: 35 litres/heure
|
|
Vitesse
maximale : 223 km/h
|
Vitesse
de croisière : 195 km/h
|
Plafond : 4800 m |
Autonomie
: 3 h 00 mn
|
Poids
à vide : 500 kg
|
Poids
maximal : 900 kg
|
Charge
: 350 kg
|
Dimensions
: H= 2,54 m ; L= 6,27 m ;
l=0,90 m |
Envergure
: 8,93 m
|
Le
PA-22 est approuvée pour les roues, skis, flotteurs et aussi pour la pulvérisation
des cultures. |
Junkers Ju 52 :
Conçu en tant qu'avion de transport, le Junkers 52, qui
effectua son vol initial en octobre 1930, avec un moteur en ligne Junkers L-88
de 800 ch, se caractérisait par un train d'atterrissage fixe, une voilure basse
monoplan.
Seuls 6 exemplaires du Ju 52 furent construits, avant que la version Ju 52/3m
n'entrât a service, en avril 1932, avec trois moteurs en étoile Pratt & Whitney
Hornet (BMW 132) de 525 ch.
Le Junkers Ju 52 (surnommé Tante Ju en allemand, Iron Annie par les Anglais),
était un avion de transport en tôle ondulée fabriqué par la firme allemande
Junkers à partir des années 1930. Construit à plus de 4800 exemplaires, il a été
utilisé par de nombreuses compagnies aériennes, mais aussi comme avion de
transport militaire et bombardier pendant la Seconde Guerre mondiale. Preuve de
sa robustesse, trois exemplaires du Junkers Ju 52 ont été utilisés par la
compagnie Swiss Air jusque dans les années 1980.
A l'origine conçu comme un avion de transport civil monomoteur, le premier
Junkers Ju 52 fait son vol inaugural en septembre 1930.
Sa structure en tôle ondulée lui apporte alors une robustesse inédite pour
l'époque, mais l'avion est clairement sous-motorisé.
Aussi, dès avril 1931, le septième exemplaire du Ju 52 reçoit 2 moteurs
supplémentaires sur les ailes, et dispose alors de 3 Pratt & Whitney Hornet de
550 chevaux. Capable de transporter 17 passagers, le Junkers Ju 52 entre en
service en 1932 dans la Lufthansa et fait rapidement l'objet de commandes
d'autres compagnies aériennes.
La Luftwaffe manifeste vite son intérêt pour le Junkers Ju 52, qu'elle destine à
la fois au transport militaire (de matériel ou de parachutistes) et au
bombardement.
Bien que l'avion ait été utilisé largement pendant la Seconde Guerre mondiale,
sa faible vitesse et son armement très limité ne lui laissait que peu de chance
face à des avions ennemis, ce qui explique en partie le nombre élevé
d'exemplaires perdus pendant le conflit.
La capacité du Junkers Ju 52 à opérer à partir de pistes courtes et sommairement
aménagées était fort appréciée.
Caractéristiques : Junkers Ju 52 :
Constructeur : Junkers |
Rôle :
Avion de transport |
Mise en service : 1932 |
Date de retrait 1982 |
Nombre construit : 4 850 |
Équipage : 2 pilotes, 1
opérateur radio |
Motorisation : Moteur BMW 132T
_ Nombre 3 _ Type 9 cylindres en étoile refroidis par air |
Puissance unitaire : 715 ch |
Envergure : 29,25 m |
Longueur : 18,90 m |
Hauteur : 4,50 m |
Surface alaire : 110,50 m² |
Masses : À vide 6 510 kg |
Masses : Avec armement 9 200
kg |
Masses : Maximale 10 990 kg |
Performances : Vitesse
maximale 265 km/h |
Plafond : 5 490 m |
Rayon d'action 870 km |
Armement : Interne 18 soldats
ou parachutistes, ou 12 blessés sur civières |
Junkers Ju 60 ou 160 :
Effectue
son premier vol en 1932, était un monomoteur, avion à ailes surbaissées dans
la même classe que l'avion de ligne à grande vitesse Orion Lockheed.
Seuls
deux 60s Ju ont été construits, mais en 1934 une version améliorée, le Ju
160, fait son apparition.
Quarante-huit 160S Ju ont été construits, mis en ligne auprès de Lufthansa au
cours de 1935-36. Ainsi que d'exploitation sur les lignes intérieures, le 160S
Ju a également volé sur le Breslau-Prague-Munich.
La plupart ont été réquisitionnés par la Luftwaffe sur le déclenchement de
la Seconde Guerre mondiale et ont été largement utilisés pour les
communications et la formation.
Caractéristiques : Junkers Ju 60 ou 160 :
Performance
: max s 340km/ h |
Envergure
: 14.32m |
Longueur :
12.00m |
Hauteur : 3.92m |
Poids : 3450kg |
Junkers JU 60, qui a effectué son premier vol en 1932, était un avion monomoteur à ailes surbaissées. |
Equipage : 2 |
Passagers : Charge utile: six
passagers |
Motorisation : un 448kW
(600hp) Hornet BMW |
Performance moteur en
étoile :
vitesse maxi 340 KMh |
Plafond de service : 5200m |
Citadelle du Roi Henri
Christophe
Palais Présidentiel à Port-au-Prince
Vue satellite sur
Google Earth
de la
Citadelle du Roi Henri
Christophe
'' et du Palais présidentiel à Port-au-Prince à '' Haïti ''
Un peu d’histoire
Un lieu symbolique ou se
sont réfugiés Gérard Napoléon et ses partisans, ainsi que Bob Morane.
La Citadelle du Roi Henri
Christophe ( Citadelle La Ferrière de Millot ) est un haut lieu de l’histoire
des Caraïbes !
La Citadelle La Ferrière de
Millot, construite par Henri Christophe à 900 mètres d'altitude, est la plus
grande forteresse des Caraïbes.
Elle se trouve à 15 km au
Sud de Cap Haïtien, dans le nord du pays.
Elle a été construite après
l'indépendance en 1804 pour défendre la partie nord de l'île d'Haïti contre un
éventuel retour des français. 20 000 personnes participèrent aux travaux de
construction qui durèrent quatorze années. Il est à noter que 2000 de ces
esclaves périrent au cours de la construction.
Ce "sang mélangé au mortier
de l'édifice" est la cause de la solidité de la Citadelle, selon les guides
touristiques Haïtiens.
L'ensemble des bâtiments
furent en partie détruits par le tremblement de terre de 1842.
Des travaux de
reconstruction ont permis une certaine réparation de cette merveille du monde.
Une plaque a été déposée
vers 1990 pour rappeler aux Haïtiens visitant ce lieu que le roi Henri Ier, qui
s'était suicidé le 8 novembre 1820 au palais de Sans-Souci, a été enterré en sa
Citadelle.
Ce lieu a une valeur
patriotique importante aux yeux des Haïtiens.
Le Parc national historique
- Citadelle, Sans-Souci, Ramiers est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Classée la 8ème merveille
du monde d'après les touristes venus du monde entier.
Henri Christophe :
Henri Christophe
1767–Cap-Haïtien, 1820) est président puis roi d'Haïti sous le nom d'Henri Ier
ou plus simplement de « roi Christophe ».
En 1806 il fut couronné par
l'archevêque capucin Jean-Baptiste-Joseph Brelle
Sa titulature est : «
Henri, par la grâce de Dieu et la Loi constitutionnelle de l'État Roi d'Haïti,
Souverain des Îles de la Tortue, Gonâve, et autres îles adjacentes, Destructeur
de la tyrannie, Régénérateur et bienfaiteur de la nation haïtienne, Créateur de
ses institutiones morales, politiques et guerrières, Premier monarque couronné
du Nouveau-Monde, Défenseur de la foi, Fondateur de l'ordre royal et militaire
de Saint-Henri ».
Malgré ses efforts à
promouvoir l'éducation et à codifier les lois (le « Code Henri »), Henri est un
monarque peu populaire ; d'ailleurs, son royaume est constamment en conflit avec
le sud républicain.
Il bâtit le Palais de
Sans-Souci.
Vers la fin de son règne,
l'opinion publique tourne décisivement contre lui à cause du « caporalisme
agraire » qu'il promeut afin de développer l'économie de l'île.
Mais une mutinerie éclate
en 1812 qu'il mata. Frappé d’une crise d’apoplexie le 15 août 1820, il en resta
partiellement paralysé.
Attaqué par les insurgés,
Henri se suicida en 7 octobre 1820 en se tirant une balle en argent dans le
cœur, pendant une messe dans une église qu'il avait fait bâtir. Il fut inhumé
dans la Citadelle La Ferrière.
Jean Pierre Boyer, le
Président « sudiste » s'imposera par les armes et proclamera le rattachement du
nord à la République d'Haïti le 26 octobre suivant.
Son fils adolescent fut
pendu par les insurgés, sa femme et ses filles s'exilèrent en Italie.
Aimé Césaire fit de lui le
héros d'une pièce de théâtre : La Tragédie du roi Christophe en 1963.
Source
de la documentation avions
( Wikipédia
)
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