Oasis K ne répond plus
France
/ Algérie
Résumé :
Chaque jour, des hommes de France et d'Afrique du Nord disparaissent sans laisser de traces... Oasis K, la base ultra-secrète du Sahara, cesse de correspondre avec l'extérieur... Bob Morane se voit mêlé à une dangereuse affaire, où il aura à lutter non seulement contre des hommes, mais aussi contre une science qui menace l'humanité toute entière...
Dans < Oasis K ne répond plus
> qui se passe au Sahara , il est cette fois question d'avions militaire !
déja l'attaque de Morane dans un Thunderjet, par trois Sabre de la base
secrète ( Oasis K ) aux mains d'un dictateur sanguinaire .
Ensuite d'un A-Plane ( Bombardier atoômique ) pas vraiment de description
précise ? mais le dessin du roman ( Marabout junior ) rappel avec ses ailes
delta et son long fuselage, le ( North
American XB-70 Valkyrie ) ou le ( Sukhoi
Su
T4-S100 )
D'autres avions auraient eventuellement pu servir à l'époque du roman comme
les ( Su
T4-S100 _ Dassault
Mirage IV ) mais quand même plus récents que le ( XB-70
Valkyrie )
vu la date de l'aventure.
Mais vu le contexte de l'histoire ( une base Franco-Américaine ) et du
dessin réprésenter dans le MJ 50 le North American
XB-70 Valkyrie,
pourrait éventuellement correspondre à l'aventure.
Infos
avions (
Reflets )
la revue du club Bob
Morane.
Le
F-84 Thunderjet
L'avion piloter par Morane pour se rendre à la base ( Oasis K ) et attaquer par
3 Sabre, l'obligeant à un atterrissage forcé.
En
1944, une équipe de la Republic Aviation Company dirigée par Alexander
Kartveli commence à travailler sur le successeur du P-47 Thunderbolt. Elle
commence par étudier une simple adaptation du P-47 équipée d'un moteur à réaction
mais, finalement, conçoit un avion entièrement nouveau basé sur le réacteur
General Electric TG-180. En mars 1945, l'armée américaine commande 3
prototypes et 400 avions de série. En raison de la fin de la Seconde Guerre
mondiale, cette commande est modifiée quelques mois plus tard en 15 avions de
pré-série (YP-84A) et 85 avions de production (P-84B).
Désigné XP-84A, le premier prototype fait son vol inaugural le 28 février
1946. Il sera suivi deux autres prototypes, puis par les 15 avions de pré-série
qui sont livrés à partir d'avril 1947. Quelques mois plus tard commencent les
livraison des avions de série P-84B. En mai 1948 apparait la version P-84C,
avec un réacteur plus puissant et un nouveau système électrique, suivie six
mois plus tard par le P-84D intégrant quelques améliorations mineures. Au
total, plus de 550 avions sont livrés en deux ans.
Montage
scènes 1
de l'aventure ( par Dan Kelbert )
L'attaque des
sabre
F84
Thunderjet
F84 Thunderjet ( Italie ) |
Ce
calendrier relativement rapide ne doit pas faire croire que le programme se déroulait
sans difficultés : aux retards de livraison du réacteur définitif et aux
problèmes de maintenance s'ajoute rapidement le constat que la structure est
trop fragile, ce qui entraine une interdiction de vol. De plus, le réacteur du
P-84C manque de fiabilité. Une enquête de l'armée américaine conclut que le
P-84 est inapte à remplir les missions attendues et qu'une révision majeure du
programme est nécessaire. Une série de tests sont effectués début 1949 pour
vérifier que les problèmes rencontrés sur les P-84B et P-84C sont bien corrigées
sur la version P-84D, et aussi pour comparer le Thunderjet avec le P-80 Shooting
Star. Le résultat de ces tests est heureusement satisfaisant. Un programme de
modification des P-84B et C est alors lancé, avec renforcement des ailes et une
centaine d'autres de modifications.
En mai 1949 apparait la version F-84E avec un réacteur plus puissant, une
structure renforcée, un radar de tir et un fuselage allongé pour agrandir le
poste de pilotage. Les réservoirs en bout d'aile sont modifiés et l'avion peut
emporter des réservoirs supplémentaires sous les ailes. Le système de tir est
cependant peu fiable, ce qui retarde les livraisons d'un an.
La
dernière version du F-84 est le F-84G, conçu comme un chasseur-bombardier
capable d'emporter 1814 kg de charge, dont éventuellement une bombe atomique.
Il reçoit un réacteur encore plus puissant, un pilote automatique, un système
de ravitaillement en vol, une verrière renforcée et divers autres équipements.
Les livraisons commencent en juin 1951 et les deux tiers des 3000 F-84G
construits sont distribuées aux armées de l'air de l'OTAN.
Fiche
Technique :
Le
F-84 Thunderjet
Surface
alaire : ( 24 m² )
|
Poids
à vide : ( 5,200 kg )
|
Poids
total : ( 8,200 kg )
|
Poids
max au decollage : ( 10,590 kg )
|
Moteur
: 1× Allison J35-A-29 turbojet, (24.7 kN)
|
Schéma
F84
Instruments de
bord
Poste de pilotage après l'attaque |
Vitesse
max : ( 1,000 km/h)
|
Vitesse
de croisère : ( 770 km/h)
|
Autonomie
: ( 1,600 km) combat
|
Distance
max de convoyage : ( 3,200 km)
|
Plafond
opérationnel : ( 12,350 m )
|
Vitesse
ascentionnelle : ( 19.1 m/s )
|
Charge
alaire : ( 342 kg/m² )
|
Rapport
puissance poids : 0.31 lbf/lb
|
Armement :
mitrailleuses ( 12.7 mm )
Browning
|
Charges
externes : (2,020 kg) de rockets
ou bombes, ou une bombe atomique Mark 7
|
North
American
F-86 Sabre
Dans Oasis K ( le F-86 Sabre ) est largement
présent, déja l'attaque du Thunderjet de bob Morane, ensuite sur la base
charger de protéger le A-plane.
Le
North American F-86 Sabre est le premier avion de chasse à réaction et ailes
en flèches construit par les États-Unis, juste après la Seconde Guerre
mondiale. Très réussi, cet appareil a été construit à plusieurs milliers
d'exemplaires et utilisé par une trentaine de pays différents. Son
affrontement avec le Mig-15 pendant la Guerre de Corée est un épisode célèbre
de l'histoire du combat aérien.
A la fin de l'année 1944, North American avait commencé à travailler sur un
projet destiné à fournir un chasseur à réaction à la marine américaine,
qui allait donner naissance au FJ Fury. Lorsque l'USAF émit à son tour un
appel d'offre pour un chasseur de jour capable d'atteindre 965 km/h, la
compagnie proposa une réponse basée sur le même projet. Les premiers tests en
soufflerie montrèrent cependant que ses ailes droites empêchaient le XF-86
d'atteindre la vitesse prévue. Les travaux menés par les allemands pendant la
Seconde Guerre mondiale commençaient alors tout juste à être diffusés aux États-Unis,
ce qui permit aux ingénieurs de redessiner complètement l'aile en lui donnant
une flèche de 35 degrés.
Le
North American F-86 Sabre est le premier avion de chasse à réaction et ailes
en flèches construit par les États-Unis |
Le
premier vol du XF-86 avec ses nouvelles ailes n'eut lieu que le 1er octobre
1947. Il atteignait sans difficulté 1 045 Km/h, ce qui en faisait l'avion le
plus rapide de l'époque. Après quelques changements mineurs, principalement un
réacteur plus puissant, la livraison des avions de série commença en 1948.
Presque aussitôt, North American commença à travailler sur une version
"tout temps" équipée d'un radar au dessus de la prise d'air
frontale, d'un réacteur équipé d'une postcombustion et de 24 roquettes dans
un système rétractable sous le fuselage. Les livraisons du F-86D commencèrent
en 1951 malgré une mise au point du système de tir difficile. Cette version
rencontra également des problèmes de réacteur, qui ne furent jamais
totalement résolus et causèrent la perte de nombreux appareils.
Fiche
Technique :
North
American
F-86 Sabre
Constructeur
:
North American
|
Premier
vol 1er octobre : 1947
|
Moteur : General Electric J47-GE-13
|
Nombre
1 : Type turboréacteur
|
Puissance
unitaire : 25 KN
|
Schéma F86
Sabre
Poste de pilotage
F86
Siège F 86 |
Vitesse
maximale 1 085 km/h (Mach 0.89)
|
Distance
franchissable : 530 km
|
Armement
interne
:
6 mitrailleuses de cal. 12,7mm |
Armement
externe
:
2 bombes de 454 kg, 8 roquettes de 12,7cm ou 2 réservoirs de
carburant
|
Plan Oasis K partie Est
En fait vu la
date de l'aventure ( 1955 ) peu d'avion ne correspondes vraiment ?
Le plus significatif reste le ( XB-70
Valkyrie ) qui effectua son premier vol en 1952.
North
American XB-70 Valkyrie
Le
XB-70 Valkyrie a été un prototype d'avion bombardier supersonique américain
de la fin des années 1950. Il a été conçu par la firme North American, seuls
deux exemplaires ont été construits, dont un qui a été détruit lors d'un
accident.
Dans
le contexte de la guerre froide du début des années 1950, les doctrines
d'armement étaient fondées sur l'emploi de bombardiers stratégiques à long
rayon d'action, capable d'apposer une frappe nucléaire sur le sol ennemi par un
vol sans escale depuis le territoire des États-Unis. Le premier appareil
qualifié pour cette tâche fut le Boeing B-52 Stratofortress, qui effectua son
premier vol en 1952. Néanmoins, les rapides progrès effectués par les
chasseurs et les missiles sol-air soviétiques rendirent caduque cette stratégie
tactique : trop lent et ne volant pas assez haut, le B-52 était devenu une
proie facile.
Différentes photos du North Américan
XB70A
Poste de pilotage du XB70 |
Une
nouvelle stratégie fut alors élaborée : aller et retour à haute altitude et
basse vitesse (pour économiser le carburant) et pénétration du territoire
hostile à Mach 2 (pour éviter une interception). Cette vision stratégique
donna tout d'abord naissance au B-58 Hustler qui, bien qu'innovant et
performant, ne répondait pas aux exigences formulées par le Strategic Air
Command (SAC) : il était notamment trop faible en terme de rayon d'action, trop
coûteux à maintenir, pas assez fiable et finalement trop petit pour disposer
d'une capacité de frappe suffisante.
Un nouveau cahier des charges fut donc publié par le SAC en mars 1953 décrivant
un bombardier stratégique à long rayon d'action, et doté des meilleures
performances possibles en terme de plafond et de rayon d'action.
Fiche
Technique :
North
American XB-70 Valkyrie
Rôle :
Bombardier supersonique
|
Premier
vol :
Fin
des année 1950 ?
|
Équipage :
2 (
1 pilote et 1 copilote
)
|
Schéma
1
Schéma
2
Schéma
3
comparaison T4S100_XB70 |
Motorisation :
Moteur 6 turboréacteurs General Electric YJ93-GE-3 de 133 kN chacun
|
Masses
: A
vide : 93 000 kg
|
Masses
: Avec
armement : 242 500 kg
|
Masses
: Maximale :
250 000 kg
|
Vitesse
maximale : 3 275 km/h (Mach 3,08)
|
Distance
franchissable : 7 900 km
|
Armement :
Interne 14 bombes nucléaires ou thermonucléaires
|
Montage
de scènes de l'aventure ( par Dan Kelbert )
Le
A-plane escorter par les avions de l'Oasis K ( Thunderjet et Sabre )
Attaquer par l'avion de Bob Morane .
Deux montages de l'attaque du A-plane par Morane
et Bory
|
2 autres avions Atomique qui aurait pu servir à
l'histoire ? les ( Sukoi
Su
T4-S100__
Dassault
Mirage IV
)
également conçus dans le milieu des année 1950-1960, mais mis en service début
1960-1970 mais trop récent pour
l'aventure
?.
Sukhoi
Su
T4-S100
Dans
les années 1960, la guerre froide a été atteint de nouveaux sommets de tous
les jours.
Leur était cette course aux armements entre les deux pôles qui avait
apparemment pas de fin.
20 ans seulement après la Deuxième Guerre mondiale, le bombardier stratégique
est toujours la première chose qui me vint dans l'armée en laiton esprits.
Alors que les Soviétiques ont oeuvré pour satellites espions et les ICBM, États-Unis
persiste à penser qu'une longue série à grande vitesse bombardier était nécessaire
pour livrer atomique / bombes nucléaires.
D'où est venu sur la courte durée XB-70 Valkyrie.
Dans leur style habituel ils ont essayé de copier et a eu l'Su-T4 qui existait
pour les moins de temps encore.
Le T-4, également appelé S100 (indiquant qu'il s'agit d'un prototype) premier
a volé en 1972 et facilement atteint Mach 1,28 à 12000m.
L'appareil a achevé un certain nombre d'essais en vol et a montré une réelle
promesse de parvenir à sa conception.
Le T-4 en vedette monde le plus avancé électro, quadruple redondance
fly-by-wire.
Le T-4, également appelé S100 (indiquant qu'il s'agit d'un prototype) premier
a volé en 1972 |
Lorsque
le nez de l'avion était en place et verrouillé, les pilotes n'avaient aucune
visibilité vers l'avant et tous les vols de sur les instruments.
La confiance dans les instruments est en effet remarquable, et peut également
être vu dans Buran, la navette spatiale Russe.
Buran a fait ses premier et le seul vol sans pilote (!).
Compte tenu de l'effort NASA met en ses propres commandants de navette, ce qui
est un succès.
Les
similitudes entre les deux sont proprement visibles.
Bien que le T-4 a été initialement conçu comme une réponse à la Valkyrie,
il a fini par seulement comme un milieu de gamme, de taille moyenne bombardier.
l'URSS
a
souvent copié beaucoup de dessins de
l'ouest.
Il
s'agit notamment de Tu-160 Blackjack et Tu-144 Chargeur avions supersoniques.
Fiche
Technique :
Sukhoi
Su
T4-S100
Rôle :
Bombardier/reconnaissance
|
Premier
vol : 22 août 1972
|
Nombre
4 Type Turboréacteur
|
Puissance
unitaire : 155 kN en postcombustion
|
Surface
alaire : 295,7 m²
|
Schéma SU T4
Schéma SU T4
-S100
comparaison T4S100_XB70 |
Masses
:
À vide 55 600 kg
|
Masses
:
Avec armement 103 000 kg
|
Masses
:
Maximale 125 000 kg
|
Vitesse
maximale : 3 200 km/h (Mach 3)
|
Armement :
Interne missiles de croisière
|
Armement :
Externe inconnu
|
Seulement
citer : le Coléoptére
par le colonel Jouvert
en parlant des appareils de défense de
l'Oasis K .( page 44 )
Schéma
Coléoptére
SNECMA 405 Coléoptére
2 images Coléoptére |
Et
le Dassaut
Mirage IVA un avion bien Français.
Dassault
Mirage IV-A
:
Le
Dassault Mirage IV est un bombardier stratégique français dont les études ont
débuté à la moitié des années 1950. Entré en service en 1964, il est le
premier vecteur de la « triade » de la dissuasion nucléaire française. Sa
carrière durera plus de 40 ans (retrait du service en juin 2005) dont les 10
dernières seront uniquement consacrées à des missions de reconnaissance.
Origines et
prototypes:
Suite
à la crise de Suez d'octobre 1956, la France décide d'étudier la mise en
place d'une " Force stratégique d'intervention ", dotée d'armes
atomiques. Dès son arrivée au pouvoir, en juin 1958, le général de Gaulle précise
que la France doit faire seule son arme de " dissuasion à l'agression
" et que le vecteur sera un avion d'abord, un engin balistique ensuite. En
effet, en dehors de l'effet d'échelle, l'échauffement cinétique est très
différent. Le Mirage IV est choisi. Alors que le Mirage III ne peut soutenir
Mach 2 que pendant quelques minutes, le Mirage IV doit s'y maintenir très
au-delà de la vingtaine nécessaire à la stabilisation des températures sur
l'ensemble de la structure externe et dans les caissons internes qui renferment
les équipements et les fluides : pétrole et liquide hydraulique. Une étude
thermique complète de chaque composant doit donc être entreprise. L'industrie
française des équipements fait face à la quasi-totalité des demandes.
2 Mirage IV-A en
vol
Mirage
IV-A
Survol de la France |
Les caractéristiques du bombardier, définies
conjointement par les services officiels et la société Dassault, sont approuvées
le 20 mars 1957.
Le Mirage IV 01 est un prototype expérimental destiné à découvrir les problèmes
liés au vol supersonique prolongé. L’allure générale du Mirage IV 01 est
très voisine de celle du Mirage III A mais à échelle 2 pour sa surface, sa
motorisation et son poids à vide. En revanche, il emporte trois fois plus de pétrole
interne. Sa fabrication, dans l'usine de Saint-Cloud, dure 18 mois. Il la quitte
à la fin de 1958 pour achever sa finition sur la base de Melun-Villaroche et
procéder aux essais au sol.
Si la définition aérodynamique reste très proche de celle du Mirage III, sa
structure, ses aménagements et ses équipements doivent faire l’objet d’une
réalisation spécifique. Les écarts de températures au cours des phases d'accélération
ou de décélération rapides provoquent des contraintes qui doivent être
prises en compte pour le dimensionnement. Les réacteurs Snecma Atar 9 B de 6
tonnes de poussée avec postcombustion sont identiques à celui du Mirage III A
qui a volé en mai 1958 soit plus d'un an avant le Mirage IV. Le Mirage IV est
le premier avion français à incorporer des commandes de vol électriques sur
le gauchissement et la profondeur.
Le véhicule porteur de la bombe est un avion de bombardement. Un deuxième
avion de reconnaissance électronique et de brouillage offensif est destiné à
préparer le cheminement des bombardiers et à accompagner le raid de
bombardement. Le 5 mai 1959, trois avions Mirage IV B de présérie sont commandés,
le premier devant voler avant le 1er juillet 1961. Le Mirage IV 01 est alors
considéré comme un prototype à échelle réduite destiné à la mise au point
du système de navigation et de bombardement. En septembre 59, le souci de ne
pas dépendre d’une licence étrangère pour la propulsion d’un vecteur de
la Force nucléaire stratégique conduit à adopter un appareil plus petit et
d’un coût moindre, le Mirage IV A. C’est la fin du programme Mirage IV B.
Fiche
Technique :
Dassault
Mirage IV-A
Rôle :
Bombardier stratégique
|
Constructeur :
Dassault Aviation
|
Mise
en service : 1er octobre 1964
|
Date
de retrait : 23 juin 2005
|
Équipage
: 1 pilote, 1 navigateur
|
Nombre :
2 Type turboréacteurs avec postcombustion
|
Puissance
unitaire : 65 kN
|
Longueur ;
(avec perche de ravitaillement en vol) 23,49 m
|
Schéma Mirage
IV-A
Poste de pilotage Mirage
IV
Bombe An11 |
Masses
:
À vide : 14 500 kg
|
Masses
:
Avec armement : 31 600 kg
|
Masses
:
Maximale : 33 475 kg
|
Vitesse
maximale : (à 13125 m) 2 340 km/h
|
Vitesse
ascensionnelle : 2 588 m/min
|
Distance
franchissable : (à 958 km/h et 13125 m) 1 240 km
(avec
réservoirs externes) 4 000 km
|
La
bombe Atomique du
Mirage IVA était la BombeAn11
Armement
Interne
bombe AN-11, AN-21 ou AN-22, ou une nacelle CT.52 de reconnaissance,
semi-encastrées sous le fuselage
Externe missile ASMP, 2 réservoirs externes de 2500 l, conteneurs ECM, bombes
classiques (charge maximale : 6800 kg)
La bombe à chute
libre AN 22. En juin 1983 est réalisé le 1er tir de ce nouveau
missile. Le mois suivant, la loi de programmation militaire 1984-1988 porte à
18 le nombre d’appareils transformés.
Les
premiers essais au Sahara ( 1960_1966 )
Les
essais en galerie au Hoggar
La
France doit abandonner les essais aériens à la faveur d'essais souterrains,
moins polluants. Le site choisi In Ecker (Sahara algérien ) se trouve au Sud de
Reggane et à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Les tirs sont réalisés en
galerie, celles-ci étant creusées horizontalement dans un massif granitique du
Hoggar, le Tan Afella. Ces galeries se terminaient en colimaçon pour casser le
souffle des explosions et étaient refermées par une dalle de béton. Elles
devaient permettre un bon confinement de la radioactivité.
Le 7 novembre 1961, la France réalise son premier essai nucléaire souterrain.
Mais le 1er mai 1962, lors du deuxième essai souterrain, un nuage radioactif
s'est échappé de la galerie de tir. C'est l'accident de Béryl (du nom de code
de l'essai).
De novembre 1961 à février 1966, treize tirs en galerie ont été effectués
dont quatre n'ont pas été totalement contenus ou confinés. Malgré cela, ce
système donnait satisfaction mais les Accords d'Évian ayant prévu que la
France devait abandonner ses expériences au Sahara, l'État français a dû se
mettre à la recherche d'un autre site.
Source
de la documentation avion ( Wikipédia
)
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