Panique
dans le ciel
Yemen
Résumer
:
Les constructeurs des avions "Tonnerre" doivent être maudits: l'un après l'autre, leurs appareils s'écrasent au sol, causant la mort de nombreux passagers. Un jour cependant, Bob Morane est mis sur une piste grâce à une innocente conversation entendue à Paris. Il part aussitôt pour Aden et n'aura de cesse avant d'avoir réduit à l'impuissance les mystérieux responsables des accidents.
Dans ( Panique dans le ciel ) il s'agit cette fois d'avions un peu plus
modernes, et l'aventure se passe au Yemen .
Les avions sont cette fois des avions de lignes tout nouveaux les "
Tonnerre " de la British Aircraft corporation .
Les Tonnerre sont purement imaginaires, mais à l'époque la description de
Henri vernes faisait penser au
"De Havilland Comet "qui de plus resté tristement célèbre pour une
série d'accidents en plein vol qui a mis en évidence le phénomène de fatigue
des structures dans l'aéronautique.
Une des aventures de Bob Morane
les plus « aéronautiques ». Les avions sont eux aussi des héros à
part entière.
Infos
avions (
Reflets )
la revue du club Bob
Morane.
Les imaginaires :
- Les
Avions « Tonnerre ». L’histoire de ces avions suit en gros la
genèse des premiers avions de ligne à réaction, les De Havilland 108
Comet. Pionniers de l’aviation commerciale à réaction, ceux-ci devaient
« essuyer les plâtres » de la nouvelle technologie, et être
victimes de nombreux accidents, dus à la fatigue du métal au niveau du
fuselage causée par les variations de pression. Le dessin de la couvertue
(P.Joubert) montre clairement un Comet.
- Les
avions à décollage vertical VTO, de design nouveau et inconnu sont décrits
d’une manière faisant fortement penser aux prototypes de la marine US,
les Convair XFY-1 « Pogo », alors en début de développement.
Les avions rééls :
- Le
PA-22 Tripacer : Petit avion de tourisme
- Le
De Havilland 110 Vampire, avion de chasse à réaction britannique, datant
de 1945, mais encore largement utilisé en 1954.Cet avion fait une brève
apparence, à mon opinion car Joubert a dessiné cet avion sur la
couverture, et il fallait le placer quelque part .
- Le
F-84 Thunderjet . chasseur bombardier de fabrication US très courant dans
les forces de l’OTAN à l’époque. Malheureusement, l’auteur a mal
choisi cet avion pour cette aventure.
- Cet
avion n’était pas en service dans la RAF, à l’époque les avions
britanniques étant au moins égaux aux modèles US.
- Cet
avion n’a jamais existé en version biplace, l’auteur ayant probablement
vu cet avion de loin, aura été trompé par la longue verrière. De plus il
est quasiment impossible de sortir de cet avion en vol sans utiliser le siège
éjectable.
De Havilland 108 Comet :
Les Tonnerre sont purement imaginaires, mais à l'époque la description de
Henri vernes faisait penser au
"De Havilland Comet "
Le
2 mai 1952 fut une grande date pour BOAC, ce fut la date du voyage inaugural du
premier appareil à réaction commercial Comet 1 entre Londres et Johannesburg.
La durée du voyage fut de 23h 40mn, à comparer aux 32h nécessaires au Hermes
ou aux 96h (hors vols de nuit) nécessaires à l'hydravion Solent seulement deux
ans auparavant. Le premier vol du prototype aux mains du chef pilote d'essai
John Cunningham avait eu lieu en juillet 1949.
L'appareil qui pouvait emporter 36 passagers, fut rapidement un succès. Le
service qui introduisait un nouveau concept de fiabilité et de ponctualité fut
étendu aux routes vers Ceylan en août, vers Singapour en octobre et vers Tokyo
en avril 1953.
Montage
de scènes ( milieu )
de l'aventure ( par Dan Kelbert )
Comet de la
Dan-Air
Attaque du
Comet par un
VTO Comet de la Dan-Air en vol |
Tout
se passa bien pendant la première année d'exploitation, le nouveau Comet 2 doté
de moteurs plus puissants et d'une autonomie meilleure fut mis en production,
les études du Comet 3 transatlantique furent lancées.
En mai 1953, l'appareil G-ALYV pris dans un violent orage s'écrasa à Calcutta,
huit mois plus tard, en janvier, l'appareil G-ALYP "Yoke Peter" fut
perdu dans un ciel clair vers l'île d'Elbe. Les avions furent interdits de vol,
mais les causes des accidents étaient un mystère car les Comet volaient depuis
cinq ans et avaient parcouru des distances très importantes. Soixante
modifications furent appliquées avant la remise en service, mais en avril 1954,
l'appareil G-ALYY utilisé par South African Airways se désintégra en vol
au-dessus de Naples. Les Comet furent de nouveau interdits de vol, cette
interdiction dura quatre ans.
L'appareil
perdu en mer au large de l'île d'Elbe fut localisé et patiemment récupéré
par la R.A.F., puis remonté sur un bâti en bois à Farnborough. Dans le même
temps, on fit subir à l'avion G-ALYU des tests de fatigue pour simuler les
effets de la pressurisation. Le fuselage fut inséré dans un grand réservoir
rempli de liquide et soumis à des variations de pression, tandis que les ailes
étaient soumises à des efforts de flexion. De plus, le Comet G-ANAV, équipé
de nombreux capteurs et jauges fut employé pour des tests en vol. Après la
simulation en réservoir d'environ 3000 vols, la structure de la cabine céda
d'une manière qui aurait causé la perte de l'avion en vol réel. Un déchirement
du à la fatigue du métal s'était produit dans l'angle d'un panneau de hublot.
L'examen de l'épave du G-ALYP confirma cette hypothèse. De Havilland mis à
profit ces nouvelles connaissances pour appliquer une conception plus évoluée
qui permettrait de connaître et d'anticiper ces aspects de fatigue tout au long
de la vie opérationnelle d'un avion.
Le successeur du Comet 1 fut le Comet 4 commandé par BOAC à 19 exemplaires et
mis en service en octobre 1958.
Fiche
Technique :
De Havilland
108 Comet
Premier vol : 27 juillet
1949 |
Mise en service
: 22 janvier 1952 |
Constructeur : De Havilland |
Aire
des ailes : 188,30 m²
|
Poste de pilotage
Comète
Schéma Comete |
Masse
et capacité d’emport : Max.
au décollage 47.620 kg
|
Passagers :
Entre 36 et 70
|
Moteurs : 4 réacteurs De
Havilland Ghost |
Poussée unitaire : 22,2 kN |
Vitesse
maximale : 725 km/h
|
Altitude
de croisière : 12 800 m
|
Piper
PA-22-160 Tripacer
:
Le
PA-22 Tripacer : Petit avion de tourisme souvent piloter par Bob
Morane.
1951,
Piper a présenté son Piper PA-22 Tri-Pacer, essentiellement une version du
PA-20 Pacer avec le train d'atterrissage tricycle qui intègre un train avant
orientable.
Il diffère également de l'AP-20 en ayant initialement une plate-quatre moteur
150-hpAvco Lycoming 0-320 , et présente
un aileron et interconnectés palonnier système de contrôle, permettant à la
Tri-Pacer à être effectuées entièrement par le manche sans la nécessité
d'avoir un apport de la pédales de direction au cours de virages.
Ce
système a été débranché facilement, cependant, pour permettre l'utilisation
indépendante des ailerons, de profondeur et de direction. Le Tri-Pacer avéré
un modèle très populaire.
L'un des plus réussis Piper Aircraft des années 1950, le PA-22 aux
pilotes les avantages d'un
train d'atterrissage tricycle.
Lorsque la production a pris fin au début des années 1960, un total de 7668
ont été construites.
Ce
chiffre comprend un nombre d'un peu plus austère avec la version 150 ch du
moteur qui ont été commercialisées pour exploitant d'aéroport et utilisation
aéro-club sous le nom de Piper Caraïbes.
Le Piper Pacer fut originellement dessiné avec
un train classique, ce qui diminuait la visibilité vers l’avant au décollage.
Pour permettre une plus grande sécurité, en 1953 (juste avant que notre
histoires soit publiée) le PA-20 fut redessiné avec un train tricycle, et fur
redésigne PA-22. En plus, le moteur fut porté à 150 ou 160 CV alors que le
moteur d’origine avait 113 CV. Le train tricycle se montra si populaire que le
taux de train tricycle/conventionnel
fut de six pour un.
Plus de 8000 Tri-Pacers furent produits entre 1953 et 1960. En 2006 plus de 2000
sont toujours en service.
Fiche
Technique :
PA-22-160Tripacer
Personnes
a bord : 1 pilote, 3
passagers
|
Surface
alaire : ( 13.7 m² )
|
Piper
A
Poste de pilotage d'un
Piper
Schéma Piper A |
Poids
a vide : ( 503 kg )
|
Poids
Maximum au décollage : ( 907 kg )
|
Moteur
: 1 x
Lycoming O-320-B
( 119 kW )
|
Vitesse
max : ( 227 km/h )
|
De Havilland 110 Vampire :
Le
De Havilland 110 Vampire : Cet avion fait une brève
apparence, à mon opinion car Joubert a dessiné cet avion sur la
couverture, et il fallait le placer quelque part .
L'avion n'a pas sa place dans le roman ! mais
mérite qu'on en parle .
Le
prototype du DH-100 vola pour la première fois le 20 septembre 1943. Mais le
premier "Vampire" de série, motorisé par un turboréacteur DH Goblin
de 1300 kgp, n’ayant pris l’air que le 20 avril 1945, soit 3 semaines avant
la fin de la guerre, il était trop tard pour qu’il puisse participer aux opérations
de combat.
La Royal Navy fit très vite modifier un DH-100 et effectua des essais sur le
porte-avions HMS "Ocean". Le « Vampire » devint ainsi le premier Jet
à avoir jamais apponté le 03 décembre 1945.
En septembre 1946, une première escadrille opérationnelle de
"Vampire" est constituée à Odiham. Ils resteront opérationnels au
sein de la Royal Air Force jusqu'à la fin des années 50.
Le "Vampire" fut modernisé tout au long de sa carrière. Lorsque les
Anglais se frottèrent au mur du son, ils choisirent de DH 108
"Swallow", un prototype conçu pour expérimenter les ailes en flèche.
Malheureusement, cet avion allait être fatal à Geoffrey de Havilland, deuxième
fils du constructeur, qui se tua lors d'un vol d'essai le 27 septembre 1946,
quelques années après que son frère ait disparu lors du premier vol du
"Mosquito".
Même si les « Vampire » arrivèrent trop tard pour participer à la deuxième
guerre mondiale, ils firent la preuve de leurs capacité de combat dans
plusieurs conflits régionaux. Ainsi, ils entrèrent en action depuis Singapour
dans le cadre de l’opération "Firedog" de maintien de l’ordre en
Malaisie dès novembre 1950. Mais leur première sortie opérationnelle
officielle est datée par la RAF du 26 avril 1951.
Il
participa également à la guerre de Corée dans les troupes de l’ONU, en
assurant des missions d’attaque au sol.
De Havilland proposa ensuite le DH 110 « Venom »
(version à ailes en flèche du Vampire), qui entra en action en Malaisie
à partir d’octobre 1955 et participa également à l’opération
franco-britannique « Mousquetaire » sur le canal de Suez en novembre 1956.
Le « Sea Venom », version embarquée du « Venom » pour la Royal Navy entre
quant à lui en service en 1954.
Le DH-112 Sea Vixen sera la dernière évolution du « Vampire ». C’est un
chasseur biplace bipoutre tous-temps à aile en flèche, propulsé par 2 turboréacteurs
RR « Avon ».
Entré
en service en septembre 1959 dans la Royal Navy, il ne possédait ni canons ni
mitrailleuses, mais 2 plateaux rétractables placés sous le fuselage et pouvant
recevoir 28 roquettes non guidées de 50,8 mm à ailettes repliables. Mais cet
armement s’avérant insuffisant, le « Sea Vixen » dut aussi être doté de 4
missiles air-air, tels que le nouveau « Firestreak », entré en service en
1958, et prétendu par les Britanniques plus fiable et plus efficace que le «
Sidewinder » américain.
Le « Vampire » connut un succès mondial. Construit à 3286 exemplaires, il
vola dans plus de 15 forces aériennes. La Suisse ne retira ses derniers avions
qu’en 1991, après 40 ans de bons et loyaux services.
Fiche
Technique :
De Havilland 110 Vampire
Constructeur :
De Havilland
|
Premier
vol : 20 septembre 1943
|
Motorisation :
Moteur De Havilland Goblin 2
|
Puissance
unitaire : 6,31 kN
|
De Havilland
Vampire
Poste de pilotage
Vampire
Schéma Vampire |
Avec
armement kg : Maximale 5 620 kg
|
Vitesse
maximale : 860 km/h
|
Distance
franchissable : 1 930 km
|
Armement
interne : 4 canons de 20 mm
|
Armement
externe : 907 kg de charge (bombes, roquettes ou réservoirs)
|
Pogo
Convair
XFY-1
Le
USNavy le Bureau de l'aéronautique en 1951, après avoir commandé deux
prototypes du supersonique révolutionnaire XF2Y-l hydravion, une demande de
propositions pour un monoplace verticale de décollage et d'atterrissage de
combat qui pourraient être utilisés pour escorter les convois, en se fondant
sur les bateaux de marchandises qui n'ont pas eu de vol ponts. Le Convair USNavy
accepté la soumission et en Mars 1951 a ordonné la XFY-I, ainsi que de passer
une commande pour le projet de Lockheed, qui a été désigné XFV-1.
Le Pogo, le XFY-J'ai été appelé, a un court, stubby fuselage, sur laquelle étaient
montés près de deux ailes-delta et deux énormes ailes, une ventrale et une
dorsale, en lui donnant la croix un arrangement apparence.
Une petite roue a été joint à la apex de tous les quatre de ces surfaces et
lorsque stationné, l'avion a reposé, le nez en l'air, sur ces quatre roues.
Le courant est fourni par un 5850hp Allison YT40-A-6 moteur turbopropulseur,
entraînant deux hélices coaxial et une grande casserole.
La partie ventrale fin pourrait être largué en vol, il était nécessaire de
faire un atterrissage d'urgence ventre (sur terre
or sea). ou mer.
En Mars 1954, le prototype a été achevé et prises à Moffet Field base navale
en Californie où, dans un énorme hangar, attaché par une plate-forme pour prévenir
toute les chances de renverser l'avion plus, alimenté attachés tests ont été
effectués, au cours de laquelle l'avion a été autorisé à se soulever
quelques pouces du sol.
Enfin le 1 er août 1954, le XFY-I a été prise en dehors du hangar et il
appartenait au pilote d'essai, JF (Skeets) Coleman à faire le premier décollage
vertical; l'avion est passé à une hauteur de 40 pieds, suivie par un sans
problème l'atterrissage.
Pogo XFY-1 en
vol
XFY-1 au sol
Le Snecma C450 |
Le
XFY-I a ensuite été prises à la Naval Air Station auxiliaire de Brown terrain
pour d'autres essais, ce qui a abouti, sur Novembre 4, dans le premier vol expérimental
complet: l'avion atteint décollage vertical, par la suite effectué la
transition de la verticale à vol horizontal normalement et a volé pendant
environ 20 minutes, avant d'abaisser lui-même doucement au sol. Skeets Coleman
a été très enthousiaste quant à la XFY-I et son verdict qu'il a trouvé plus
facile à manipuler et plus maniable que n'importe quel otherplane il n'avait
jamais volé.
Il ne fait aucun doute que le XFY-I du projet a été un succès jusqu'à présent,
mais la USNavy n'a pas jugé possible une proposition pour la production en série
et le déploiement comme un avion de guerre à ce moment-là.
Il
y avait encore de nombreux problèmes à surmonter, pas moins que le pilote a
mal à l'aise d'hébergement ainsi que la nécessité d'élaborer une altitude zéro
des siège pour sa sécurité.
Avant le programme d'essais a été interrompue, toutefois, le XFY-je me suis
envolé pour un total de 40 heures et a obtenu lui-même la distinction d'être
le premier décollage vertical et atterrissage des avions à voler avec succès
dans l'histoire de l'aviation.
Fiche
Technique :
Pogo Convair
XFY-1
Surface
alaire : ( 39.7 m² )
|
Poids
à vide : ( 5,310 kg )
|
Poids
total au decollage : ( 7,370 kg )
|
Moteur
: 1× Allison YT40-A-16 ( 4,100 kW ) entrainant
une hélice
contra-rotative à 6 pales |
Schéma ( 1 ) Pogo
XFY-1
Schéma ( 2 ) Pogo
XFY-1
Schéma ( 3 ) Pogo XFY-1 |
Vitesse max : ( 980 km/h) 4,600 m
|
Vitesse
de croisière : ( 640 km/h)
|
Autonomie : ( 350 nm, 640 km )
|
Plafond
operationnel : ( 13,300 m )
|
Charge
alaire : (1 86 kg/m² )
|
Rapport
poids/puissance : ( 560 W/kg )
|
Armement
prévu : Canons : 4× 20 mm ,
Roquettes
: Mk 4 Folding-Fin Aerial Rockets
|
Le
F-84 Thunderjet
:
( Cet
avion n’a jamais existé en version biplace, l’auteur ayant probablement
vu cet avion de loin, aura été trompé par la longue verrière. De plus il
est quasiment impossible de sortir de cet avion en vol sans utiliser le siège
éjectable.)
En
1944, une équipe de la Republic Aviation Company dirigée par Alexander
Kartveli commence à travailler sur le successeur du P-47 Thunderbolt. Elle
commence par étudier une simple adaptation du P-47 équipée d'un moteur à réaction
mais, finalement, conçoit un avion entièrement nouveau basé sur le réacteur
General Electric TG-180. En mars 1945, l'armée américaine commande 3
prototypes et 400 avions de série. En raison de la fin de la Seconde Guerre
mondiale, cette commande est modifiée quelques mois plus tard en 15 avions de
pré-série (YP-84A) et 85 avions de production (P-84B).
Désigné XP-84A, le premier prototype fait son vol inaugural le 28 février
1946. Il sera suivi deux autres prototypes, puis par les 15 avions de pré-série
qui sont livrés à partir d'avril 1947. Quelques mois plus tard commencent les
livraison des avions de série P-84B. En mai 1948 apparait la version P-84C,
avec un réacteur plus puissant et un nouveau système électrique, suivie six
mois plus tard par le P-84D intégrant quelques améliorations mineures. Au
total, plus de 550 avions sont livrés en deux ans.
Montage
scènes 1 de l'aventure ( par Dan
Kelbert )
F84 Thunderjet et
XFY-1
Groupe de
F84
F84 Thunderjet |
Ce
calendrier relativement rapide ne doit pas faire croire que le programme se déroulait
sans difficultés : aux retards de livraison du réacteur définitif et aux
problèmes de maintenance s'ajoute rapidement le constat que la structure est
trop fragile, ce qui entraine une interdiction de vol.
De plus, le réacteur du P-84C manque de fiabilité. Une enquête de l'armée américaine
conclut que le P-84 est inapte à remplir les missions attendues et qu'une révision
majeure du programme est nécessaire. Une série de tests sont effectués début
1949 pour vérifier que les problèmes rencontrés sur les P-84B et P-84C sont
bien corrigées sur la version P-84D, et aussi pour comparer le Thunderjet avec
le P-80 Shooting Star. Le résultat de ces tests est heureusement satisfaisant.
Un programme de modification des P-84B et C est alors lancé, avec renforcement
des ailes et une centaine d'autres de modifications.
En mai 1949 apparait la version F-84E avec un réacteur plus puissant, une
structure renforcée, un radar de tir et un fuselage allongé pour agrandir le
poste de pilotage. Les réservoirs en bout d'aile sont modifiés et l'avion peut
emporter des réservoirs supplémentaires sous les ailes. Le système de tir est
cependant peu fiable, ce qui retarde les livraisons d'un an.
La dernière version du F-84 est le F-84G, conçu comme un chasseur-bombardier
capable d'emporter 1814 kg de charge, dont éventuellement une bombe atomique.
Il reçoit un réacteur encore plus puissant, un pilote automatique, un système
de ravitaillement en vol, une verrière renforcée et divers autres équipements.
Les livraisons commencent en juin 1951 et les deux tiers des 3000 F-84G
construits sont distribuées aux armées de l'air de l'OTAN.
Fiche
Technique :
Le
F-84 Thunderjet
Surface
alaire : ( 24 m² )
|
Poids
à vide : ( 5,200 kg )
|
Poids
total : ( 8,200 kg )
|
Poids
max au decollage : ( 10,590 kg )
|
Moteur
: 1× Allison J35-A-29 turbojet, (24.7 kN)
|
Planche couleur maquette
F84
Poste de pilotage
F84
Schéma F84 Thunderjet |
Vitesse
max: ( 1,000 km/h)
|
Vitesse
de croisère : ( 770 km/h)
|
Autonomie
: ( 1,600 km) combat
|
Distance
max de convoyage : ( 3,200 km)
|
Plafond
opérationnel : ( 12,350 m )
|
Vitesse
ascentionnelle : ( 19.1 m/s )
|
Charge
alaire : ( 342 kg/m² )
|
Rapport
puissance poids : 0.31 lbf/lb
|
Armement :
mitrailleuses ( 12.7 mm )
Browning
|
Charges
externes : (2,020 kg) de rockets
ou bombes, ou une bombe atomique Mark 7
|
Illustrations
divers de l'aventure : (
couverture Pierre Joubert - dessins original Serge Paquot )
Couverture
Pierre Joubert
Dessin
de Serge Paquot |
Source
de la documentation avion ( Wikipédia
)
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