141 /  Les caves d'Ananké

'' Les caves d'Ananké ''

Résumé :

Suite des « Anges d’Ananké »

 

 

6ème muraille : La Cave aux Momies

 

Sitôt franchi la rosace, Bob Morane, Bill Ballantine, Florence Rovensky et DocDOC continuent dans un souterrain, éclairé par de minuscules champignons luminescents et débouchent dans une grande grotte contenant plusieurs centaines de corps momifiés, des personnes mortes de faim d'après DocDOC.

Au fond de la caverne, il y a un ravin jonché de squelettes empalés sur des pieux métalliques, une passerelle pour franchir le ravin et un petit fortin de l'autre côté où ils entendent des cris et voient une ombre bouger.

Bob s'engage sur le pont, heureusement assuré par une corde que tient Bill, car le pont bascule, de façon à précipiter les voyageurs imprudents sur les pals.

De l'autre côté, le fortin n'est qu'une palissade abritant la machinerie faisant basculer le pont, machinerie que Bob bloque puis sabote, permettant maintenant de franchir le pont sans danger.

Et le monstre aux yeux rouges qui les a tant inquiétés, c'est un oiseau, une espèce de corbeau, pris au piège dans un bout de corde et que Bob et Bill libèrent et nourrissent avant qu'il ne s'envole et disparaisse.

 

 

7ème muraille : La Cave aux Sanzyeux

 

Ils repartent et continuent de s'enfoncer dans une galerie.

Au bout de quelques minutes, DocDOC s'aperçoit qu'il a oublié sa trousse.

Bob rebrousse chemin, mais est rapidement arrêté par une rosace " (qu)'une fois encore, une fois de plus, sans s'en rendre compte, ils avaient traversé tous les quatre  ". Lorsqu'il veut rejoindre ses amis, ceux-ci ont disparu, enlevés par quelqu'un ou quelque chose.

Bob poursuit seul la route et sort du souterrain.

Il fait nuit. Une nuit noire, sans lune et sans étoiles.

Le peu de lumière dont il dispose lui permet de se rendre compte que la végétation n'est pas verte, mais blanche.

Cette blancheur permet une légère luminosité, permettant de voir, un peu comme sous un ciel étoilé.

Il rencontre Victor dont il ne tire que des propos incohérents, entrecoupés de vers du poème de Victor Hugo : Les Djinns. Les deux hommes sont encerclés par les "Sanzyeux".

Bob s'enfuit.

Après une longue poursuite, Bob prend conscience qu'il ne se trouve pas à l'air libre, mais dans une grande caverne, et il finit par revenir à son point de départ.

Epuisé, entouré de plusieurs centaines de "Sanzyeux", Bob est capturé, entravé et emmené.

Il retrouve ainsi ses compagnons, attachés comme lui à des espèces de grandes roues de pierre. Ils sont entourés des "Sanzyeux" et d'une vingtaine d'hommes, femmes, enfants aux yeux arrachés : des naufragés d'Ananké auxquels les "Sanzyeux" ont enlevé les yeux.

Au moment ou un "Sanzyeux" s'apprête à arracher les yeux de Bob, Crec surgit, frappant à grands coups de bec les "Sanzyeux", qui se jettent au sol, terrorisés par cette attaque soudaine et incompréhensible.

Bill profite de cette diversion pour finir de se libérer de ses liens et libérer ses amis.

Emmenant avec eux Victor et les autres aveugles, ils s'enfuient, Crec tenant en respect les "Sanzyeux" derrière eux.

 

 

8ème muraille : La Cave au Puits

 

Ils sont guidés par Victor, puis par Crec vers un passage balayé par le vent que les "Sanzyeux" nomment la "Porte des disparus" car ceux qui s'y aventurent ne reviennent jamais.

Ils se retrouvent dans une grande caverne, au plafond duquel il y a une ouverture, fermée par une grille, et par laquelle on peut voir le ciel.

Au centre, un puits et un escalier qui s'y enfonce en spirale.

Le lendemain, Bob en tête, ils descendent dans le puits.

Durant des heures, ils descendent.

Entendant du bruit, Bob et Flo partent en éclaireur et découvrent deux squelettes de "Sanzyeux".

Et un peu plus bas, une multitude d'énormes araignées, grosses comme une assiette.

Ils veulent faire demi-tour, et aller chercher les grenades dans la musette de DocDOC, mais ne peuvent pas.

Ils viennent de passer la huitième muraille.

Durant un long moment, ils se battent contre les araignées, à coup de pied, de vêtements, jusqu'à ce que leurs compagnons, inquiets de leur longue absence n'arrivent.

A l'aide de sa poudre explosive, DocDOC fait écrouler une partie de la muraille sur les araignées, les ensevelissant.

Ils peuvent passer rapidement et continuer à descendre durant des heures, une vraie descente aux enfers, jusqu'à une porte de fer qu'ils ouvrent.

" Le puits ne menait point, ainsi qu'ils s'y attendaient, au centre de ce monde qui n'était pas le leur, mais au contraire à sa surface. ".

Derrière eux, la neuvième muraille d'Ananké, " devant eux, à l'infini, s'étendaient de vertigineuses plaines barrées, par endroits, de collines basses. " : Les Plaines d’Ananké

Lieux :

Autre dimension, Monde intercalaire ou monde Parallèle

Ananké, monde parallèle dans une autre dimension ?

6eme muraille : La Cave aux Momies

7eme muraille : La Cave aux Sanzyeux

8eme muraille : La Cave au Puits

Personnages rencontrés :  

VICTOR : 58 ans, ex-professeur de Français à Paris. Naufragé d'Ananké depuis quatre ans. Se surnomme lui-même ainsi car il récite des vers de Victor Hugo. Il a eu les yeux arrachés par les "Sanzyeux" que sa voix chuintante lui fait appeler les "Chanjieux". Joue le fou devant les "Sanzyeux", ce qui lui permet d'être relativement tranquille. Il s'évade de la caverne des "Sanzyeux", avec les autres aveugles, en compagnie de Bob et ses trois compagnons.

 

Et :

Bill BALLANTINE

Florence ROVENSKY

DOC

 

CREC : Genre de grand corbeau d'Ananké, aux plumes gris terne, aux yeux rouges. Bob lui sauve la vie en le détachant des cordes dans lequel il s'était empêtré. Il prouve sa reconnaissance en sauvant Bob et ses compagnons des "Sanzyeux". Très intelligent, il à l'air de comprendre la situation, bien plus en tout cas qu'une simple intelligence animale le voudrait, quand il attaque les "Sanzyeux" ou quand il guide les hommes dans le passage pour sortir de la caverne obscure.

Les "Sanzyeux" : Originaires d'Ananké. Ils n'ont pas d'yeux, car vivant dans un monde où il fait toujours nuit : " Sur ces faces étranges, tournées vers Bob, la peau des joues rejoignait, sans le plus léger creux pour indiquer la place des orbites, la naissance des cheveux, au sommet du front. Pas de paupières, pas d'arcades sourcilières dans ces visages qui semblaient inachevés [...] ".

Ils ont développé en remplacement de la vue d'autres sens. Ils se déplacent un peu comme les chauves-souris grâce à un sonar et sont télépathes entre eux mais ils semblent muets bien que Victor ait quand même appris quelques renseignements sur eux, sans indiquer comment.

Ils réduisent leurs prisonniers en esclavage après leur avoir arraché les yeux.

 

de l'encyclopédie de Gilles DUBUS